Achaque fois j'ai Ă©tĂ© malade. Je pense que mon foie me dit : " Bon, ça suffit, j'ai dĂ©jĂ des difficultĂ©s Ă Ă©liminer ton traitement, tu ne vas pas en rajouter !!!" Une colopathie fonctionnelle, un syndrome mĂ©tabolique (cholestĂ©rol, hypertension et obĂ©sitĂ©, entre autres) et hop ! Le foie s'en mĂȘle.
Le syndrome ou maladie de Cushing du chien est une pathologie souvent mĂ©connue des propriĂ©taires qui la dĂ©couvre fortuitement lors dâune consultation de routine ou aprĂšs avoir dĂ©tectĂ© quelques symptĂŽmes, en apparence peu marquants, signalĂ©s au vĂ©tĂ©rinaire. Le Cushing est cependant une maladie grave quâil convient de savoir dĂ©tecter, ou Ă dĂ©faut suspecter, prĂ©cocement pour donner les chances Ă son chien dâĂȘtre soignĂ© dans les meilleures conditions. DĂ©couvrez ce quâest ce syndrome de Cushing, ses symptĂŽmes, les moyens de traitements et les chances de survie de votre animal. Quâest ce que le syndrome de Cushing ? La maladie de Cushing du chien est une affection endocrinienne hormonale que lâon rencontre chez lâhomme et nos compagnons domestiques. On parle Ă©galement dâhypercorticisme. Il sâagit de la maladie hormonale la plus frĂ©quente chez le chien. Cette affection est due Ă une sĂ©crĂ©tion trĂšs importante de cortisol hormone naturelle proche de la cortisone par les glandes surrĂ©nales situĂ©es prĂšs des reins. Cette hormone joue un rĂŽle essentiel pour lâorganisme. En effet, elle intervient dans le mĂ©tabolisme des lipides, des protĂ©ines, des glucides et le fonctionnement du systĂšme immunitaire. Dans le cas dâune maladie de Cushing, le cortisol en excĂšs perturbe lâorganisme et provoque de multiples symptĂŽmes parfois graves. Le syndrome de Cushing nâest pas contagieux et ne peut pas ĂȘtre transmis entre chiens ou humains. Causes du syndrome de Cushing et races canines prĂ©disposĂ©es La maladie de Cushing chez le chien a deux origines principales. On distingue Le syndrome de Cushing dâorigine hypophysaire rencontrĂ© dans la majoritĂ© des cas 85%. La maladie est provoquĂ©e par une tumeur bĂ©nigne non cancĂ©reuse de lâhypophyse Ă©galement appelĂ©e glande pituitaire petite glande situĂ©e Ă la base du cerveau. Dans ce cas, lâhypophyse sĂ©crĂšte en excĂšs de lâACTH, une hormone qui stimule la production de cortisol par les surrĂ©nales. Le cortisol dans le sang est alors trĂšs Ă©levĂ© La forme surrĂ©nalienne, moins frĂ©quente est dĂ©crite dans 15% des maladies de Cushing chez le chien. On note alors la prĂ©sence dâune tumeur maligne ou bĂ©nigne cancĂ©reuse ou non dâune, ou plus rarement, des deux glandes surrĂ©nales. Cette ces tumeurs est sont Ă lâorigine dâune sĂ©crĂ©tion trĂšs importante de cortisol dans le sang par les surrĂ©nales. Il existe une troisiĂšme forme de maladie de Cushing chez le chien le syndrome de Cushing iatrogĂšne. Il peut apparaĂźtre suite Ă lâutilisation prolongĂ©e ou en Ă forte dose de mĂ©dicaments Ă base de corticoĂŻdes puissants comme la dexamĂ©thasone. Certaines races de chien sont prĂ©disposĂ©es pour la maladie de Cushing sauf pour la forme iatrogĂšne. Cela veut dire que cette affection touche particuliĂšrement certaines races comme les caniches, les boxers, les beagles, les jack russel terriers, les teckels, les labradors, les yorkshire terriers, les boston terriers ⊠Le syndrome atteint les chiens dâĂąge moyen Ă ĂągĂ© de plus de 6 ans. Les tumeurs des surrĂ©nales sont le plus souvent diagnostiquĂ©es chez des animaux de grande taille et ĂągĂ©s en moyenne de 10,5 ans. Le Cushing chez le chat existe-t-il ? Si vous avez un chat, celui-ci peut Ă©galement souffrir dâune maladie de Cushing spontanĂ©e. Cependant, il faut savoir que cette pathologie est trĂšs rare dans cette espĂšce. Elle touche le plus souvent les fĂ©lins ĂągĂ©s dâune dizaine dâannĂ©es. Lâaffection est due dans 80% Ă une tumeur de lâhypophyse et dans 20% des cas Ă une tumeur des surrĂ©nales. Le syndrome iatrogĂšne cause externe liĂ©e Ă un mĂ©dicament est quant Ă lui beaucoup plus frĂ©quent. Cet hypercorticisme du chat fait suite Ă lâadministration dâun traitement Ă base de corticoĂŻdes dĂ©xamĂ©thasone ou de progestatifs acĂ©tate de mĂ©gestrol utilisĂ©s pour arrĂȘter ou prĂ©venir les chaleurs des chattes pilule du chat. Il nâexiste pas de prĂ©disposition de races chez le chat comme nous lâavons Ă©voquĂ© chez le chien. Le Cushing est rare chez le chat mais donne des symptĂŽmes similaires au chien SymptĂŽmes de la maladie de Cushing chez le chien Les chiens atteints dâun syndrome de Cushing peuvent prĂ©senter de nombreux symptĂŽmes. Votre compagnon ne