depuisun mois jai la langue blanche et la gorge qui pique, et la voix enrouée parfois associé à une toux. quest ce que quil marrive. Reply. Dr. Albert Hauteville 11 mai 2015 at 12:20. tous ces symptomes sont ceux du RGO. Reply. Rey 30 avril 2017 at 13:36. Bonjour Docteur, Ma fille de 6 ans et demi a un reflux qui lui donne des remontées acides dans la gorge, des caries,
Qu’est-ce qu’un enrouement et comment survient-il ? L'enrouement est une altĂ©ration de la voix appelĂ©e dysphonie. En cas d'enrouement ou dysphonie, la voix est enrouĂ©e, rauque, Ă©raillĂ©e, Ă©teinte c'est l'extinction de voix... Ce trouble de la voix peut ĂȘtre dĂ» Ă  un dysfonctionnement ou une lĂ©sion d’une ou des deux cordes vocales ; une affection touchant le larynx. Le plus souvent, avoir la voix enrouĂ©e est un symptĂŽme banal et sans gravitĂ©, qui dure moins d’une semaine. S’il persiste au-delĂ , un examen mĂ©dical est indiquĂ© pour rechercher sa cause. Les diffĂ©rents types d’enrouement et leurs causes On distingue deux types de dysphonie ou voix enrouĂ©e, qui se diffĂ©rencient notamment par leur origine. Les enrouements dits "aigus" Ce sont les plus frĂ©quents et ils sont bĂ©nins. La voix est enrouĂ©e ou Ă©teinte extinction de voix durant quelques jours, au cours d'une infection ORL ou aprĂšs un traumatisme du larynx. Une infection ORL C’est la premiĂšre cause de dysphonie. Il s'agit d'une laryngite, le plus souvent virale mais parfois bactĂ©rienne, responsable d’une inflammation passagĂšre des cordes vocales. Un traumatisme du larynx et/ou des cordes vocales Il est liĂ© par exemple Ă  une intubation introduction d’un tube trĂšs fin dans la , par la bouche ou une narine, notamment au cours d’une intervention chirurgicale. Les enrouements dits "chroniques" La voix est enrouĂ©e durant plusieurs semaines en l'absence de traitement et l'enrouement peut ĂȘtre dĂ» Ă  divers problĂšmes. Le surmenage ou "malmenage" vocal C'est la cause la plus courante de dysphonie chronique. Le surmenage vocal survient chez des personnes qui parlent ou chantent beaucoup et "forcent sur leur voix" ex. enseignants, chanteurs. Une tumeur bĂ©nigne nodule, , granulome des cordes vocales Le surmenage vocal prolongĂ© est responsable de l'apparition de nodules sur les cordes vocales problĂšme frĂ©quent chez les enseignants, chanteurs.... La survenue d'un polype ou d'un granulome est plus rare. Une laryngite chronique Elle est liĂ©e Ă  une irritation ou inflammation chronique du larynx, ayant par exemple pour origine la consommation de tabac, l’abus d’alcool, l’inhalation de vapeurs toxiques, des infections ORL rĂ©pĂ©tĂ©es, un reflux gastro-Ɠsophagien RGO acide. Une ƓdĂ©mateuse du larynx En cas d'hypothyroĂŻdie, le larynx et les cordes vocales sont infiltrĂ©s et Ă©paissis et la voix est rauque. Une malformation ou lĂ©sion congĂ©nitale du larynx Elle peut ĂȘtre Ă  l’origine d’un enrouement chronique chez le nourrisson. Une paralysie du larynx et des cordes vocales Le plus souvent, la voix enrouĂ©e correspond Ă  une anomalie du mouvement d’une seule corde. Si les deux sont atteintes, des difficultĂ©s Ă  respirer et Ă  avaler apparaissent, en plus de la type de paralysie est liĂ© Ă  une atteinte des nerfs commandant les muscles du larynx et des cordes vocales. Ces derniers peuvent ĂȘtre lĂ©sĂ©s lors d’une chirurgie thyroĂŻdienne traitant par exemple d'un cancer de la thyroĂŻde, lors d'une chirurgie concernant les organes du thorax Ɠsophage, cƓur, poumons, etc., au cours d'une maladie touchant ces mĂȘmes organes ou suite Ă  une maladie neurologique sclĂ©rose en plaques, maladie de Parkinson. Dans 10 Ă  30 % des cas, la cause de la paralysie reste inconnue malgrĂ© un bilan mĂ©dical complet. La dysphonie associĂ©e, survenue en gĂ©nĂ©ral brutalement, guĂ©rit spontanĂ©ment. On parle alors de "paralysie laryngĂ©e a frigore". Un cancer du larynx Le cancer du larynx ou des voies aĂ©rodigestives supĂ©rieures peut survenir notamment en cas de forte tabagisme souvent associĂ© Ă  une consommation d'alcool. En cas d’anomalie de la voix Toute anomalie de la voix, voix enrouĂ©e, rauque, Ă©teinte extinction de voix ..., qui ne disparaĂźt pas en quelques jours, notamment chez un fumeur, doit conduire Ă  un examen ORL.
Plusieursfemmes sur ce forum estiment que l'une des causes reliĂ©s Ă  la langue qui brĂ»le serait un haut taux d'aciditĂ© provenant de l'oesophage ou de l'estomac. J'ai l'impression qu'elles disent La langue est un bon indicateur de la santĂ© de la personne. Parmi les symptĂŽmes de la langue Ă©voquĂ©s par les patients, on note une sensation de brĂ»lure ou de langue qui pique. Est-ce une simple manifestation d’un stress, un cancer de la langue ou une autre pathologie ?IstockLangue qui pique et si c’était le stress ? Parmi les facteurs en cause chez les personnes qui ont la langue qui pique, on peut trouver une mycose buccale mauvaise santĂ© des dents, hygiĂšne buccodentaire insuffisante, personnes immunodĂ©primĂ©es, consĂ©quence de certains traitements, un cancer de la langue, le tabagisme, une mycose, mais aussi le stress. Le stress peut en effet donner lieu Ă  des aphtes, un psoriasis de la langue, un lichen, de l’herpĂšs buccal ou la perte des papilles Ă  certains endroits de la langue. Dans ce dernier cas, on parle alors de langue gĂ©ographique ». Ces zones sans papilles prennent un aspect rouge et sont hypersensibles aux Ă©pices, Ă  la chaleur, provoquant des picotements Ă  l’instar des aphtes, du psoriasis ou de l’ qui pique stress, cancer, mycose... quel traitement ? La langue peut ĂȘtre le siĂšge de multiples affections. De la plus bĂ©nigne Ă  la plus grave. C’est pourquoi il est conseillĂ© de consulter son mĂ©decin ou son dentiste en cas de symptĂŽmes inhabituels Ă  la langue. Selon la cause identifiĂ©e stress, cancer, reflux gastrique, candidose buccale, tabagisme, il adaptera le traitement et prodiguera des conseils pour l’hygiĂšne buccodentaire, la santĂ© des dents et des gencives, de mĂȘme que pour la gestion du NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă  la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.
Lalangue qui brule et qui pique 30 Juin 2020 EN SAVOIR PLUS >>> Ces derniers sont frĂ©quents, mais partent d'eux-mĂȘmes en une Ă  deux semaines sans laisser de cicatrices.Dans tous les cas, une langue d'aspect anormal doit amener Ă  consulter.Il peut ĂȘtre la cause de
Dossier d'Odonto-Stomatologie HomĂ©opathique. L'HomĂ©opathie Bucco-Dentaire. Par le Dr Christian Garcia. LES STOMATODYNIES Le traitement homĂ©opathique Les douze remĂšdes principaux Arsenicum album * Argentum nitricum * Calcarea carbonica * Causticum * Lachesis * Mercurius solubilis * Natrum muriaticum * Nux vomica * Phosphorus * Pulsatilla * Staphysagria * Thuya. LES STOMATODYNIES Les stomatodynies ou encore les glossodynies sont des " souffrances " ressenties dans la bouche ou au niveau de la langue, sans que ces termes n'en prĂ©cisent la nature ou la cause. Depuis une vingtaine d'annĂ©es, il semble que ces affections douloureuses soient de plus en plus frĂ©quentes, ce qui embarrasse Ă  l'Ă©vidence le praticien "classique" et traduisent une sorte de mal vivre. Durant de nombreuses annĂ©es, on parlait essentiellement de glossodynies, car la localisation linguale est de loin la plus trĂšs frĂ©quente. Mais d'autres localisations, comme la gencive, les lĂšvres, le palais, voire des dents le plus souvent saines, justifient le terme plus gĂ©nĂ©rique de stomatodynies. On trouve quelquefois le terme de stomatopyrosis, mais ce mot n’exprime qu’une rĂ©alitĂ© limitĂ©e, la sensation de brĂ»lure est certes trĂšs frĂ©quente, mais elle n’est pas exclusive. Le diagnostic de glossodynie sera Ă©voquĂ© lorsque plusieurs Ă©lĂ©ments sont rĂ©unis chez le mĂȘme malade D'abord un contexte dĂ©pressif, plus ou moins important, parfois masquĂ© par le comportement du patient, mais indubitable. L'absence d'une cause locale expliquant la douleur ce qui suppose que toutes les investigations habituelles ont Ă©tĂ© conduites convenablement. Il s'agit donc d'une affection qu'il convient de classer logiquement parmi les maladies psycho-somatiques, mĂȘme si l'expĂ©rience montre qu'il faut bien se garder de le dire aux malades. L'histoire de ces malades est Ă  peu prĂšs la mĂȘme. Le plus souvent, Ă  la suite de soins dentaires banals, ou aprĂšs une avulsion, ou encore aprĂšs la pose d'une prothĂšse, ils ont ressenti une douleur localisĂ©e, d'abord Ă©pisodique, puis de plus en plus frĂ©quente. Ils interprĂštent cette douleur comme une consĂ©quence des derniers soins et consultent leur dentiste, qui reste perplexe par l'absence d'une lĂ©sion Ă©vidente, et qui souvent a le tort de minimiser ce problĂšme en affirmant que "ça passera tout seul", "que c'est psychique". Et comme il faut bien prescrire quelque chose, on utilise successivement divers mĂ©dicaments bains de bouche, antalgiques, anti-inflammatoires, corticothĂ©rapie locale, etc... Or, comme il s'agit de malades dĂ©pressifs, facilement anxieux, donc "en attente d'une rĂ©ponse", ils ressentent ces Ă©checs thĂ©rapeutiques comme la certitude d'une maladie plus grave et consultent plusieurs praticiens. La rĂ©pĂ©tition des Ă©checs malgrĂ© la diversitĂ© des traitements renforce leur conviction et Ă  la longue apparaĂźt une vĂ©ritable cancĂ©rophobie, elle-mĂȘme net facteur d'aggravation. Le "portrait-type" de ces malades correspond le plus souvent Ă  des adultes d'Ăąge mĂ»r, ou Ă  des vieillards, avec une plus grande frĂ©quence chez les femmes, aprĂšs leur mĂ©nopause. Tous ont en commun un contexte dĂ©pressif trĂšs net, expliquĂ© par les avatars de la vie et notamment par un deuil rĂ©cent du conjoint, ou d'un parent