va pas forcĂ©ment manifester tous ces signes cliniques. Vous pouvez retenir que les troubles les plus frĂ©quents dâune maladie de Cushing dans lâespĂšce canine sont les suivants Polyuro-polydispsie PUPD votre animal boit beaucoup et par consĂ©quent urine souvent Polyphagie son appĂ©tit est augmentĂ© Distension abdominale son ventre pend », on parle souvent dâabdomen pendulaire » ObĂ©sitĂ©. HalĂštement respiration avec la gueule ouverte mĂȘme au repos FatigabilitĂ©, lĂ©thargie Amyotrophie faiblesse et fonte des muscles Signes cutanĂ©s alopĂ©cie perte de poils symĂ©trique sur les flancs, pigmentation de la peau, peau fine avec perte dâĂ©lasticitĂ©. BON A SAVOIR Un chien adulte ou ĂągĂ© qui boit et urine beaucoup, avec ou sans appĂ©tit modifiĂ© et qui semble plus fatiguĂ© doit ĂȘtre prĂ©sentĂ© au vĂ©tĂ©rinaire car de nombreuses pathologies sĂ©rieuses peuvent en ĂȘtre la cause ! Ne traĂźnez pas ! Dâautres signes sont Ă©galement possibles Enzymes hĂ©patiques augmentĂ©es mises en Ă©vidence par une prise de sang Augmentation de la taille du foie hĂ©patomĂ©galie Troubles de la reproduction arrĂȘt des chaleurs, diminution de la taille des testicules Signes neurologiques prĂ©sents dans le cas dâune importante tumeur de lâhypophyse appelĂ©e macro-adĂ©nome qui peut appuyer sur des structures avoisinantes du cerveau et empĂȘcher leurs bons fonctionnements. Le chien peut alors manifester des pertes dâĂ©quilibre, des convulsions, changer de comportement ⊠Parmi les symptĂŽmes de la maladie de Cushing chez le chien perte de poils, gros ventre, troubles neurologiques Des complications parfois graves peuvent apparaĂźtre Thrombo-embolies pulmonaires caillots sanguins dans les poumons DiabĂšte Hypertension PancrĂ©atite Infections urinaires, pulmonaires ou cutanĂ©es. Chez le chat, les signes les plus frĂ©quemment observĂ©s sont une polyuro-polydipsie et un diabĂšte sucrĂ© associĂ©. FragilitĂ© cutanĂ©e, perte de poids, alopĂ©cie, poils duveteux, lĂ©thargie et abdomen penduleux font Ă©galement partis des symptĂŽmes de la maladie de Cushing chez le chat. La surveillance de votre animal est essentielle pour repĂ©rer les signes de la maladie. Si votre compagnon manifeste un ou plusieurs de ces symptĂŽmes, nâhĂ©sitez pas Ă APPELER VOTRE VĂTĂRINAIRE TRAITANT ! Lui seul est Ă mĂȘme dâĂ©tablir un diagnostic et le cas Ă©chĂ©ant de prescrire un traitement adaptĂ©. Les complications de la maladie de Cushing peuvent ĂȘtre trĂšs graves, une prise en charge par votre vĂ©tĂ©rinaire est indispensable pour bien soigner votre compagnon. Diagnostic du syndrome de Cushing chez le chien Les signes cliniques sont souvent Ă©vocateurs du syndrome de Cushing. Ils permettent au vĂ©tĂ©rinaire de suspecter la maladie. Mais des examens complĂ©mentaires sont nĂ©cessaires pour confirmer le diagnostic. DiffĂ©rents tests spĂ©cifiques permettent dâĂ©tablir un diagnostic de la maladie de Cushing chez le chien. Pour rĂ©aliser ces examens, votre vĂ©tĂ©rinaire vous demandera de lui confier votre animal pendant quelques heures. Ces tests sont utilisĂ©s pour mettre en Ă©vidence la sĂ©crĂ©tion excessive de cortisol dans le sang. Lâobjectif est de suivre lâĂ©volution cette concentration de cortisol avant et aprĂšs des injections de substances qui vont soit stimuler, soit freiner le fonctionnement des surrĂ©nales. Suivant les rĂ©sultats, le vĂ©tĂ©rinaire pourra en dĂ©duire si les surrĂ©nales fonctionnent normalement ou si le chien souffre dâun tests les plus souvent rĂ©alisĂ©s sont Le test de stimulation Ă lâACTH Le test de freination Ă la dexamĂ©thasone Ă faible dose. Le vĂ©tĂ©rinaire rĂ©alise ensuite dâautres tests pour dĂ©terminer lâorigine de la maladie hypophysaire et surrĂ©nalienne. Rappelez-vous quâil est essentiel pour le vĂ©tĂ©rinaire de dĂ©terminer lâorigine du syndrome pour adapter la prise en charge. Votre vĂ©to peut Ă©galement effectuer dâautres examens complĂ©mentaires Ă savoir Une Ă©chographie abdominale pour visualiser la prĂ©sence dâune tumeur sur une ou les deux glandes surrĂ©nales, vĂ©rifier lâabsence de mĂ©tastases et de complications pancrĂ©atite ou thrombose veineuse. Un scanner ou un IRM du cerveau ou des surrĂ©nales pour mettre en Ă©vidence une tumeur de lâhypophyse ou des surrĂ©nales et dâĂ©ventuelles mĂ©tastases. Traitement de la maladie de Cushing chez le chien Comme nous lâavons Ă©voquĂ© prĂ©cĂ©demment, le traitement du Cushing du chien sera diffĂ©rent selon lâorigine de la maladie. LâĂ©volution de cette affection en lâabsence de mĂ©dication peut entrainer de sĂ©rieuses complications. Une prise en charge mĂ©dicale est indispensable. Dans le cas dâune forme hypophysaire, le vĂ©tĂ©rinaire prescrit un mĂ©dicament Ă base de trilostane Vetoryl. Cette molĂ©cule provoque une diminution de la production de cortisol par les surrĂ©nales. Le traitement est administrĂ© tout au long de la vie de lâanimal. Il nâaboutit pas Ă une guĂ©rison mais permet de maitriser lâĂ©volution de la maladie. Une chirurgie consistant Ă retirer la tumeur prĂ©sente dans lâhypophyse est possible mais il sâagit dâun acte trĂšs complexe effectuĂ© principalement dans les grands centres de rĂ©fĂ©rĂ©. Dans le cas dâune forme surrĂ©nalienne, le traitement de choix est chirurgical. Le vĂ©tĂ©rinaire pratique une exĂ©rĂšse ablation de la tumeur de la surrĂ©nale. Il va sans dire que la maladie de Cushing ne peut pas ĂȘtre soignĂ©e sans traitement, ni par des mĂ©thodes dites naturelles ». Evolution de la maladie et espĂ©rance de vie du chien Lorsque votre animal est sous traitement mĂ©dical, des contrĂŽles rĂ©guliers chez votre vĂ©tĂ©rinaire traitant sont indispensables pour Suivre lâĂ©volution de son Ă©tat de santĂ© Ajuster la posologie du mĂ©dicament Et ainsi limiter les risques dâapparition dâeffets secondaires et de complications. La maladie de Cushing canine est une affection Ă suivre de prĂšs !Au cours de ces visites, le vĂ©tĂ©rinaire contrĂŽle lâĂ©volution des signes cliniques et rĂ©alise diffĂ©rents tests le test de stimulation Ă lâACTH est le plus souvent utilisĂ© pour apprĂ©cier lâefficacitĂ© du traitement. Un premier contrĂŽle est prĂ©conisĂ© 10 jours aprĂšs le dĂ©but de la thĂ©rapie. Si le dosage sâavĂšre efficace, dâautres contrĂŽles seront ensuite programmĂ©s Ă 4 semaines, 12 semaines, puis tous les 3 mois. Si votre animal nâest pas stabilisĂ© des contrĂŽles plus frĂ©quents vous seront proposĂ©s par votre vĂ©tĂ©rinaire. NâhĂ©sitez pas consulter rapidement votre vĂ©tĂ©rinaire traitant si votre chien est trĂšs fatiguĂ© suite Ă la mise en place du traitement, sâil vomit, prĂ©sente de la diarrhĂ©e ou refuse de manger. Il peut sâagir dâeffets secondaires qui nĂ©cessitent un ajustement rapide du traitement. La maladie de Cushing dâorigine hypophysaire est gĂ©nĂ©ralement de bon pronostic lorsque lâanimal est sous traitement mĂ©dical. Ce dernier ne guĂ©rit pas lâanimal malade mais lui permet dâavoir une meilleure qualitĂ© de vie, rĂ©duit lâapparition de complications et augmente son espĂ©rance de vie. Un bon taux de guĂ©rison est remarquĂ© dans les cas de syndrome de Cushing surrĂ©nalien chez le chien traitĂ© chirurgicalement. Une rĂ©mission totale est possible si lâanimal est pris en charge prĂ©cocement. Cependant, le pronostic sâassombrit fortement dans le cas dâune tumeur cancĂ©reuse des surrĂ©nales associĂ©e Ă la prĂ©sence de mĂ©tastases. Vous savez dĂ©sormais que la maladie de Cushing chez le chien ou le chat est une affection qui peut ĂȘtre grave et qui doit ĂȘtre prise en charge prĂ©cocement. Un suivi rĂ©gulier et un traitement adaptĂ© sont indispensables pour prolonger son espĂ©rance de vie et amĂ©liorer sa qualitĂ© de vie. CrĂ©dit photo Dr. Dave Bruyette, Dr. Mark E. Peterson
Lagabapentine est un mĂ©dicament vendu sur ordonnance qui porte Ă©galement le nom de marque Neurontin. Initialement utilisĂ© chez lâhomme, il est Ă©galement utilisĂ© en mĂ©decine vĂ©tĂ©rinaire pour traiter les convulsions et la douleur chronique chez les chiens et les chats. Si votre animal de compagnie sâest vu prescrire de la gabapentine, il est important []
CHOLESTASE ou cholostaseL'Ă©chographie est ici capitale elle permet de sĂ©parer formes obstructives et formes hĂ©patocytaires Clinique IctĂšre il n'est pas toujours prĂ©sent obstacle partiel sur l'arbre foncĂ©es dues aux pigments biliaires et urines mousseuses sels biliaires. Prurit gĂ©nĂ©ralisĂ©. Selles signes de carence en vitamines A, D, E, K. amaigrissement liĂ© Ă la malabsorption. cirrhose souvent une dĂ©couverte fortuite par un rĂ©sultat d'examen complĂ©mentaire. Examens complĂ©mentaires Biologie augmentation de la bilirubine conjuguĂ©e Ă > de 3 mg/L. augmentation des phosphatases alcalines Ă > de 130 u/L. en l'absence de croissance, de grossesse ou de maladie osseuse. augmentation des gamma GT Ă > de 58 u/L. le taux de gamma GT a l'avantage de n'ĂȘtre pas liĂ© au mĂ©tabolisme osseux. mais il n'est pas non plus spĂ©cifique de la cholestase. transaminases normales ou peu Ă©levĂ©es. au besoin recherche d'auto-anticorps antimitochondries, antinuclĂ©aires, ANCA. Imagerie de premiĂšre intention l'Ă©chographie diffĂ©rencie les causes