proche, ou des soucis financiers ou des difficultĂ©s professionnelles chĂŽmage, retraite anticipĂ©e ou familiales veuvage, sĂ©paration..., etc... Le cas le plus frĂ©quent est celui d'une femme d'Ăąge mĂ»r, veuve depuis quelques semaines ou quelques mois, qui se retrouve seule avec son chagrin, ses angoisses pour l'avenir, avec peur de la solitude, notamment lorsque le soir arrive. La douleur est trĂšs variable d'un patient Ă  un autre sensation de brĂ»lure trĂšs souvent, ou de cuisson stomatopyrosis, de plaie Ă  vif, ou de picotements, de fourmillements, de coupures, ou de gonflement, d'induration, de morsure. L'intensitĂ© est trĂšs difficile Ă  apprĂ©cier au dĂ©but, la douleur est trĂšs discrĂšte, mais sa persistance incite Ă  la consultation. Ce n'est qu'ensuite, et surtout aprĂšs les Ă©checs thĂ©rapeutiques, que le patient somatise davantage, parvenant Ă  une vĂ©ritable fixation phobique et obsĂ©dante. L'horaire est trĂšs variable, mais il y a une vĂ©ritable aggravation crĂ©pusculaire, surtout chez les personnes vivant seules, avec, et c'est un point important, disparition quasi-totale durant le sommeil, sauf exception, notamment chez des insomniaques. Les symptĂŽmes concomitants sont Ă©galement trĂšs variables d'un sujet Ă  un autre sĂ©cheresse buccale ou hypersalivation, parfois apparition d'une salive Ă©paisse, dysgueusies, larmoiement, moiteur des extrĂ©mitĂ©s. LĂ  se pose le problĂšme du diagnostic diffĂ©rentiel avec un syndrome de Gougerot-Sjögren, trĂšs frĂ©quent chez les mĂȘmes malades ou encore celui des hyposialies d'origine mĂ©dicamenteuse antidĂ©presseurs, somnifĂšres.... La consultation homĂ©opathique lors d'une stomatodynie La consultation dans ce cas prĂ©cis n'est pas fonciĂšrement diffĂ©rente de celle de toute autre affection. Mais le patient est diffĂ©rent dans la mesure oĂč la dĂ©pression dominant, l'attente est plus exigeante. Ce patient, dans l'immense majoritĂ© des cas, a dĂ©jĂ  consultĂ© plusieurs praticiens et il a le sentiment "qu'on ne le comprend pas, qu'on ne l'Ă©coute pas, qu'on le traite de fou ou de malade imaginaire". Le praticien homĂ©opathe sait Ă©couter, du moins en principe. D'ailleurs certains mĂ©disants attribuent les succĂšs thĂ©rapeutiques de l'homĂ©opathie justement Ă  la qualitĂ© d'Ă©coute. Comme si cela suffisait !!! Et pourquoi eux-mĂȘmes n'Ă©coutent-ils pas leurs patients ? Combien de fois entendons-nous, lorsque le patient exprime un signe curieux, nĂ©gligĂ© par les praticiens prĂ©cĂ©dents "Mais je l'ai dit au Docteur, il m'a dit que cela n'avait aucun intĂ©rĂȘt!!". Bien que les signes de dĂ©pression dominent, le chirurgien-dentiste doit bien se garder de les aborder en premier lieu. Il faut d'abord, et c'est trĂšs important, commencer Ă  examiner la bouche, Ă  la recherche d'une cause Ă©ventuelle mais rĂ©elle jusque-lĂ  non dĂ©celĂ©e. Puis il faut noter tout ce que ressent le malade, notamment les sensations, les signes originaux, les modalitĂ©s, tout cet ensemble de symptĂŽmes ou de signes trop souvent nĂ©gligĂ©s par les classiques, dans la mesure oĂč leur connaissance ne guide pas la thĂ©rapeutique. Alors que les homĂ©opathes savent combien ils sont prĂ©cieux puisqu'ils caractĂ©risent, et donc valorisent, l'individualisation du remĂšde semblable. Ensuite, il reste nĂ©cessaire de rechercher les signes et symptĂŽmes gĂ©nĂ©raux avec leurs modalitĂ©s, dont climatiques. Enfin, aprĂšs cette longue pĂ©riode, le patient a compris qu'enfin quelqu'un s'intĂ©resse vraiment Ă  leur cas. Ils sont alors en confiance et on peut alors aborder les signes psychiques et les raisons de leur dĂ©pression. Le contexte psychique prĂ©cĂ©dant la douleur est trĂšs important Voici deux cas schĂ©matisĂ©s, mais correspondant Ă  la rĂ©alitĂ©. Premier tableau Voici une femme d'une soixantaine d'annĂ©es, veuve depuis deux ans = dĂ©cĂšs du conjoint d'un cancer. Avant ce deuil, cette femme prĂ©sentait dĂ©jĂ  quelques troubles divers kyste de l'ovaire gauche, fibrome utĂ©rin, fissures et polypes anaux, troubles digestifs Ă  type de ballonnement, de constipation chronique avec selles dures et sĂšches, etc... Tout cela traitĂ© normalement. Quelques semaines aprĂšs le dĂ©cĂšs de son mari, elle a ressenti une vague douleur brĂ»lante au niveau de la langue. D'abord au niveau d'une dent de sagesse enlevĂ©e deux ans plus tĂŽt, puis Ă  la pointe de la langue, avec une sensation que des papilles sont enflammĂ©es. Elle a consultĂ© son dentiste, qui n'a rien trouvĂ© de prĂ©cis et lui a prescrit un bain de bouche antifongique, Ă  tout hasard. Et puis cette douleur, vague au dĂ©but, est devenue plus prĂ©cise, revient souvent et cela l'inquiĂšte, d'autant plus que tous les mĂ©dicaments n'y ont rien changĂ©. Et alors une idĂ©e s'insinue dans ses pensĂ©es, au point de devenir obsessionnel et s'il s'agissait, comme pour son mari, d'un cancer qu'on ne peut encore diagnostiquer ? L'angoisse s'installe, le mal empire. Pour un praticien homĂ©opathe, il est Ă©vident que le remĂšde est ici THUYA, dont plusieurs signes existaient dĂ©jĂ  auparavant. Le deuil a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment Ă©tiologique supplĂ©mentaire Ă  l'origine de la somatisation la plus rĂ©cente. La persistance de la douleur, son aggravation mĂȘme, les Ă©checs thĂ©rapeutiques malgrĂ© la qualitĂ© des praticiens consultĂ©s, tout cela explique la cancĂ©rophobie et les idĂ©es fixes qui aggravent la dĂ©pression et l'angoisse. Dans ce cas prĂ©cis, THUYA est LE remĂšde semblable, sa matiĂšre mĂ©dicale rĂ©unit tous les signes et symptĂŽmes de la malade, aussi sur le plan psychique, que gĂ©nĂ©ral ou local. Il est prescrit seul, en moyenne dilution. DeuxiĂšme tableau Encore une femme d'environ soixante ans, grande, mince, qui vient consulter pour une douleur brĂ»lante au niveau de la langue, comme une plaie brĂ»lante, avec sensation de sĂ©cheresse de la bouche malgrĂ© une salive abondante, gingivorragies au moindre contact, perte du goĂ»t des aliments, goĂ»t salĂ© frĂ©quent. Par ailleurs, cette femme est trĂšs sensible au froid, s'enrhume facilement par le moindre froid bien qu'elle ne supporte pas la chaleur confinĂ©e. On note une tendance Ă  la sĂ©cheresse des muqueuses, notamment des lĂšvres qui sont fissurĂ©es, une constipation chronique sans besoins, avec des selles sĂšches. Elle se dit facilement fatiguĂ©e, notamment le matin vers 10 h. PlutĂŽt triste, aimant et recherchant la solitude, ne dĂ©sirant pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©e lorsqu'elle est seule, irritable lorsqu'on cherche Ă  la consoler. Les premiĂšres manifestations de la douleur remontent Ă  environ deux ans, quelques semaines aprĂšs qu'elle eut assistĂ© Ă  un accident de la route, qui l'a profondĂ©ment choquĂ©e sur le moment, sensation de dĂ©faillance, constriction de l'Ɠsophage, palpitations, angoisse. Dans un tel cas, lui aussi schĂ©matisĂ©, deux remĂšdes se singularisent D'abord = IGNATIA sur la notion de "suites de frayeur" avec les signes dĂ©crits. Mais ce remĂšde n'a pas les signes buccaux de cette patiente. Il s'agit lĂ  d'un remĂšde de neutralisation Ă©tiologique, qui est donnĂ© en 9 CH, 15 CH, 30 CH, une dose Ă  24 heures d'intervalle. Puis NATRUM MURIATICUM qui correspond aux autres signes psychiques, gĂ©nĂ©raux et buccaux de la patiente. C'est son remĂšde de fond que l'on donne en 15 CH, une fois par semaine jusqu'Ă  amĂ©lioration, quelques jours aprĂšs la derniĂšre prise d'IGNATIA. Traitement classique de la stomatodynie Il s'agit essentiellement de mĂ©dicaments anxiolytiques, associĂ©s Ă  une psychothĂ©rapie et Ă  des mĂ©dicaments d'action locale bains de bouche, produits anesthĂ©siants ou Ă  visĂ©e immunitaire locale, etc.... Ces traitements sont rarement satisfaisants, car ils n'empĂȘchent pas la rĂ©cidive. De plus, certains anxiolytiques entraĂźnent une hyposialie iatrogĂšne qui n'arrange rien. Le traitement homĂ©opathique de la stomatodynie 1/ La "neutralisation Ă©tiologique" Selon les Ă©coles homĂ©opathiques, les circonstances Ă©tiologiques sont au sommet de la hiĂ©rarchisation qualitative des signes et symptĂŽmes. Mais, une circonstance Ă©tiologique ne sera retenue qu'Ă  condition qu'elle soit retrouvĂ©e d'une maniĂšre certaine chez le patient. Faute de quoi, la rĂ©pertorisation pourrait s'orienter vers une impasse. Parmi les circonstances Ă©tiologiques frĂ©quemment impliquĂ©es dans l'apparition d'une stomatodynie, voici les principales indications donnĂ©es dans le RĂ©pertoire de Kent, traduction G. BROUSSALIAN. Maladies suite de chagrins AURUM METALLICUM, CAUSTICUM, COCCULUS, IGNATIA, LACHESIS, NATRUM MURIATICUM, PHOSPHORIC ACID., STAPHYSAGRIA. Au degrĂ© moyen = APIS, CALCAREA PHOSPHORICA, COLOCYNTHIS, GELSEMIUM, GRAPHITES, HYOSCYAMUS, NUX VOMICA, PLATINA, PULSATILLA. Maladies suite de colĂšres avec chagrins silencieux IGNATIA, LYCOPODIUM, STAPHYSAGRIA - puis au degrĂ© moyen = COCCULUS, COLOCYNTHIS, NATRUM MURIATICUM, PHOSPHORIC ACID. Maladies suite de mauvaises nouvelles CALCAREA CARBONICA, GELSEMIUM - puis au second degrĂ© = APIS, IGNATIA, MEDORRHINUM, NATRUM MURIATICUM, PALLADIUM, SULFUR. AnxiĂ©tĂ© au sujet de sa santĂ© NITRI ACID. puis ARGENTUM NITRICUM, CALCAREA CARBONICA, PHOSPHORUS, SEPIA. CancĂ©rophobie selon H. VOISIN = "ThĂ©rapeutique et rĂ©pertoire cliniques du praticien" - Maloine et LHF, 1978 = THUYA, puis VERATRUM ALBUM. 