intrahĂ©patiques et extrahĂ©patiques. dans les cause hĂ©patiques les voies biliaires ne sont pas dilatĂ©es en amont. dans les causes extrahĂ©patiques, les voise biliaires sont dilatĂ©es. une bili-IRM prĂ©cisera la nature de l'obstruction.. Imagerie de seconde intention, plus invasive l'Ă©choendoscopie, elle dĂ©tecte bien les lĂ©sions extrahĂ©patiques. Plus rarement biopsie du foie lorsqu'une cholostase intrahĂ©patique est restĂ©e sans et corrĂ©lations Cholestase intrahĂ©patique atteinte hĂ©patocytaire et des canaux biliaires hĂ©patite virale B ou C. hĂ©patite alcoolique. mĂ©dicaments rivaroxaban, .. cholangite biliaire primitive ancienne cirrhose biliaire primitive. cholangite sclĂ©rosante. cholestase rĂ©currente bĂ©nigne cholestase gravidique aprĂšs le 6e mois de grossesse prurit + - ictĂšre. sarcoĂŻdose. cancer primitif du foie ou cancer secondaire du foie. mucoviscidose. Cholestase extrahĂ©patique d'origine obstructive lithiase du cholĂ©doque . cancer du pancrĂ©as . cancer des voies biliaires, cancer de l'ampoule hĂ©patopancrĂ©atique de Vater. pancrĂ©atite chronique. stĂ©nose cicatricielle des voies biliaires. inflammation du sphincter d'Oddi. .Orientation thĂ©rapeutique Traiter la cause en cas d'obstacle extrahĂ©patique, lever l'obstacle. AttĂ©nuer le prurit cholestyramine, 4 Ă 12 grammes par jour. Corriger l'hypoprothrombinĂ©mie vitamine K1 Ă 10mg/mL, 1 am/j. en im pendant 3 j. ______________________________________________________________ cholestyramine Questran, sachets de 4 grammes, 1saX3/j. vitamine K1 Vitamine K1 Roche 10mg/ml, 1 am/j. en im pendant 3 j. CHOLESTASE ou cholostaseL'Ă©chographie est ici capitale elle permet de sĂ©parer formes obstructives et formes hĂ©patocytaires Clinique IctĂšre il n'est pas toujours prĂ©sent obstacle partiel sur l'arbre foncĂ©es dues aux pigments biliaires et urines mousseuses sels biliaires. Prurit gĂ©nĂ©ralisĂ©. Selles signes de carence en vitamines A, D, E, K. amaigrissement liĂ© Ă la malabsorption. cirrhose souvent une dĂ©couverte fortuite par un rĂ©sultat d'examen complĂ©mentaire. Examens complĂ©mentaires Biologie augmentation de la bilirubine conjuguĂ©e Ă > de 3 mg/L. augmentation des phosphatases alcalines Ă > de 130 u/L. en l'absence de croissance, de grossesse ou de maladie osseuse. augmentation des gamma GT Ă > de 58 u/L. le taux de gamma GT a l'avantage de n'ĂȘtre pas liĂ© au mĂ©tabolisme osseux. mais il n'est pas non plus spĂ©cifique de la cholestase. transaminases normales ou peu Ă©levĂ©es. au besoin recherche d'auto-anticorps antimitochondries, antinuclĂ©aires, ANCA. Imagerie de premiĂšre intention l'Ă©chographie diffĂ©rencie les causes intrahĂ©patiques et extrahĂ©patiques. dans les cause hĂ©patiques les voies biliaires ne sont pas dilatĂ©es en amont. dans les causes extrahĂ©patiques, les voise biliaires sont dilatĂ©es. une bili-IRM prĂ©cisera la nature de l'obstruction.. Imagerie de seconde intention, plus invasive l'Ă©choendoscopie, elle dĂ©tecte bien les lĂ©sions extrahĂ©patiques. Plus rarement biopsie du foie lorsqu'une cholostase intrahĂ©patique est restĂ©e sans et corrĂ©lations Cholestase intrahĂ©patique atteinte hĂ©patocytaire et des canaux biliaires hĂ©patite virale B ou C. hĂ©patite alcoolique. mĂ©dicaments rivaroxaban, .. cholangite biliaire primitive ancienne cirrhose biliaire primitive. cholangite sclĂ©rosante. cholestase rĂ©currente bĂ©nigne cholestase gravidique aprĂšs le 6e mois de grossesse prurit + - ictĂšre. sarcoĂŻdose. cancer primitif du foie ou cancer secondaire du foie. mucoviscidose. Cholestase extrahĂ©patique d'origine obstructive lithiase du cholĂ©doque . cancer du pancrĂ©as . cancer des voies biliaires, cancer de l'ampoule hĂ©patopancrĂ©atique de Vater. pancrĂ©atite chronique. stĂ©nose cicatricielle des voies biliaires. inflammation du sphincter d'Oddi. .Orientation thĂ©rapeutique Traiter la cause en cas d'obstacle extrahĂ©patique, lever l'obstacle. AttĂ©nuer le prurit cholestyramine, 4 Ă 12 grammes par jour. Corriger l'hypoprothrombinĂ©mie vitamine K1 Ă 10mg/mL, 1 am/j. en im pendant 3 j. ______________________________________________________________ cholestyramine Questran, sachets de 4 grammes, 1saX3/j. vitamine K1 Vitamine K1 Roche 10mg/ml, 1 am/j. en im pendant 3 j.
LessymptÎmes et traitements de l'échinococcose animale. Le chat et le chien infestés ne présentent pas spécialement de symptÎmes particuliers. Cependant, si l'infestation est trÚs importante, ils risquent de souffrir de diarrhées et de perte de poids, sans pour autant entrainer de conséquences graves.