2/ Les 12 principaux mĂ©dicaments Selon notre Ă©tude et notre pratique personnelles, douze mĂ©dicaments sont frĂ©quemment indiquĂ©s dans le traitement des stomatodynies ou des glossodynies. Bien sĂ»r, ils ne sont pas les seuls. Comme c'est hĂ©las souvent le cas en homĂ©opathie. Seule une rĂ©pertorisation minutieuse permet l'individualisation du simillimum rĂ©pertorisation accĂ©lĂ©rĂ©e aujourd'hui grĂące Ă  l'informatique, Ă  condition que le programme soit convenablement Ă©tabli. Voici ces douze mĂ©dicaments par ordre alphabĂ©tique. ARSENICUM ALBUM Chacun connaĂźt le sujet ARSENICUM ALBUM qui arrive toujours Ă  l'heure au rendez-vous, dans une tenue irrĂ©prochable et qui rĂ©pond avec prĂ©cision aux questions. Ce qui traduit dĂ©jĂ  un trait de son caractĂšre, comme la minutie, la mĂ©ticulositĂ© frisant Ă  la maniaquerie une place pour chaque chose, chaque chose Ă  sa place, et gare si l'on ne respecte pas ce rangement!. Agitation et angoisse caractĂ©risent le comportement l'anxiĂ©tĂ© crĂ©e l'agitation, le patient ne peut rester au calme, immobile, doit remuer, se dĂ©placer. Dans le cas d'une stomatodynie, affection banale, il ne faut pas s'attendre Ă  retrouver les signes habituellement dĂ©crits dans les livres, comme la prostration, la peur d'une mort prochaine. Certes, le patient exprime son anxiĂ©tĂ© par une multitude de signes, comme le fait de remuer, de poser mille questions sur sa douleur, son pronostic avec la conviction qu'il ne guĂ©rira pas, par sa peur de la solitude, de l'obscuritĂ©, d'ĂȘtre plus malade qu'il ne l'est, par le doute sur l'efficacitĂ© des traitements, etc... Malade Ă  l'Ă©vidence hypocondriaque, facilement dĂ©couragĂ© par la persistance de sa douleur et les Ă©checs thĂ©rapeutiques dĂ©jĂ  essuyĂ©s, facilement vindicatif et rancunier, voire mĂ©chant et haineux. La douleur est de type brĂ»lure, amĂ©liorĂ©e par les boissons chaudes, aggravĂ©e par le froid local, notamment au niveau de la langue sensation qu'elle a Ă©tĂ© brĂ»lĂ©e. Par ailleurs, remĂšde d'aphtose buccale pĂ©riodique, ou d'ulcĂ©rations ou de vĂ©sicules brĂ»lantes n'importe oĂč dans la bouche. L'aggravation au milieu de la nuit n'est pas Ă©vidente pour la glossodynie, dans la mesure oĂč il s'agit d'une lĂ©sion purement psychosomatique, l'angoisse cĂ©dant pendant le sommeil. Mais, elle reste possible. Ces troubles buccaux, outre le contexte dĂ©pressif, s'inscrivent dans un ensemble gĂ©nĂ©ral rĂ©unissant une certaine asthĂ©nie, une frilositĂ© avec besoin d'air frais, alternances de troubles cutanĂ©s eczĂ©ma sec et pruriant et de troubles internes asthme, cystites.... ARGENTUM NITRICUM L’anxiĂ©tĂ© et la tendance dĂ©pressive de ce sujet, multiphobique il a peur notamment de ses propres rĂ©actions ou impulsions, comme "dĂ©calĂ©" dans ses rĂ©actions et son adaptation vis-Ă -vis du rythme de la vie moderne, trop rapide pour lui, et donc source de stress, explique parfaitement le risque potentiel de stomatodynies, entre d’autres troubles somatisĂ©s. Lui aussi craint d'ĂȘtre atteint d'une maladie grave, voire incurable, ce qui accroĂźt son anxiĂ©tĂ© et son agitation. La notion du temps qui passe lui Ă©chappe, il arrive en avance Ă  son rendez-vous par crainte d'ĂȘtre en retard, et aprĂšs quelques minutes d'attente s'imagine ĂȘtre arrivĂ© depuis une heure. Maladroit, prĂ©cipitĂ©, il fait tout avec hĂąte et est agacĂ© par la moindre contrariĂ©tĂ©. Dans ce contexte de troubles nĂ©vrotiques liĂ©s aux stress de la vie moderne conditions de travail et de transports, crainte de l'avenir, incertitudes et frustrations de tous ordres, il est facile de comprendre que la persistance d'une douleur localisĂ©e, banale en elle-mĂȘme, puisse ĂȘtre ressentie comme la manifestation d'une maladie plus grave que personne ne reconnaĂźt. La glossodynie est ici de type sensation de brĂ»lure, avec langue sĂšche, quelques papilles irritĂ©es et enflammĂ©es, notamment au bout de la langue. La gencive est souvent enflammĂ©e, avec une tendance aux ulcĂ©rations, avec halitose et salivation visqueuse. Le patient peut Ă©galement ressentir de vagues douleurs au niveau d'une ou de plusieurs dents, saines le plus souvent mais lorsqu'il y a plusieurs dents dĂ©jĂ  traitĂ©es ou couronnĂ©es se pose le problĂšme de la mise en Ă©vidence d'une cause dentaire, ce qui est une vraie difficultĂ© parfois. La prĂ©sence de quelques signes gĂ©nĂ©raux comme l'amaigrissement, l'aggravation gĂ©nĂ©rale par la chaleur, certains troubles digestifs comme le ballonnement, le pyrosis, le dĂ©sir de sucreries, etc..., renforce l'indication de ce mĂ©dicament qui sera prescrit dans ce cas en haute dilution, 15 CH par exemple une Ă  deux fois par semaine jusqu'Ă  amĂ©lioration. CALCAREA CARBONICA Le type sensible de ce mĂ©dicament est bien connu sujet le plus souvent gras, voire obĂšse, frileux, lent ou ralenti, prĂ©disposĂ© ou dĂ©jĂ  atteint de maladies de la nutrition goutte, lithiase, rhumatisme, diabĂšte, hypercholestĂ©rolĂ©mie, hyperlipidĂ©mie, hypertriglycĂ©ridĂ©mie, hypertension artĂ©rielle.... Lorsqu'il Ă©tait en bonne santĂ©, ce sujet Ă©tait calme, placide, lent mais rĂ©gulier dans toute activitĂ©. Depuis qu'il est malade, il est devenu paresseux, indolent, apathique, mĂ©lancolique et surtout particuliĂšrement anxieux et multiphobique. La faiblesse domine aussi bien sur le plan physique que psychique horreur et aggravation par l'effort mental. Facilement contrariĂ©, les moindres soucis de la vie quotidienne sont trĂšs mal ressentis, avec angoisse, peurs irraisonnĂ©es, tendance dĂ©pressive. Les mauvaises nouvelles, ou celles qu'il ressent comme telles, prĂ©cipitent sa dĂ©prime, avec une angoisse progressive pour sa santĂ©. Les conditions psychiques de la stomatodynies sont alors rĂ©unies. Un signe frĂ©quent apparaĂźt le patient Ă©prouve d’abord une sensation d'aciditĂ© dans la bouche, que rien n'explique, puis une brĂ»lure siĂ©geant en diffĂ©rents endroits de la bouche, pire lors de la mastication. Les dents deviennent sensibles et douloureuses par une boisson froide. La gencive devient enflammĂ©e, saigne au moindre contact, et comme ce sujet tend Ă  nĂ©gliger son hygiĂšne bucco-dentaire, cela n'arrange rien, car Ă  cet Ăąge, les lĂ©sions parodontales existent souvent, qui exigent une hygiĂšne rigoureuse. L'aciditĂ© bouche, tube digestif dans tous ses secteurs, l'aggravation au froid, les sueurs partielles et souvent d'odeur aigre, l'aversion pour la viande et pour le lait, le dĂ©sir de sucreries, d'oeufs et d'aliments indigestes constituent autant de signes d’appel. CALCAREA CARBONICA est donnĂ© en moyenne dilution, 7 CH une Ă  trois fois par semaine, pour commencer le traitement, surtout s’il y a une constipation en avertissant le patient qu'il faudra un peu de temps pour obtenir un rĂ©sultat, temps que l'on pourra occuper Ă  effectuer quelques soins dentaires pour remise en Ă©tat de la denture. CAUSTICUM RemĂšde important du mode rĂ©actionnel sycotique dans sa phase sclĂ©reuse, frĂ©quente chez des adultes mĂ»rs, le sujet CAUSTICUM est souvent un rhumatisant aux articulations enraidies et douloureuses, notamment par temps froid et sec. Il a souvent des manifestations neurologiques Ă  type de parĂ©sie ou de paralysie a frigore, comme souvent une tendance Ă  se mordre la langue au cours de la phonation ou de la mastication. Non seulement CAUSTICUM est dĂ©primĂ©, mais il est pessimiste pour sa propre santĂ© ou pour celle de ses proches. Son angoisse et sa dĂ©pression sont trĂšs nettement engendrĂ©es et aggravĂ©es par un deuil, un chagrin. Il vit alors dans l'angoisse d'un malheur proche, d'une maladie grave qui le guette, il a peur de la nuit, de l'obscuritĂ©, il attend de ses proches de la sympathie et de la consolation. VoilĂ  donc un climat psychique propice Ă  la somatisation qui exprime son angoisse, notamment chez une personne ĂągĂ©e obligĂ©e Ă  une vie solitaire du fait du dĂ©cĂšs du conjoint et en mĂȘme temps qui lui permet de demander de l'aide. La stomatodynie exprime localement les sensations que la MatiĂšre mĂ©dicale dĂ©crit Ă  n'importe quel endroit sensation d'Ă©corchure, de plaie Ă  vif, de brĂ»lure, d'endolorissement. Mais habituellement, le diagnostic de stomatodynie n'est pas facile Ă  prĂ©ciser car la denture prĂ©sente de nombreuses causes possibles pour expliquer des douleurs gingivite ulcĂ©reuse, gingivorragies abondantes, poches parodontales suppurant facilement, douleurs dentaires en aspirant de l'air, par temps sec et froid, sensation d'un coin entre les dents ou comme s'il y a avait un bout de viande entre deux dents.... Par ailleurs, CAUSTICUM Ă©tant un remĂšde Ă©ventuel de mise en oeuvre du mode sycotique aprĂšs Ă©puisement du mode psorique, par exemple aprĂšs suppression d'une Ă©limination cutanĂ©e souvent, la manifestation buccale peut ĂȘtre alors l'expression d'une mĂ©tastase morbide. Si l'on peut Ă©tablir la rĂ©alitĂ© d'une stomatodynie ou d'une glossodynie, il convient alors de donner CAUSTICUM en haute dilution, 15 ou 30 CH une Ă  deux fois par semaine. LACHESIS Ce mĂ©dicament est trĂšs souvent indiquĂ© au cours de la mĂ©nopause climatĂ©rique et aprĂšs la mĂ©nopause, du fait de sa modalitĂ© caractĂ©ristique d'amĂ©lioration par un Ă©coulement et d'aggravation par la suppression d'un Ă©coulement pathologique ou physiologique. Il est Ă©galement un remĂšde trĂšs important des rĂ©percussions bucco-dentaires de la mĂ©nopause, du fait des modifications endocriniennes survenant progressivement. Ainsi, LACHESIS est-il trĂšs souvent le remĂšde de la dĂ©compensation brutale d'une maladie parodontale jusque-lĂ  plus ou moins maĂźtrisĂ©e. Mais il y a Ă©galement les consĂ©quences psychiques de la mĂ©nopause, qui peuvent expliquer, entre autres facteurs sans aucun doute, la stomatodynie. D'abord, les deux phases d'excitation et de dĂ©pression, classiques pour tous toxiques, alternent dans la mĂȘme journĂ©e pour LACHESIS = dĂ©pression matinale Ă  partir de la deuxiĂšme moitiĂ© de la nuit, excitation vespĂ©rale jusqu'Ă  la fin de la premiĂšre partie de la nuit. Ainsi, on ne retrouve pas l'angoisse crĂ©pusculaire comme dans les autres mĂ©dicaments. Mais au contraire une suractivitĂ© physique et mentale lorsque vient le soir. Par ailleurs, LACHESIS est orgueilleux, susceptible et jaloux, ce dernier sentiment, le plus souvent injustifiĂ©, exprime l'angoisse classique du vieillissement et de la conviction injustifiĂ©e de la perte de la fĂ©minitĂ© chez une femme mĂ©nopausĂ©e ou de la perte de la virilitĂ© pour un homme devenu inquiet. Par exemple, ne trouvant pas de cheveu coupable sur la veste de son mari, qui confirmerait ses soupçons, elle accusera facilement ce dernier de liaison avec une femme chauve!!! Car l'imagination fonctionne au "turbo" dĂ©mesurĂ©e, irrationnelle, aboutissant rapidement Ă  des hallucinations et des obsessions de diverses natures croit qu'on lui veut du mal, qu'on cherche Ă  l'empoisonner, voire Ă  l'assassiner d'une maniĂšre plus brutale, ou encore qu'elle est damnĂ©e, possĂ©dĂ©e par le dĂ©mon, etc... Sur le plan gĂ©nĂ©ral, les bouffĂ©es de chaleur, l'intolĂ©rance des vĂȘtements trop serrĂ©s surtout au cou et Ă  la taille, le dĂ©sir d'alcool, la loquacitĂ© incohĂ©rente le soir, l'hypersensibilitĂ© sensorielle, les troubles cardio-vasculaires ecchymoses, thermophobie, congestions et hypertension artĂ©rielle..., la latĂ©ralitĂ© gauche dominante, sont bien connus pour prĂ©ciser l'indication de ce remĂšde. La stomatodynie s'exprime au maximum le matin, lors de la phase dĂ©pressive, dĂšs le lever sensation de brĂ»lure ou de cuisson, notamment au niveau de la langue, ou encore sensation de plaie. Il faut Ă©carter une cause locale, justifiĂ©e par l'Ă©tat de la denture et des tissus parodontaux. Car LACHESIS a souvent une gingivite ulcĂ©reuse, hĂ©morragique, avec des poches parodontales. Ou une langue rouge, fendillĂ©e. Ou encore des aphtes. La posologie tient compte du contexte clinique, dans la stomatodynie une haute dilution est prĂ©fĂ©rable 15 ou 30 CH, une fois par semaine ou tous les quinze jours. MERCURIUS SOLUBILIS Comme tous les toxiques, MERCURIUS SOL. a une action diphasique excitation avec comportement prĂ©cipitĂ© ARGENTUM NITRICUM, agitĂ©, hargneux, colĂ©reux, puis dĂ©primĂ©, angoissĂ©, dĂ©couragĂ©, paresseux, lent. C'est ici le second versant qui explique la stomatodynie. L'angoisse provient de la conviction d'un malheur Ă©minent, avec peur de perdre la raison. La crainte de la solitude l'incite Ă  quitter son appartement ou sa maison. Comme tous les mĂ©dicaments du mode luĂ©tique, MERCURIUS SOL. est un instable. Les consĂ©quences bucco-dentaires de l'intoxication mercurielle sont tellement connues que MERCURIUS SOL. est trop souvent prescrit sur les seuls symptĂŽmes pathognomoniques de la gingivo-stomatite ulcĂ©reuse, de la mĂȘme maniĂšre que certains prescrivent systĂ©matiquement BORAX dans les aphtoses. Or, une prescription rĂ©ellement "homĂ©opathique" doit rĂ©pondre aux critĂšres obligatoires de la similitude. Les signes de la stomatodynie sont faciles Ă  mettre en Ă©vidence sensation de brĂ»lure aggravĂ©e par les tempĂ©ratures extrĂȘmes, pire la nuit. Mais le problĂšme est ici d'Ă©liminer une cause locale car tous les tissus bucco-dentaires sont concernĂ©s par l'intoxication mercurielle, notamment la gencive avec tendance Ă  l'inflammation, Ă  la suppuration et Ă  l'ulcĂ©ration nĂ©crotique, le tout avec une hypersialorrhĂ©e nausĂ©abonde, pire la nuit. Ces signes suffisent Ă  expliquer la douleur brĂ»lante et donc rendent dĂ©licat la confirmation de la stomatodynie. Dans ce cas prĂ©cis, il faut donner MERCURIUS SOL. en 15 CH, une fois par semaine, avec si nĂ©cessaire la possibilitĂ© d'ajouter MERCURIUS CORROSIVUS 7 CH une fois par jour lorsque la brĂ»lure devient intolĂ©rable. NATRUM MURIATICUM Il semble que ce mĂ©dicament soit l’un des principaux mĂ©dicaments de stomatodynie. Contrairement Ă  une affirmation que l'on trouve dans de nombreux livres, NATRUM MUR. n'est pas exclusivement un mĂ©dicament du sujet jeune, le tuberculinique oxygĂ©noĂŻde si l'on tient compte des conceptions diathĂ©siques. NATRUM MUR. est l'un des principaux mĂ©dicaments indiquĂ©s dans les suites de chagrin avec dĂ©pression mentale profonde, pleurs silencieux, mĂ©lancolie, besoin de solitude. NATRUM MUR. est par excellence, comme son complĂ©mentaire dans l'aggravation = SEPIA, un remĂšde d'introversion, de dissimulation des dĂ©ceptions et de la susceptibilitĂ© exacerbĂ©e, avec aggravation par la consolation. DĂ©primĂ©, morose, hypocondriaque, apathique, indiffĂ©rent, solitaire, mais en mĂȘme temps peur de l'avenir pour ce qui le concerne avec dĂ©sespoir, avec des pĂ©riodes d'irritabilitĂ© lorsqu'on le dĂ©range ou contredit. Il faut penser aussi Ă  une dĂ©ception sentimentale pouvant remonter Ă  des annĂ©es, voire lors de l'adolescence dont le patient ne s'est jamais tout Ă  fait remis, qu'il n'a jamais avouĂ© Ă  qui que ce soit, dont il ressasse le passĂ© et le souvenir dans la solitude qu'il recherche pour cela. Tous les facteurs psychiques de la stomatodynie sont rĂ©unis. Celle-ci est facilement rĂ©alisĂ©e par une sensation de picotements de la langue ou des lĂšvres, ou d'engourdissement, de dĂ©mangeaisons ou mĂȘme d'enflure douloureuse du bout de la langue. Ou encore par une sensation de brĂ»lure, de cuisson, de plaie dans n'importe quel endroit de la bouche. Le tout dans une bouche souvent sĂšche, objectivement avec soif ou subjectivement malgrĂ© un afflux de salive ou des dysgueusies perte du goĂ»t ou goĂ»t salĂ©. Dans le cas spĂ©cifique d'une stomatodynie, NATRUM MUR. doit ĂȘtre donnĂ© en 15 ou 30 CH, une fois par semaine. NUX VOMICA Habituellement, NUX VOMICA est dĂ©crit comme le mĂ©dicament des cadres surmenĂ©s, poly-intoxiquĂ©s par une alimentation excessive et dĂ©sĂ©quilibrĂ©e, par des stimulants cafĂ©, thĂ©, alcools, tabac... ou d'une maniĂšre gĂ©nĂ©rale par des mĂ©dicaments divers. On dĂ©crit alors un comportement irascible, colĂ©reux, impulsif, intolĂ©rant Ă  la moindre contrariĂ©tĂ© ou contradiction. On oublie souvent l'autre versant du mĂ©dicament, la tendance dĂ©pressive, avec hypersensibilitĂ© aux impressions extĂ©rieures, impressionnabilitĂ©. NUX VOMICA est un remĂšde Ă©ventuel des suites de chagrin. Bien qu'aimant et recherchant la solitude, ce n'est plus le cas aprĂšs un deuil, surtout du conjoint, car alors la solitude lui est imposĂ©e, avec apparition d'une anxiĂ©tĂ©, surtout le soir. Or, NUX VOMICA a une nette tendance Ă  compenser ses ennuis par l'abus d'alcool, d'excitants cafĂ©, de somnifĂšres pour combattre ses insomnies, des sĂ©datifs pour ses douleurs ou ses spasmes, des anxiolytiques pour apaiser ses angoisses, etc... Bref c'est souvent un sĂ©dentaire poly-intoxiquĂ©, abattu, triste, anxieux et en mĂȘme temps prĂ©cipitĂ©, vite agressif. On connaĂźt par ailleurs ses nombreux troubles digestifs liĂ©s Ă  son mode de vie inadaptĂ©. Dans ce contexte, la stomatodynie s'exprime par une sensation de cuisson, de brĂ»lure dans la bouche, surtout dans sa partie antĂ©rieure, au niveau de la langue, ou encore par une sensation de plaie, de contusion Ă  la partie postĂ©rieure de la langue. La langue est souvent saburrale, notamment au moment d'une dyspepsie flatulente, avec des spasmes intestinaux constipation alternant avec une diarrhĂ©e, selle incomplĂšte par antipĂ©ristaltisme, hĂ©morroĂŻdes douloureuses, .... La gingivite est frĂ©quente, de mĂȘme que les aphtes. Dans certains cas, il peut ĂȘtre utile de commencer un traitement, quel que soit le type du patient, par NUX VOMICA pour tenter une dĂ©sintoxication de l'organisme. Lorsque le remĂšde est indiquĂ© il convient de commencer par une dilution moyenne, surtout s'il y a prĂ©dominance de la constipation, puis poursuivre avec une haute dilution. PHOSPHORUS Lorsqu'il se trouve indiquĂ© pour une stomatodynie, c'est-Ă -dire plutĂŽt chez une personne d'Ăąge mĂ»r, PHOSPHORUS a perdu son aspect "flamboyant" de l’adolescence. Ici dominent la dĂ©pression, l'apathie, la tendance hypocondriaque, les peurs multiples crĂ©puscule, nuit, obscuritĂ©, fantĂŽme, voleurs, malheur imminent, maladie grave, orage, solitude.... RemĂšde indiquĂ© dans les suites de chagrin, de mauvaises nouvelles, d'alcoolisme, PHOSPHORUS a besoin de compagnie, de sympathie, voire d'amour. Le deuil l'en prive, laissant ses angoisses s'exprimer. La somatisation peut concerner la bouche. La stomatodynie apparaĂźt par des sensations de brĂ»lure, souvent intenses, n'importe oĂč dans la bouche et notamment au niveau de la langue, avec une nette aggravation dĂšs que tombe le soir car son anxiĂ©tĂ© est au maximum au moment du crĂ©puscule, aggravĂ©e par la solitude dont il a peur ou encore par temps orageux. La conviction d'une maladie grave s'insinue progressivement surtout avec les premiers Ă©checs thĂ©rapeutiques ou par la maladresse d'un praticien qui ne mesure pas toujours la dimension psychosomatique de cette douleur. Car il y a aussi le problĂšme du diagnostic car PHOSPHORUS a par ailleurs de nombreux signes bucco-dentaires qui pourraient expliquer la douleur notamment la maladie parodontale, avec des gingivorragies trĂšs abondantes et trĂšs frĂ©quentes. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, si ce sujet conserve sa thermophobie malgrĂ© sa frilositĂ©, il peut prĂ©senter de nombreux troubles, digestifs, cardio-vasculaires, rĂ©naux, respiratoires, etc... Il faut commencer par une moyenne dilution, ou directement par une haute dilution en l'absence d'autres pathologies. PULSATILLA Tous les livres dĂ©crivent le comportement psychique de PULSATILLA, toujours en quĂȘte de sympathie, d'affection, voire d'amour, facilement blessĂ© car attendant trop des autres. La stomatodynie entre autres lui permet de solliciter un peu d'attention, mĂȘme d'un praticien, parce qu'il ou elle n'en trouve pas dans son entourage. Comme ce peut ĂȘtre le cas aprĂšs un deuil, ou par un cĂ©libat mal acceptĂ©, aprĂšs un chagrin profondĂ©ment ressenti. Le portrait-type classique est celui d'une vieille fille parvenant au deuxiĂšme versant de sa vie, supportant de plus en plus mal sa solitude, avec des pleurs silencieux, comme rĂ©signĂ©e et accablĂ©e par ses malheurs, attendant et recherchant la compassion et la consolation, mais vite déçue et blessĂ©e parce qu’elle attend trop des autres. La stomatodynie s'exprime par une sensation de chaleur au niveau de la langue, sans vĂ©ritable brĂ»lure, diverses dysgueusies, avec une bouche sĂšche, sans soif, le tout nettement aggravĂ© par la chaleur ambiante ou locale et au moment du crĂ©puscule qui accroĂźt l'angoisse de sa solitude. L'attitude du praticien est lĂ  encore dĂ©terminante il doit rassurer, conforter, montrer qu'il comprend et prend en charge le problĂšme, mais tout en restant un peu distant pour ne pas entraĂźner un sentiment d'affection de sa patiente. Une haute dilution est ici indispensable. STAPHYSAGRIA Principal remĂšde de troubles psychosomatiques, mais aussi de pathologies somato-psychiques, STAPHYSAGRIA concerne directement la stomatodynie, bien que les signes soient plutĂŽt discrets = douleur piquante ou sensation de plaie de la langue ou Ă  sa pointe. Il y a aussi des odontalgies aggravĂ©es par les boissons froides ou par le contact des aliments, sur des dents saines. Mais par ailleurs, STAPHYSAGRIA est un remĂšde de caries dentaires, trĂšs nombreuses chez l'enfant dĂ©minĂ©ralisĂ© il n'y a alors aucun contexte psychique. Cependant, il existe une forme de carie dentaire typique chez l'adulte, que l'on considĂšre comme Ă©tant vĂ©ritablement d'origine psychosomatique = dent cariĂ©e, avec parfois une importante destruction de l'Ă©mail et de la dentine, mais d'Ă©volution trĂšs lente, permettant l'Ă©laboration d'une dentine rĂ©actionnelle de couleur sombre et trĂšs dure. STAPHYSAGRIA reprĂ©sente le prototype des mĂ©dicaments de la susceptibilitĂ© rarement extĂ©riorisĂ©e essentiellement aux trĂšs proches et donc camouflĂ©e, mais somatisĂ©e. Le patient peut trĂšs mal ressentir une parole qu'il croit blessante Ă  son Ă©gard, ou une situation banale en elle-mĂȘme mais qu'il interprĂšte comme une agression, ou comme une vexation = frustrations d'ordre professionnel, mais surtout psycho-sexuelles. Il est donc trĂšs difficile, notamment pour un chirurgien-dentiste, surtout non averti, de mettre en Ă©vidence une frustration par dĂ©finition dissimulĂ©e. Ici se comprend notre conseil de ne jamais aborder les problĂšmes psychiques directement, mais seulement Ă  la fin de la consultation, voire mĂȘme lors d'une deuxiĂšme consultation, car non seulement le patient ne se livre pas facilement mais il pourrait interprĂ©ter les questions comme une tentative d'immixtion dans son intimitĂ© et comme il n'a pas forcĂ©ment conscience de la nature rĂ©elle de sa stomatodynie, il pourrait se replier davantage sur lui-mĂȘme. Ce qui n'arrangerait rien. Par ailleurs, on connaĂźt la frĂ©quence des troubles gĂ©nito-urinaires dans la mĂȘme situation psycho-somatique. STAPHYSAGRIA, dans cette indication, doit ĂȘtre donnĂ© en haute dilution, 30 CH deux Ă  trois fois par semaine, de prĂ©fĂ©rence complĂ©tĂ© par une psychothĂ©rapie confiĂ©e Ă  un spĂ©cialiste. THUYA Principal remĂšde de cancĂ©rophobie, parfois d'ailleurs prĂ©monitoire, THUYA se trouve frĂ©quemment indiquĂ© dans la stomatodynie = douleurs brĂ»lantes au niveau de la gencive, de la langue, notamment Ă  sa pointe, ou sensation de plaie, de contusion. Le diagnostic peut s'avĂ©rer dĂ©licat dans la mesure oĂč THUYA est un remĂšde important de maladie parodontale ou de caries des collets radiculaires, notamment des faces proximales, surtout distales, sous le collet gingival apparent ou encore d'aphtose rĂ©cidivante. RemĂšde central du mode rĂ©actionnel sycotique, l'image de la "prison" est souvent associĂ©e Ă  THUYA = blocage des Ă©changes inter-cellulaires, fixation des pathologies, et sur le plan psychique idĂ©es fixes obsessionnelles, avec dĂ©pression, inquiĂ©tude constante pour des riens, souci exagĂ©rĂ© de l'avenir, dĂ©goĂ»t de la vie, affaiblissement intellectuel, sur un fond d'hypersensibilitĂ© sensorielle pleure en Ă©coutant de la musique. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, on connaĂźt sa tendance Ă  la rĂ©tention hydrique avec aggravation par l'humiditĂ©, les suites dĂ©favorables des intoxications, des vaccinations rĂ©pĂ©tĂ©es, ses productions tumorales, etc... On comprend alors que les problĂšmes psychiques dominent facilement avec notamment la cancĂ©rophobie qui s'insinue progressivement dans les prĂ©occupations au point de devenir une vĂ©ritable obsession. Selon le contexte gĂ©nĂ©ral, il est souvent prĂ©fĂ©rable de commencer le traitement par une moyenne dilution rĂ©pĂ©tĂ©e deux Ă  trois fois par semaine, en prĂ©venant le ou la malade de la durĂ©e du traitement, car les troubles sycotiques sont caractĂ©risĂ©s par leur tĂ©nacitĂ©, leur aspect torpide, leur chronicitĂ© dĂ©sespĂ©rante. CONCLUSION Les stomatodynies semblent de plus en plus frĂ©quentes, sans doute en raison du mode de vie actuelle, surtout dans les villes. Il est aujourd'hui trĂšs frĂ©quent de constater que de nombreuses personnes vivent seules, et il est facile de comprendre que cette solitude soit plus mal vĂ©cue par des personnes retraitĂ©es, notamment aprĂšs un deuil, que chez des personnes encore en activitĂ© professionnelle. Le chirurgien-dentiste est mal prĂ©parĂ© au maniement des anxiolytiques. Il se contente de mĂ©dicaments d'action locale, sans effet thĂ©rapeutique satisfaisant, car inappropriĂ©s. Et par ailleurs, les psychotropes, qui peuvent se montrer actifs, ne sont pas dĂ©nuĂ©s d'effets secondaires au niveau de la bouche. D'oĂč la prĂ©fĂ©rence actuelle des auteurs classiques pour la psychothĂ©rapie. L'homĂ©opathie propose une solution alternative, souvent efficace, en tous cas dĂ©nuĂ©e d'effets secondaires et d’accoutumance. Mais il n'est pas toujours facile de retrouver avec certitude le remĂšde correspondant, surtout chez des patients qui ne se livrent pas facilement. Il reste l'action psychologique indirecte que constitue la qualitĂ© d'Ă©coute unanimement reconnue aux homĂ©opathes. Elle ne suffit pas, car rien ne compense la rĂ©solution de l'Ă©quation de la similitude. Retour au sommaire >>>>> Copyright © Christian Garcia 2006.

Bonjour Depuis mercredi matin, j'ai un trÚs fort gout de fer dans la bouche et la langue qui pique. Je ne sais pas si c'est lié mais il y a 2 semaines j'ai fait des irruptions de boutons et plaques sur tout le corps. J'ai été voir un medecin hier et il a remarqué une tache blanche au fond de la gorge. Il m'a donné des antibiotiques

Article remis Ă  jour le 10/07/2020 Ouf! Ça, c’est un sujet lourd! Je ne sais pas trop comment je vais m’en sortir, mais je viens de rĂ©pondre Ă  un commentaire et, vu le nombre de fois oĂč le stress est en cause dans les problĂšmes bucco-dentaires, je me sens obligĂ© d’ouvrir ce dĂ©bat difficile. COMMENTAIRE Bonjour Docteur, Depuis deux mois j’ai la langue blanche, je suis fatiguĂ©, je dors mal
 J’ai tout de suite consultĂ© mon mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui m’a prescrit un antibiotique. Cependant, j’ai commencĂ© Ă  avoir des troubles digestifs diarrhĂ©es, maux de ventre, douleur Ă  l’estomac
. Ma langue reste blanche, je re-consulte un mĂ©decin qui me prescrit un traitement antifongique Triflucan 200 pendant 3 semaines, mais toujours ce muguet buccal
 Je consulte un autre mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste qui me prescrit deux semaines de traitement au Triflucan. Mais mes problĂšmes perdurent
 Je fais actuellement attention Ă  mon alimentation et mon hygiĂšne buccal mais cela ne change rien. Des prĂ©lĂšvements de salive grattage langue et des selles ont Ă©tĂ© faits et surprise, pas de champignons ! Quel est votre avis ? Je vais consulter un mĂ©decin gastro-entĂ©rologue dans une semaine, en espĂ©rant que les choses avancent, et que je puisse retrouver une bonne santĂ© ! » RÉPONSE Je pense qu’une fois de plus la logique CartĂ©sienne est en jeu il me semble que vous n’ĂȘtes pas fatiguĂ© parce que vous avez la langue blanche, mais que vous avez la langue blanche parce que vous ĂȘtes fatiguĂ©. Je m’explique la plupart du temps la langue blanche est due Ă  un reflux gastrique nocturne et celui ci est trĂšs souvent dĂ» au stress. Peut ĂȘtre que vous ĂȘtes stressĂ©, ou surmené ou que sais-je encore? Prenez le problĂšme dans le bon sens et commencez par vous occuper de votre stress ». La langue blanche et le RGO voir ICI sont trĂšs souvent dus au stress, mais peuvent aussi ĂȘtre causĂ©s par une mauvaise alimentation, ou un excĂšs d’alcool ou de tabagisme, eux mĂȘmes entraĂźnĂ©s par le stress
 Le RGO peut aussi ĂȘtre causĂ© par la prĂ©sence d’un Helicobacter Pylori qui colonise la muqueuse gastrique il est prĂ©fĂ©rable de faire le test HELI-KIT » pour un dĂ©pistage. Lorsque vous ressentez une forte Ă©motion, vous avez la bouche sĂšche la salivation diminue et la salive devient acide. Le reflux gastrique aussi acidifie la salive. Le stress continu favorise donc la carie dentaire puisqu’elle se dĂ©veloppe plus en milieu acide. La diminution du flux salivaire peut entraĂźner des calculs salivaires, ou des inflammations des canaux salivaires et des glandes car la diminution du flux peut permettre une remontĂ©e des bactĂ©ries. Le stress fais serrer les mĂąchoires cramponne toi
serre les dents!