Comme tout traitement, un antiparasitaire est susceptible de provoquer des troubles plus ou moins importants chez certains individus⊠On entend alors parfois dire que les traitements en question sont trop dangereux ou toxiques ! Comment ne pas prendre de risque inconsidĂ©rĂ© ? Que sont les antiparasitaires ? Ce sont gĂ©nĂ©ralement des mĂ©dicaments sur ordonnance ou dĂ©rogataires » câest-Ă -dire autorisĂ©s Ă la vente sans ordonnance qui permettent de dĂ©barrasser vos animaux des parasites ou dâempĂȘcher quâils ne les atteignent. Comme pour tout mĂ©dicament, leur usage demande de connaĂźtre les effets secondaires, les contre-indications, et les prĂ©cautions dâemploi pour Ă©viter les dangers liĂ©s Ă utilisation inappropriĂ©e. On parle dâinsecticides et de vermifuges pour prĂ©venir ou traiter les infestations par des insectes ou des vers, voire Ă©viter les maladies que ces parasites pourraient transmettre. Les antiparasitaires sont idĂ©alement des produits Ă usage prĂ©ventif, câest-Ă -dire pour Ă©viter Ă vos petits compagnons dâĂȘtre malades et vous Ă©viter dâĂȘtre atteints vous aussi. Comment choisir entre les cides » et les fuges » ? Les -cides » sont les produits qui tuent, mais ici nous ne sommes pas dans le polar, point dâhomicide, nous parlons de parasites ce sont des insectes nuisibles qui sont concernĂ©s utilisation dâinsecticides ou des vers parasites on devrait donc dire vermicides. Ils sont utilisĂ©s pour se dĂ©barrasser des parasites notamment lors dâinfestation ou en zone Ă risque. Les -fuges » sont des produits qui Ă©loignent les parasites des vermifuges pour les vers, ou des insectifuges pour les insectes, catĂ©gorie dans laquelle lâon met Ă©galement les rĂ©pulsifs qui doivent rendre votre animal moins attirant⊠Ils sont utilisĂ©s pour la prĂ©vention et lorsque lâenvironnement nâest pas trop chargĂ© en parasites ou encore si votre animal ne sort pas. Comment ne pas prendre de risque ? Certains peuvent ĂȘtre dangereux dans certains cas, mais il suffit de respecter quelques principes incontournables pour ne pas faire courir de risque Ă vos petits compagnons 1. Votre animal doit ĂȘtre en bonne santĂ© Par exemple, on ne donnera pas dâantiparasitaire systĂ©mique » comme dit votre vĂ©tĂ©rinaire câest-Ă -dire qui agit par lâintermĂ©diaire de tous le corps aux animaux souffrant de maladie rĂ©nale ou hĂ©patique du foie on Ă©vite donc dans ce cas ceux qui sâavalent comme les comprimĂ©s, les liquides et les pĂątes⊠Si votre chien ou votre chat souffre dâune insuffisance rĂ©nale ou hĂ©patique, choisissez plutĂŽt un antiparasitaire en topique », câest-Ă -dire en pipettes. 2. Si votre animal est un chatâ, attention aux antiparasitaires toxiques Si votre animal est un chat, il ne faut pas lui donner dâantiparasitaires contenant des PyrĂ©thrines ou des PyrĂ©thrinoĂŻdes car ils sont toxiques pour lui. En cas de risque faible, vous pouvez lui donner un antiparasitaire naturel » comme Naturlys en pipettes, ou comme Bionature HygiĂšne Intestinale ou Naturlys Bien ĂȘtre intestinal. En cas de risque plus Ă©levĂ© vous pouvez lui choisir le Beaphar Dimethicare en pipettes ou le Vectra Felis 3D, et comme vermifuge le Milbemax Tab ou le Drontal. 3. Si un seul parasite est visĂ© ou que votre animal ne sort pas Ce nâest pas la peine de choisir un insecticide surpuissant si un seul parasite est visĂ© ou que votre animal ne sort pas⊠En revanche, mĂȘme pour un chat dâappartement, le risque existe ! Il faut donc le prĂ©venir, a minima en pĂ©riode de forte activitĂ© des parasites, avec par exemple Effipro, Scalibor, Frontline, Nexgard, Bravecto, Stronghold⊠Selon son espĂšce ou toute lâannĂ©e avec des antiparasitaires naturels ». 4. Si votre animal a un autre traitement en cours On prĂȘte une attention renforcĂ©e au choix de lâantiparasitaire si un autre traitement est en cours par exemple, on nâassocie pas dâantiparasitaires internes ou systĂ©miques » contenant du spinosad comme le Comfortis avec certains mĂ©dicaments bien prĂ©cis utilisĂ©s dans traitements des maladies cardiaques, des cancers ou certains traitements de maladies neurologiques. 5. Si votre animal est sensible ou sâil a une maladie de peau privilĂ©giez les comprimĂ©s Câest Ă©galement la solution si la peau de votre chien ou de votre chat ne tolĂšre aucune application dâinsecticide. Les antiparasitaires en comprimĂ©s sont gĂ©nĂ©ralement des mĂ©dicaments prescrits par votre vĂ©tĂ©rinaire, sur ordonnance mais quelques-uns comme le Drontal vermifuge sont dĂ©rogataires » câest-Ă -dire que lâon peut les obtenir sans prescription Ă©crite. Câest votre vĂ©tĂ©rinaire qui fera le choix de la molĂ©cule la plus intĂ©ressante pour votre animal. Malheureusement, les antiparasitaires insecticides en comprimĂ©s nâont pas dâaction sur les rĂ©actions de la peau aux piqĂ»re ils agissent seulement lorsque la puce ou la tique mord ou pique lâanimal. En cas de Dermatite Allergique aux Piqures de Puces DAPP un produit en pipette sera donc plus intĂ©ressant. 6. Si votre animal a une allergie alimentaire Il faut vĂ©rifier avec votre vĂ©tĂ©rinaire le type dâallergie dont souffre votre animal, car certains produits contiennent des additifs alimentaires Ă base de foie de Porc Bravecto et Credelio ou de bĆuf Nexgard ⊠7. Si votre chien est porteur de la mutation MDR1 Si votre chien est un Colley, Berger Australien, Border Collie⊠et porteur de la mutation MDR1 certains antiparasitaires sont toxiques pour lui. Il est en effet interdit dâutiliser pour ces chiens les antiparasitaires suivants contenant des nĂ©onicotinoides Advantix, Seresto⊠des lactones macrocycliques lâivermectine est le plus connus , mais aussi la moxidectine, la milbĂ©mycine⊠câest Ă dire les produits Milbemax, Program, AdvocateâŠ, l'Ă©modepside Profender et le spinosad Comfortis. Pour les chiens MDR1, on peut en revanche utiliser Nexgard, Bravecto, Scalibor, Stronghold ou encore Drontal⊠8. Si plusieurs animaux habitent chez vous On ne met pas dâantiparasitaires en topique » ou pipettes ou encore spot-on si des risques de toilettage mutuel existent notamment dâun lĂ©chage du chien par le chat et surtout dans les maisons avec plusieurs chats ! Si vraiment vous nâavez pas le choix ou que le produit spot-on est le plus efficace, il faudra sĂ©parer vos animaux, le temps du sĂ©chage, fixĂ© arbitrairement Ă une nuit 8h pour la plupart des produits. 9. Si votre animal est contact avec des enfants Pour les animaux en contact avec des enfants et pour les animaux qui dorment sur le lit, il faut Ă©viter les produits contenant des nĂ©onicotinoĂŻdes il sera alors intĂ©ressant de choisir un antiparasitaire systĂ©mique » sur ordonnance donc prescrit par votre vĂ©tĂ©rinaire comme le Bravecto par exemple. En cette saison qui voit revenir un risque accru dâinfestation par des parasites en tout genre pour nos chiens et chats, vous savez maintenant quelles prĂ©cautions prendre. Utilisez Ă la fois des antiparasitaires externes ET des vermifuges, mais pas en mĂȘme temps, et sâil vous reste des doutes, nâhĂ©sitez pas Ă nous poser vos questions !