, aggrave le bruxisme, fatigue les dents et peut dĂ©clencher des crises douloureuses sur certaines dents surchargĂ©es, et mĂȘme favoriser des dĂ©chaussements. Le stress fais baisser les dĂ©fenses immunitaires et peut favoriser le passage d’une infection chronique Ă  une infection aiguĂ«. J’ai souvent constatĂ© chez les jeunes une recrudescence des accidents d’évolution des dents de sagesse en pĂ©riodes d’examen. Ce n’est tout de mĂȘme pas une coĂŻncidence! Pour conclure le stress favorise le bruxisme, la carie dentaire, les calculs salivaires, la langue blanche, la mauvaise haleine, et les accidents infectieux buccaux. Je suis dĂ©solĂ© de me montrer aussi CatĂ©sien
mais je ne peux pas m’en empĂȘcher! Tour ce qu’a dit Freud peut se justifier par la logique de Descartes. Pour Yung, il faut se rĂ©fĂ©rer Ă  d’autres systĂšmes de logique, et je pense que c’est ce qui a Ă©tĂ© Ă  la base de leur dĂ©saccord.
CigaretteĂ©lectronique, langue qui pique ? Novembre, le mois du mois sans tabac ! On vous aide Ă  cesser de fumer avec des cigarettes Ă©lectroniques, ce qui donne dix fois plus de chances de se dĂ©barrasser de la cigarette qu’un sevrage « sec ». A propos des problĂšmes de santĂ© causĂ©s par les cigarettes Ă©lectroniques, nous lisons tout.
Une mauvaise haleine peut ĂȘtre due Ă  de nombreux facteurs, mais l’un des plus courants est la langue jaune. En effet, le fait que la langue change de couleur est la preuve d’une mauvaise santĂ© buccale. Il faut donc s'y intĂ©resser au plus vite et trouver rapidement le remĂšde, au risque de perdre ses papilles gustatives perdre le goĂ»t ou de dĂ©velopper une infection langue jaune explicationUne langue normale est propre et de couleur rose-rouge. Cependant, certaines maladies peuvent provoquer une variation de couleur de la langue et lui donner un aspect jaune ou langue jaune est l’anomalie la plus frĂ©quente. Elle est causĂ©e par une infection Ă  levure. Ladite infection communĂ©ment appelĂ©e candidose buccale apparait soit sur la langue, soit dans une cavitĂ© buccale. Elle affecte gĂ©nĂ©ralement les personnes qui ont une faible immunitĂ©, ou des personnes qui ont des prothĂšses dentaires mal positionnĂ©es. L’infection se caractĂ©rise par l’apparition d’une couche jaunĂątre sur la langue qui peut devenir noire Ă  long il est possible d’avoir une langue jaune mĂȘme sans ĂȘtre malade. Cela arrive lorsqu’on perd ses papilles gustatives, gĂ©nĂ©ralement dans le phĂ©nomĂšne appelĂ© langue gĂ©ographique ». L’individu ressent une sensation de brĂ»lure quand il prend un repas Ă©picĂ©, prĂ©cisĂ©ment aux endroits oĂč les papilles gustatives sont absentes. Ces zones dĂ©nuĂ©es de papilles peuvent alors se colorer en 3e cause, la consommation d’alcool et de tabac ou une mauvaise hygiĂšne buccale peut aussi ĂȘtre Ă  l’origine d’une langue contre la langue jauneQui dit langue jaune dit inĂ©vitablement mauvaise haleine. Il est donc obligatoire, pour son propre bien, d’y remĂ©dier au plus vite. S’il s’agit d’une mauvaise hygiĂšne buccale, il suffit de prendre de bonnes habitudes pour rĂ©soudre le problĂšme. Ainsi, on Ă©vitera 1. L’alcool au coucher2. La consommation excessive de sucreries3. La consommation d’aliments gras et acides, car ils alourdissent la salive qui s’accumule sur la langue, provoquant un changement de couleur4. L’abus dans la prise des antibiotiquesSi ces petites astuces ne rĂ©solvent pas le problĂšme, c’est qu’il faut craindre une candidose buccale. Dans ce cas, il faudra consulter un dentiste ou un spĂ©cialiste, et utiliser une crĂšme antifongique. On peut aussi changer ses prothĂšses dentaires si l’on en porte.
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Mis Ă  jour le 20/11/2020 Ă  10h41 Validation mĂ©dicale 27 March 2017 La dyspepsie est un trouble digestif fonctionnel ou qui peut faire suite Ă  un problĂšme de santĂ©. Les causes de cette affection parfois douloureuse sont difficilement identifiables car il n'existe aucune lĂ©sion Ă  l'origine des symptĂŽmes de la maladie. Une alimentation variĂ©e et des anti-spasmodiques sont gĂ©nĂ©ralement envisagĂ©s pour soulager les patients. Qu'est-ce que des troubles dyspeptiques ? Les dyspepsies correspondent Ă  des problĂšmes de digestion, des sensations inconfortables ressenties au niveau de la partie haute du tube digestif estomac, oesophage. GĂ©nĂ©ralement, celui-ci ne prĂ©sente pas d'anomalies particuliĂšres, il est retrouvĂ© sain lors des diffĂ©rents examens et aucune maladie ne cause la survenue de ce trouble. On parle alors de dyspepsie fonctionnelle, qui reprĂ©sente 2 cas sur 3. La dyspepsie peut aussi survenir Ă  la suite d'un problĂšme de santĂ©. Dyspepsie stress, alcool, tabac...les causes L'absence de lĂ©sions anatomiques rend la recherche de causes difficile. Il existe toutefois un certain nombre de facteurs ayant un rĂŽle aggravant voir dĂ©terminant dans l'apparition et la rĂ©cidive des symptĂŽmes dyspeptiques Le stress et l'anxiĂ©tĂ© ;Des repas trop abondants, trop gras, ou avec trop de fĂ©culents ;Une trop grande consommation d'alcool, de cafĂ©, de thĂ© ou de tabac ;Des repas pris de façon trop rapide ; La survenue d'une gastro-entĂ©rite ou d'une autre infection ; La grossesseCertains mĂ©dicaments irritants anti-inflammatoires non stĂ©roĂŻdiens, les IPP, certains antibiotiques... Certaines maladies peuvent aussi ĂȘtre Ă  l'origine des dypepsies dites "rĂ©currentes", comme un reflux gastro-oesophagien, un cancer de l'estomac ou de l'oesophage, une gastrite... SymptĂŽmes Les patients consultent parce qu'ils souffrent depuis des mois ou des annĂ©es ou qu'il ont du mal Ă  digĂ©rer, ils ont des ballonnements, car les sensations sont plutĂŽt lĂ©gĂšres et diffuses. Ils ont l'impression de "mal digĂ©rer" ou de digĂ©rer "lentement", et se plaignent de nombreux symptĂŽmes Eructations rots, hoquets ;Sensation de gonflement aprĂšs les repas ;IncapacitĂ© de terminer un repas normal satiĂ©tĂ© prĂ©coce;Ballonnements au ventre ;BrĂ»lures ou blocage derriĂšre le sternum ;Renvois de liquide amer ;NausĂ©es, vomissements...BrĂ»lures "Ă  l'estomac". Souvent, d'autres symptĂŽmes fonctionnels existent et s'associent Ă  ceux du syndrome du colĂŽn irritable DiarrhĂ©e ;Constipation ;Crampes abdominales ;Palpitations ;Douleurs thoraciques. Les douleurs du dyspeptique siĂšgent dans la rĂ©gion Ă©pigastrique creux de l'estomac mais n'ont pas de point prĂ©cis. Elles peuvent irradier partout. Il s'agit en gĂ©nĂ©ral d'une impression de pesanteur de l'estomac parfois une simple gĂȘne, plus ou moins douloureuse. Une distension abdominale peut accompagner les douleurs, obligeant le patient Ă  desserrer sa ceinture pendant le repas. L'importance des Ă©ructations dĂ©finit "l'aĂ©rophagie". Your browser cannot play this video. Pour la plupart, l'alimentation ne calme pas ces douleurs mais elle les provoque et oblige le patient Ă  interrompre son repas. Pour d'autres cas, la douleur se manifeste en dehors des repas et manger permet de la soulager. L'Ă©tat nausĂ©eux est habituel et est accompagnĂ© de bouche pĂąteuse, de langue Ă©paisse ou "chargĂ©e", de goĂ»t dĂ©sagrĂ©able dans la bouche, de mauvaise haleine... Les vomissements sont rares et surviennent juste aprĂšs le repas. Il n'y a pas d'altĂ©ration de l'Ă©tat gĂ©nĂ©ral pas d'amaigrissement et un certain embonpoint peut mĂȘme exister. L'appĂ©tit est parfois diminuĂ©. GĂ©nĂ©ralement, les malades Ă©vitent de manger non par manque d'appĂ©tit mais parce qu'ils redoutent l'inconfort aprĂšs le repas. Les signes d'un dĂ©sĂ©quilibre du systĂšme nerveux autonome rĂ©gulant les fonctions autonomes de l'organisme, comme les battements du coeur, la respiration etc. sont trĂšs souvent retrouvĂ©s Patient anxieux ;PĂąle ;Mains froides ; Battements lents du coeur ;Hypotension Ă  l'inverse BouffĂ©es de chaleur ;Palpitations ;Agitation ;EmotivitĂ©... La palpation de l'abdomen est indolore. L'examen clinique et les examens complĂ©mentaires dĂ©cidĂ©s par le mĂ©decin auront pour but de rechercher une autre maladie ou une autre cause pouvant donner ce type de symptĂŽmes, et en particulier À voir aussi Une angine de poitrine ;Un reflux gastro-osophagien, par remontĂ©e acide du contenu de l'estomac dans l'oesophage , souvent responsable d'Ɠsophagite ;Une hernie hiatale, par trop grande ouverture du sphincter sĂ©parant l'oesophage de l'estomac cardia ;Un ulcĂšre gastrique ou duodĂ©nal ;Un cancer de l'estomac ou de l'oesophage ;Un calcul biliaire ;La prise de certains mĂ©dicaments anticholinergiques, codĂ©ine, digitaliques Ă  fortes doses, dopamine...Des symptĂŽmes faisant suite Ă  l'ablation de la vĂ©sicule biliaire. Examens et analyses complĂ©mentaires Le diagnostic de dyspepsie fonctionnelle ne peut ĂȘtre portĂ© qu'aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© certaines explorations. Ceci afin de ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© d'un