Parceque les cellules cancéreuses ont un taux élevé de chiffre d'affaires, des niveaux LDH augmentent en raison de cellules détruites. Tests de LDH souvent sont classés chez les patients cancéreux dans le cadre des soins de suivi pour voir si les traitements fonctionnent. Parce que la LDH se trouve dans les reins, le foie, muscle
petit problÚme de patte Mon shetland boßte depuis hier, de sa patte arriÚre droite,;J'ai bien regardé, je croyait quelle ava ... Par le 24/04/2015 - 06h42 ProblÚme de peau chat Bonjour à tous, je viens vers la communauté car le chat de ma copine possÚde un sale "truc" sur le d ... Par nounou45 le 22/11/2014 - 08h18 problÚmes de pattes Bonjour,Mon chien est un yorkshire de 13 ans. RéguliÚrement en hiver, il a des petits abcÚs douloure ... Par chanelle22 le 03/02/2012 - 14h19 cancer des testicules chez le chien Mon chien est un yorkshire et a 13 ans. Lors d'une visite chez le vétérinaire pour un problÚme aux p ... Par pierredelune le 23/02/2012 - 09h32 tumeur mamaire Bonsoir a tous j avait une caniche adorable grassouillet et en forme a part quel avait une boule de ... Par le 20/04/2013 - 02h39
Aujourdhui, en France, le taux de survie cinq ans aprĂšs le diagnostic d'un lymphome varie de 50 Ă 90 %, selon le type de lymphome et l'Ăąge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans aprĂšs un lymphome est d'environ 90 %. Chez les adultes, il est d'environ 85 % pour les lymphomes indolents et la maladie de Hodgkin, par exemple
Auteur Dr. E. Vibert, ChirurgienLe traitement du CHC est indispensable sous peine d'une Ă©volution toujours fatale. Il doit cependant tenir compte de la cause et de la gravitĂ© de la maladie hĂ©patique sous-jacente. On cherche toujours Ă traiter parallĂšlement la cause de la maladie hĂ©patique si ce traitement existe et qu'il est envisageable. C'est la gravitĂ© de la maladie hĂ©patique sous-jacente, Ă©valuĂ©e par le score de CHILD et/ou de MELD, et l'extension du cancer qui vont dicter les possibilitĂ©s thĂ©rapeutiques. Les moyens thĂ©rapeutiques employĂ©s contre le CHC sont la transplantation hĂ©patique, la chimioembolisation, la destruction locale, la radiothĂ©rapie, la rĂ©section chirurgicale et la chimiothĂ©rapie. La transplantation Le meilleur traitement du CHC est de maniĂšre quasi-certaine la greffe d'un nouveau foie, car cela traite en mĂȘme temps la maladie cancĂ©reuse et sa cause, la cirrhose. Les limites de ce traitement sont celles de la faible disponibilitĂ© des greffons hĂ©patiques environ 1200 par an pour toute le France. Dans ce contexte de pĂ©nurie d'organe, des rĂšgles d'attribution des greffons pour les patients porteurs d'un carcinome hĂ©patocellulaire ont Ă©tĂ© Ă©tablies afin que ces opĂ©rations aient de bon rĂ©sultats, identiques Ă ceux des malades transplantĂ©s pour cirrhose mais sans CHC. Des critĂšres internationaux dĂ©finissent les conditions d'attribution d'un greffon hĂ©patique aux patients atteints de CHC sur cirrhose. Les "critĂšres de Milan" ont prĂ©valu jusqu'Ă 2012. Ils prĂ©voient qu'une transplantation hĂ©patique est autorisĂ©e si un malade prĂ©sente 2 ou 3 nodules dont le plus gros fait au maximum 3 centimĂštres, ou 1 nodule unique d'au maximum 5 centimĂštres. Si ces critĂšres sont confirmĂ©s par l'analyse histologique du foie malade retirĂ© foie explantĂ©, le risque de dissĂ©mination tumorale en dehors du foie est extrĂȘmement faible et le taux de survie des patients 10 ans aprĂšs la transplantation est de l'ordre de 60 Ă 70%. En 2012, de nouveaux critĂšres d'attribution de greffons pour les malades ayant un CHC ont Ă©tĂ© mis en place. Ces critĂšres permettent d'attribuer un greffon Ă un patient ayant 1 nodule mesurant jusqu'Ă 6 cm de diamĂštre, ou 4 nodules de moins de 3 cm si le taux d'alphafoetoprotĂ©ine est infĂ©rieur Ă 100 ng/ml. Le risque de la transplantation hĂ©patique pour CHC est liĂ© Ă la nĂ©cessitĂ© d'attendre un greffon souvent plusieurs mois. Pendant cette attente, la maladie peut progresser et le malade peut sortir des critĂšres de la transplantation, il est donc nĂ©cessaire de traiter le malade en liste d'attente afin de ralentir la progression du cancer. Il est parfois possible de diminuer le temps d'attente en proposant au malade une alternative Ă la transplantation hĂ©patique "classique" transplantation d'un hĂ©mifoie hĂ©mifoie issu d'un don intrafamilial greffe Ă donneur vivant, ou hĂ©mifoie issue d'un greffon de donneur dĂ©cĂ©dĂ© partagĂ© entre deux receveurs, transplantation d'un foie prĂ©levĂ© chez un donneur Ă cĆur arrĂȘtĂ©, un donneur anti-Hbs positif ou porteur d'une neuropathie amyloide. La chimioembolisation C'est une injection de chimiothĂ©rapie par voie artĂ©rielle qui exploite le caractĂšre hypervasculaire du CHC. Cette injection de chimiothĂ©rapie est effectuĂ©e directement dans l'artĂšre hĂ©patique que l'on atteint par l'aorte en faisant progresser sous contrĂŽle radiologique un cathĂ©ter introduit au pli de l'aine, dans l'artĂšre fĂ©morale. L'injection de chimiothĂ©rapie est associĂ©e Ă l'injection d'un produit graisseux et hydrophobe, le lipiodol, qui se mĂ©lange Ă la chimiothĂ©rapie et se fixe prĂ©fĂ©rentiellement au niveau des cellules cancĂ©reuses. Par ailleur, le lipiodol a la particularitĂ© d'ĂȘtre visible sur les clichĂ©s radiologiques, c'est un produit radio-opaque. Cette caractĂ©ristique permet d'Ă©valuer l'efficacitĂ© du traitement plus un nodule a fixĂ© » le lipiodol, plus il est spontanĂ©ment visible au scanner et plus le traitement est efficace. Chez les patients ayant un fonctionnement hĂ©patique correct CHILD A et/ou MELD<10, cette injection est associĂ©e Ă une embolisation obstruction temporaire de l'artĂšre hĂ©patique elle-mĂȘme ou des branches qui vascularisent la tumeur. Cette obstruction temporaire est effectuĂ©e avec des Ă©ponges microscopiques qui se dĂ©litent ensuite en 4 Ă 5 jours. Son intĂ©rĂȘt est d'Ă©viter le lavage » du produit de chimiothĂ©rapie par le flux sanguin pour en augmenter encore l'efficacitĂ©. L'embolisation artĂ©rielle n'est pas rĂ©alisĂ©e si le fonctionnement hĂ©patique est trop dĂ©gradĂ©, s'il existe une obstruction de la veine porte ou si l'artĂšre hĂ©patique est dĂ©jĂ abĂźmĂ©e par des traitements prĂ©cĂšdents. Dans ce cas, on effectue l'injection de chimiolipiodol sans embolisation. Enfin, l'insuffisance rĂ©nale grave est une contre-indication Ă la rĂ©alisation du traitement lui-mĂȘme car l'injection d'iode, qui est nĂ©cessaire mĂȘme pour le chimiolipiodol sans embolisation », est dangereuse pour les reins. La chimioembolisation est trĂšs frĂ©quemment rĂ©alisĂ©e au Centre HĂ©pato-Biliaire oĂč les radiologues ont une grande expĂ©rience de cette procĂ©dure. Cette intervention nĂ©cessite une hospitalisation de 4 Ă 5 jours, temps nĂ©cessaire pour que l'artĂšre se rĂ©permĂ©abilise. Ce traitement peut ĂȘtre responsable de fiĂšvre et de douleur modĂ©rĂ©e au niveau du foie avec parfois une augmentation des taux sanguins de ASAT et ALAT. GrĂące Ă une prise en charge spĂ©cifique de la douleur, ces effets secondaires sont bien tolĂ©rĂ©s et disparaissent spontanĂ©ment. L'efficacitĂ© de ce traitement est Ă©valuĂ©e par un scanner et/ou une IRM Ă 1 mois aprĂšs l'intervention. Sur ce scanner, on Ă©value la fixation du lipiodol » au niveau du ou des nodules et la persistance ou non d'une hypervascularisation du CHC. L'intensitĂ© de la fixation est corrĂ©lĂ©e Ă l'efficacitĂ© du traitement. Un taux d'AFP en baisse, s'il Ă©tait Ă©lĂ©vĂ© avant le traitement, est aussi une preuve d'efficacitĂ© du traitement. La chimioembolisation peut-ĂȘtre rĂ©alisĂ©e dans un programme d'attente de la transplantation ou comme traitement unique chez un patient qui ne relĂšve pas ou pas encore de la chirurgie - patient ĂągĂ©, ou prĂ©sentant des tumeurs trop nombreuses pour la transplantation. Ce traitement peut-ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ© plus de 10 fois avec des rĂ©sultats individuels parfois trĂšs satisfaisants. La destruction locale Les procĂ©dĂ©s de destruction locale sont la radiofrĂ©quence pour les tumeurs de moins de 2 cm et la destruction par micro-ondes pour les tumeurs de 2 Ă 4 cm. La radiofrĂ©quence est un traitement local de destruction du CHC. Ce traitement consiste Ă introduire, le plus souvent par ponction cutanĂ©e, une aiguille au bout de laquelle se dĂ©ploient des aiguilles trĂšs fine sous la forme d'un palmier. Ces aiguilles sont dĂ©ployĂ©es dans la tumeur et permettent sa nĂ©crose thermique par l'application d'un courant Ă©lectrique interne. La destruction par micro-ondes consiste aussi Ă ponctionner la tumeur avec une aiguille afin dâappliquer en son centre une chaleur transmission de micro-ondes. Cette technique est plus rapide et plus puissante que la radiofrĂ©quence et permet de dĂ©truire de plus grosses tumeurs. Au Centre HĂ©pato-Biliaire, ces traitements sont effectuĂ©s au bloc opĂ©ratoire sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale par les chirurgiens et non pas par