diagnostic facilement curable, voire grave. La fibroscopie oeso-gastro-duodĂ©nale est un examen pratiquĂ© par un gastro-entĂ©rologue, parfois sans anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. Elle consiste en l'introduction par la bouche d'un tube fin au bout duquel se trouve une camĂ©ra. Le mĂ©decin peut ainsi voir "en direct" l'ensemble du tube digestif, depuis la bouche jusqu'au dĂ©but de l'intestin grĂȘle oesophage, cardia, estomac, duodĂ©num sur un Ă©cran placĂ© en face de lui. Parfois, une Ă©chographie est rĂ©alisĂ©e afin de ne pas mĂ©connaĂźtre un calcul de la vĂ©sicule biliaire. Le patient fera Ă©galement des analyses sanguines standards notamment pour la recherche d’anticorps spĂ©cifiques dans le sang afin de dĂ©celer l'Ă©ventuelle prĂ©sence de bactĂ©rie Helicobacter Pylori. Évolution de la maladie Elle est le plus souvent chronique, avec rĂ©gression des signes Ă  certaines pĂ©riodes lors des vacances, par exemple et dĂ©pend surtout du respect de certaines rĂšgles de l'alimentation. Les traitements symptomatiques peuvent ĂȘtre utiles. Dyspepsie les traitements naturels La correction des erreurs diĂ©tĂ©tiques et quotidiennes est fondamentale Prendre ses repas dans le calme Ă  heures rĂ©guliĂšres et bien mastiquer ;Boire de l'eau entre les repas ;Eviter l'abus d'aliments farineux, des charcuteries grasses et des fritures ;Eviter l'alcool apĂ©ritifs, le tabac, le thĂ© et le cafĂ©, les sodas ;Faire pratiquer, si c'est nĂ©cessaire, des soins dentaires ;Pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre. Your browser cannot play this video. Consulter en ligne un gĂ©nĂ©raliste Quels mĂ©dicaments prendre en cas de dyspepsie ? Ils ne doivent ĂȘtre pris que sur avis et/ou prescription mĂ©dicale. Les antispasmodiques rĂ©duisent les contractions des muscles digestifs et la douleur qu'elles entraĂźnent. La rĂ©duction de l'aciditĂ© gastrique permet aussi de rĂ©duire la douleur antiacides , pansements gastriques , enzymes , argiles , silicones dimĂ©ticone , simĂ©thicone , Ă©ventuellement mĂ©dicaments anti-ulcĂ©reux . Les stimulants de la motricitĂ© digestive permettent de rĂ©guler le transit dompĂ©ridone une surveillance renforcĂ©e de pharmacovigilance a Ă©tĂ© Ă©mise en 2014 par les autoritĂ©s de santĂ© en raison de risques indĂ©sirables cardiaques, trimĂ©butine . Des adsorbants des gaz intestinaux diminuent la pression dans l'intestin charbon activĂ©. Diapo 10 conseils pour prendre soin de votre estomac Picottementsinsupportables Ă  la langue. par LeĂŻla » lundi 01 janvier 2018 22:41. Bonjour, Peut ĂȘtre une carence en vitamine b12. Alors par contre pour les analyses c'est pas toujours facile de se le faire prescrire et de trouver un labo qui fait le test urinaire qui est le seul fiable contrairement Ă  la prise de sang. Dossier d'Odonto-Stomatologie HomĂ©opathique. Mycoses, lichen et autres affections tenaces de la cavitĂ© buccale. Par le Dr Christian Garcia. LES MYCOSES BUCCALES Les mycoses buccales sont essentiellement dues au Candida albicans, une levure particuliĂšrement impliquĂ©e et prĂ©pondĂ©rante en pathologie humaine. Les autres variĂ©tĂ©s de Candida sont = tropicalis, pseudotropicalis, guillermondi et krusei. Les candidoses buccales regroupent plusieurs formes cliniques muguet, langue noire villeuse... Il est frĂ©quent que la localisation buccale ne soit pas isolĂ©e et participe plutĂŽt Ă  une vĂ©ritable maladie Ă  localisations multiples vulvo-vaginale, anale, aines, seins, ombilic, plis divers doigts..., tube digestif, voies respiratoires, etc... Cependant, il faut rappeler que le candida ne devient pathogĂšne que lorsque la flore microbienne est perturbĂ©e, ce qui ouvre le chapitre des causes favorisantes. Le candida est un germe opportuniste dont la virulence se manifeste lorsque la rĂ©ponse immunitaire diminue pour diverses raisons, soit spontanĂ©ment, soit par suite de problĂšmes pathologiques gĂ©nĂ©raux ou mĂ©dicamenteux antibiothĂ©rapie au long cours par exemple. Ainsi constate-t-on que diverses populations se trouvent plus particuliĂšrement exposĂ©es Les enfants et les personnes ĂągĂ©es tout simplement en raison de l'Ă©tat physiologique ou pathologique de leur systĂšme immunitaire. Les diabĂ©tiques non Ă©quilibrĂ©s, chez qui il est vain d'attendre un quelconque rĂ©sultat thĂ©rapeutique local sans rééquilibre de la glycĂ©mie. Certains malades atteints de maladies endocriniennes = insuffisance rĂ©nale, hypothyroĂŻdie, hypoparathyroĂŻdie
 A l'Ă©vidence les malades sous traitements immunodĂ©presseurs chimiothĂ©rapie, corticothĂ©rapie au long cours ou atteints de maladies immunosuppressives dont le SIDA est la plus dĂ©monstrative. Il ne faut pas oublier le rĂŽle favorisant des ƓstrogĂšnes pilule contraceptive, des antiparasitaires mĂ©tronidazole. Les antibiothĂ©rapies itĂ©ratives, massives, interrompues trop tĂŽt et mal conduites. Les formes cliniques buccales 1/ Le muguet Le muguet est plus frĂ©quent chez l’enfant, notamment en crĂšches ou en maternitĂ© et chez l’adulte dĂ©bilitĂ© par une maladie grave ou dĂ©compensĂ©e diabĂšte, convalescence difficile, tuberculose, etc... Chez l’enfant, on peut voir des formes multifocales, dont certaines gĂ©nĂ©ralisĂ©es peuvent entraĂźner la mort, surtout d’ailleurs en raison de l’état gĂ©nĂ©ral dĂ©ficient qui a prĂ©cĂ©dĂ© et qui explique la candidose. Il est Ă©vident que le tout jeune enfant, il n'est pas facile de faire prĂ©ciser les signes cliniques subjectifs comme la sensation de brĂ»lure ou le goĂ»t mĂ©tallique, ce qui n'est plus le cas des lĂ©sions objectives Ă  type d'efflorescences blanchĂątres caractĂ©ristiques, faciles Ă  racler Ă  l'aide d'une spatule pour confirmer le diagnostic. 2/ La langue noire villeuse ou pileuse La coloration noire de cette glossite est due Ă  la kĂ©ratinisation augmentĂ©e aprĂšs hypertrophie de la gaine cornĂ©e des papilles. Les papilles peuvent ainsi atteindre jusqu’à 1 cm de longueur. En gĂ©nĂ©ral, le candida albicans n’est pas le responsable unique. Plusieurs autres causes sont avancĂ©es, comme les troubles hĂ©pato-digestifs, la tuberculose, l’abus de bains de bouche oxygĂ©nĂ©s, et surtout l’abus d’antibiotiques. 3/ La stomatite Ă©rosive pemphigoĂŻde Ă  Candida Cette stomatite bulleuse peut avoir pour cause le candida albicans. 4/ Les candidoses au cours des antibiothĂ©rapies ou corticothĂ©rapies la langue noire villeuse n'est qu'une illustration. oOo Il faut rappeler que le candida albicans est un hĂŽte saprophyte des muqueuses, ce qui n’est pas le cas pour la peau, le sang, les urines ou les phanĂšres. Par consĂ©quent, sa prĂ©sence dans la salive n’est pas un argument suffisant pour Ă©tablir la rĂ©alitĂ© d’une candidose, il faut ajouter la prĂ©sence de plusieurs Ă©lĂ©ments fongiques lors de prĂ©lĂšvements successifs, mais surtout la rapiditĂ© de croissance des souches. Ensuite, il faut souligner les relations de symbiose entre Candida et bacille de Koch. Candida et staphylocoque. Candida et colibacille. L’infestation peut se faire Par contiguĂŻtĂ© lors d’une infection de voisinage du fait de la prĂ©sence saprophyte du candida infections buccales, laryngĂ©es, gĂ©nitales, etc... Par voie sanguine Ă  partir de l’intestin. Par contagion directe relations sexuelles, candidose du nouveau-nĂ© Ă  partir d’une mycose vaginale de la mĂšre, contagion du personnel mĂ©dical, candidose iatrogĂšne cathĂ©ter par exemple. CEPENDANT N’ IMPORTE QUI NE FAIT PAS DE CANDIDOSE ! Le rĂŽle du " terrain " est primordial, notion qui n’a pas Ă©chappĂ© aux homĂ©opathes. Les officiels reconnaissent les causes gĂ©nĂ©rales suivantes 1° L’état gĂ©nĂ©ral dĂ©ficient il est de constatation courante que les mycoses concernent davantage les prĂ©maturĂ©s, les grands malades dĂ©bilitĂ©s, ou atteints d’affections malignes dont certaines hĂ©mopathies, ou de troubles de la rĂ©ponse immunitaire. 2° Les dĂ©sĂ©quilibres hormonaux sont incriminĂ©s, dont le diabĂšte demander un contrĂŽle de la glycĂ©mie devant toute mycose rebelle, l’insuffisance thyroĂŻdienne, la grossesse qui favorise les infections gĂ©nitales... 3° L’ñge le muguet est particuliĂšrement frĂ©quent chez l’enfant ou chez le vieillard, la langue noire villeuse chez l’adulte. 