les radiologues, comme dans beaucoup d'autres centres. Ils nĂ©cessitent une bonne visibilitĂ© de la tumeur sous Ă©chographie. Exceptionnellement, si la tumeur est difficile d'accĂšs ou si elle est peu visible en Ă©chographie, ces traitements peuvent-ĂȘtre rĂ©alisĂ©s Ă l'aide d'un scanner, au service de radiologie. Les chirurgiens se dĂ©placent alors pour faire ce traitement en collaboration Ă©troite avec les radiologues et les anesthĂ©sistes. Ce traitement ne peut pas ĂȘtre rĂ©alisĂ© si le CHC dĂ©passe 4 cm et surtout s'il existe plus de 2 nodules. Les autres contre-indications Ă ce traitement sont l'ascite, la prĂ©sence d'une dilatation des voies biliaire, ou un taux de plaquettes infĂ©rieur Ă 50 000/ml. L'efficacitĂ© du traitement est Ă©valuĂ©e par l'imagerie et l'Ă©volution du taux d'alphafoetoprotĂ©ine AFP s'il Ă©tait Ă©levĂ© avant le traitement. C'est le scanner, l'IRM ou encore l'Ă©chographie qui permettent d'Ă©valuer la persistance ou non d'une vascularisation du CHC afin d'apprĂ©hender la vitalitĂ© » du cancer. Le principal avantage de la chirurgie par rapport Ă ces procĂ©dĂ©s de destruction locale est la possibilitĂ© d'emporter autour du cancer une marge de foie sain» dans lequel on peut trouver des cellules cancĂ©reuses microscopiques. La prĂ©sence de ces cellules cancĂ©reuse est d'autant plus frĂ©quente que le cancer est gros. Donc, il est probable que la destruction locale soit aussi efficace que la chirurgie pour les tumeurs infĂ©rieures Ă 2 cm oĂč le risque d'extension microscopique dans le foie en pĂ©riphĂ©rie de la tumeur est trĂšs faible. En revanche, pour des tumeurs supĂ©rieures Ă 2 cm, la chirurgie fait mieux que la destruction locale. Cependant, la chirurgie hĂ©patectomie sur cirrhose prĂ©sente pour le patient un risque supĂ©rieur Ă la destruction locale, surtout si elle emporte beaucoup de foie sain ». De fait, c'est la localisation du cancer sur le foie et lâĂ©tat gĂ©nĂ©ral des patients qui vont faire dĂ©cider dâune hĂ©patectomie ou une destruction locale. Finalement, l'hĂ©patectomie est rĂ©alisĂ©e le plus souvent pour des tumeurs superficielles alors que les destructions locales sont rĂ©servĂ©es aux tumeurs plus profondes de moins de 3 cm chez les patients fragiles. La radiothĂ©rapie externe La radiothĂ©rapie par voie externe est une alternative Ă la destruction locale du CHC unique de moins de 3 cm, surtout si la maladie est situĂ©e dans la partie haute du foie. Cette radiothĂ©rapie sâeffectue en plusieurs sĂ©ances. Pour les patients suivis au Centre HĂ©pato-Biliaire, cette radiothĂ©rapie est le plus souvent effectuĂ©e Ă lâInstitut Gustave Roussy. La rĂ©section chirurgicale hĂ©patectomie La rĂ©section chirurgicale du CHC qui emporte au moins 2 cm de marge de foie sain » est un traitement trĂšs efficace du CHC. Les dangers de ce traitement sont principalement liĂ©s Ă l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral des patients et surtout Ă leur fonction hĂ©patique. Pour pouvoir supporter une rĂ©section de foie cirrhotique hĂ©pactectomie sur cirrhose, les malades doivent avoir un bon fonctionnement cardiaque et respiratoire, et un fonctionnement hĂ©patique quasi-normal score de CHILD A, score de MELD infĂ©rieur Ă 10. Chez des patients sĂ©lectionnĂ©s, la chirurgie, de prĂ©fĂ©rence sous coelioscopie chirurgie mini-invasive, apporte les meilleurs rĂ©sultats aprĂšs la transplantation dans le traitement du CHC supĂ©rieur Ă 3 cm. La chimiothĂ©rapie intra-veineuse ou orale Les chimiothĂ©rapies intra-veineuses classiques systĂ©miques, proposĂ©es depuis plusieurs annĂ©es, se sont montrĂ©es peu efficaces contre le CHC. Outre la particularitĂ© tumorale, c'est souvent la maladie hĂ©patique sous-jacente qui imposait de faibles dosages et donc une faible efficacitĂ©. Depuis 2007, de nouvelles molĂ©cules ont fait leur apparition dans l'arsenal thĂ©rapeutique contre le CHC. Ce sont des traitements ciblĂ©s ils agissent sur des rĂ©cepteurs tumoraux spĂ©cifiques du cancer pour empĂȘcher notamment le dĂ©veloppement de micro-vaisseaux qui alimentent le cancer et permettent son dĂ©veloppement. Ces nouveaux mĂ©dicaments, appelĂ©s anti-angiogĂ©niques, se prennent par voie orale et ont montrĂ© leur efficacitĂ© chez des patients ne rĂ©pondant plus Ă la chimioembolisation et ayant une cirrhose avec un bon fonctionnement hĂ©patique CHILD A. Actuellement, câest le SorafĂ©nib Nexavar© qui est le mĂ©dicament le plus efficace.
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