4° Certains facteurs alimentaires = dĂ©nutrition, carences vitaminiques vitamine A surtout. Parmi les causes locales, il faut rappeler et rechercher L’antibiothĂ©rapie prolongĂ©e ou itĂ©rative, qui perturbe l’équilibre de la flore microbienne locale bouche ou vagin et surtout intestinale. Les corticoĂŻdes au long cours qui dĂ©sorganisent les mĂ©canismes immunitaires et qui, pour les homĂ©opathes, sont responsables de la mise en oeuvre du mode rĂ©actionnel sycotique. Les ƓstrogĂšnes, dont la pilule contraceptive qui serait responsable de vaginites, parfois Ă  candida. Les psychotropes qui peuvent influencer la sĂ©crĂ©tion salivaire dans le sens de la diminution et abaissement du PH salivaire. Les antimitotiques et les immunosuppresseurs, du fait de leur retentissement Ă©vident sur la rĂ©ponse immunitaire. Certains mĂ©dicaments dĂ©rivĂ©s de l’imidazole utilisĂ©s en traitement local d’une vaginite peuvent favoriser une candidose vaginale et par contagion une candidose buccale. La radiothĂ©rapie qui entraĂźne souvent une sĂ©cheresse buccale. Une hygiĂšne inexistante en particulier chez les porteurs de prothĂšses et le tabagisme. Le traitement classique Localement, il convient d’alcaliniser le milieu buccal par des bains de bouche appropriĂ©s, dont ceux contenant du bicarbonate de soude. On peut Ă©galement badigeonner plusieurs fois par jour les lĂ©sions mycosiques avec des antifongiques en suspensions ou en pommades. Le mĂ©decin proposera, dans les candidoses post-antibiotiques une stĂ©rilisation du tube digestif par des comprimĂ©s per os de "nystatine", ou "d'imidazole", qui ont une action locale sur la muqueuse intestinale. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, deux antifongiques sont les plus connus FUNGIZONE amphotĂ©ricine B et MYCOSTATINE mystatine. Ils sont souvent efficaces mais prĂ©sentent quelques risques iatrogĂšnes nĂ©phrotoxicitĂ© pour le premier avec risque hĂ©patique et neurologique et risque allergique pour le second. Dans les cas de candidoses diffuses sĂ©vĂšres ou Ă  titre prĂ©ventif chez les immunosupprimĂ©s, on peut utiliser le miconazole per os Daktarin, le clotrimazole, la 5-fluorocytosine Ancotil ou le kĂ©toconazole Nozoral. NE PAS OUBLIER LES ALLERGIES A CANDIDA Le candida albicans peut ĂȘtre responsable d’allergies dont plusieurs formes sont dĂ©crites Les manifestations cutanĂ©es eczĂ©ma paupiĂšres, cuir chevelu, conduit auditif externe, pĂ©rinĂ©e, organes gĂ©nitaux externes..., dyshidrose, urticaire, oedĂšme de Quincke, nĂ©vrodermite, prurit, parakĂ©ratoses.... Les manifestations respiratoires coryza spasmodique, sinusite, asthme... Les manifestations muqueuses stomatite, glossite, pharyngite, conjonctivite... Les manifestations digestives brĂ»lure gastrique, colite chronique, Ɠsophagite... Autres manifestations cĂ©phalĂ©es, migraines, arthralgies... On imagine facilement la difficultĂ© du diagnostic lorsque le malade consulte pour l’une de ces manifestations. Il n’est pas Ă©vident de penser Ă  une allergie au candida, surtout dans les formes frustes de candidoses. Le diagnostic sera Ă©tabli ou confirmĂ© par la positivitĂ© des tests d’allergie Ă  la candidine. Cette allergie est intĂ©ressante Ă  dĂ©couvrir et Ă  connaĂźtre pour le traitement homĂ©opathique qui proposera, en plus du mĂ©dicament de fond, quelques prises de POUMON-HISTAMINE 15 CH, une Ă  deux fois par jour lors d'une poussĂ©e aiguĂ«. Le traitement homĂ©opathique Les propositions qui suivent concernent en fait toutes les affections citĂ©es dans ce cours. La mĂ©thodologie homĂ©opathique reste la mĂȘme, quelle que soit l’affection, sauf mention spĂ©ciale. Car, s’il est nĂ©cessaire sur le plan didactique de " saucissonner " ces diffĂ©rents chapitres, la prescription homĂ©opathique ne tient compte que de la personnalitĂ© rĂ©actionnelle du patient, et de lui seul. Dans des affections aussi rĂ©cidivantes que celles Ă©tudiĂ©es ici, il est logique de proposer un traitement en trois plans le plan diathĂ©sique, qui reprĂ©sente la " prise en charge " du terrain de prĂ©disposition qui seul explique le caractĂšre rĂ©cidivant - le plan symptomatique qui rĂ©pond Ă  une poussĂ©e aiguĂ« et qui valorise les symptĂŽmes prĂ©sents Ă  ce moment avec autant que possible leurs modalitĂ©s - le plan Ă©tiologique qui se propose de " neutraliser " les causes Ă©ventuelles, chaque fois qu’elles sont identifiĂ©es biothĂ©rapiques. 1/ LE PLAN DIATHÉSIQUE Dans son ouvrage " Les maladies de la peau " Cahier de MĂ©decine homĂ©opathique n°2 - MASSON 1987 - p. 127, Roland ZISSU prĂ©cise l’ordre d’importance dĂ©croissant de chaque mode rĂ©actionnel dans le traitement des mycoses 1° LE MODE RÉACTIONNEL SYCOTIQUE vient en tĂȘte, d’abord en raison du rĂŽle favorisant des facteurs d’atteinte du systĂšme immunitaire, expliquant les caractĂ©ristiques Ă©volutives de ces maladies chronicitĂ©, torpiditĂ©, rĂ©sistance aux traitements chimiques ou homĂ©opathiques. 2° LE MODE RÉACTIONNEL PSORIQUE, dans sa phase asthĂ©nique, avec dĂ©compensation du malade du fait du blocage des Ă©liminations. Les troubles deviennent alors torpides et rĂ©cidivants, notamment avec atteinte Ă©lective des orifices cutanĂ©o-muqueux. 3° LE MODE RÉACTIONNEL TUBERCULINIQUE apparaĂźt un peu en retrait, mais l’atteinte des muqueuses traduit des Ă©liminations qui ne soulagent pas, du fait de l’encombrement veineux, lui-mĂȘme favorisant les atteintes inflammatoires de la muqueuse buccale entre autres. 4° LE MODE RÉACTIONNEL LUÉTIQUE bien que citĂ© ici en derniĂšre position occupe en fait une place originale, du fait de sa physio-pathologie lĂ©sionnelle, caractĂ©risĂ©e par des micro-endartĂ©rites oblitĂ©rantes, expliquant la tendance aux ulcĂ©rations nĂ©crotiques. Dans les atteintes de la muqueuse buccale Ă©tudiĂ©es ici, sont retrouvĂ©es la torpiditĂ©, la dĂ©gradation de l’état gĂ©nĂ©ral du fait de pathologies gĂ©nĂ©rales lourdes et de leurs traitements chimiques. Les remĂšdes de ces modes rĂ©actionnels gĂ©nĂ©raux ont souvent Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s et ne seront pas repris ici. Nous renvoyons aux ouvrages de rĂ©fĂ©rences, dont le Manuel de MĂ©decine homĂ©opathique de R. ZISSU et de M. GUILLAUME ou notre ouvrage personnel " HomĂ©opathie, terrain et odonto-stomatologie " MASSON 1989. 2/ LE PLAN SYMPTOMATIQUE Il faut croire que ce sujet des mycoses n’a pas inspirĂ© les auteurs car sur 10280 articles rĂ©fĂ©rencĂ©s par nous il n’y a qu’un seul article et encore traite-t-il des mycoses respiratoires. Il en est de mĂȘme des rĂ©pertoires et des matiĂšres mĂ©dicales. Au grĂ© de nos recherches, nous avons pu trouver mention des mĂ©dicaments suivants Pour le muguet ARGENTUM NITRICUM, ARSENICUM ALBUM, BAPTISIA, BELLADONA, BORAX, CAPSICUM ANNUUM, CARBO VEGETABILIS, CAUSTICUM, CHINA, HEPAR SULFUR, HYDRASTIS, KALI BICHROMICUM, KREOSOTUM, MERCURIUS SOL. , CYANATUS, CORROSIVUS, NATRUM CARBONICUM, NATRUM PHOSPHORICUM, NITRI ACID., PENICILLINUM, PHYTOLACCA, PSORINUM et SULFUR. On retrouve Ă  peu prĂšs les mĂȘmes, et c’est normal, pour les mycoses buccales ajouter Ă  la liste prĂ©cĂ©dente = ANTIMONIUM CRUDUM, CALCAREA CARBONICA, DULCAMARA, FLUORIC ACID., GRAPHITES, LUESINUM, MEDORRHINUM, NATRUM MURIATICUM, NATRUM SULFURICUM, SEPIA, SILICEA, SULFUR, THUYA et TUBERCULINUM. 3/ LE PLAN ÉTIOLOGIQUE Ce plan impose Ă  l’évidence la mise en cause d’un agent dĂ©clenchant, antibiotiques, corticoĂŻdes, etc... ou l’utilisation thĂ©rapeutique de la souche en cause CANDIDA ALBICANS par exemple. Penser Ă©galement aux causes psychogĂšnes Ă©voquĂ©es plus haut. Voici quelques commentaires sur certains d’entre eux. PENICILLINUM Cet antibiotique de la famille des b-lactamines a fait l’objet d’une pathogĂ©nĂ©sie au dĂ©but des annĂ©es cinquante par M. GUERMONPREZ. Cette expĂ©rimentation confirme la pratique clinique = rĂ©actions iatrogĂšnes aux antibiotiques en gĂ©nĂ©ral, mais surtout aux pĂ©nicillines, dont les mycoses = langue noire villeuse en partie dĂ©papillĂ©e et douloureuse, Ă©pidermomycoses surtout surinfectĂ©es, macĂ©rĂ©es et suintantes SEPIA, lichen THUYA. La langue noire villeuse est une donnĂ©e caractĂ©ristique des consĂ©quences ou des accidents de la pĂ©nicilline au point que M. GUERMONPREZ en fait un symptĂŽme-guide ou Key-note. Les officiels le reconnaissent volontiers. La bouche est l'une des cibles de la pĂ©nicilline = stomatite, glossite ƓdĂ©mateuse peu douloureuse, muguet qui peut s'Ă©tendre Ă  tout le tube digestif. De mĂȘme, la pĂ©nicilline exalte toutes les formes de mycoses, pas seulement au niveau des muqueuses, mais Ă©galement au niveau de la peau pityriasis versicolor, intertrigos, etc
. GUERMONPREZ a constatĂ© Ă©galement au cours de ses expĂ©rimentations des "douleurs dentaires sur un fond de sensibilitĂ© sourde des dents, spĂ©cialement des incisives et canine supĂ©rieure droite, avec extension de la douleur au sinus maxillaire droit qui est le siĂšge d'inflammation et d'infection, sinusite d'origine dentaire" [L'HomĂ©opathie française - 1955 - n°5, p. 270.]. On peut le prescrire en 9 ou 15 CH deux Ă  trois fois par semaine sur la notion de cause Ă©ventuelle favorisante Ă  la suite d’une antibiothĂ©rapie intensive. Mais son action sera encore plus efficace si l’on retrouve quelques-uns des signes suivants asthĂ©nie, frilositĂ©, fĂ©bricule autour de 38°, suppurations rĂ©cidivantes et traĂźnantes, mycoses, lichen, rhumatismes ou arthralgies, Ă©ruptions cutanĂ©es furonculose, urticaire, eczĂ©ma, oedĂšme..., nĂ©vralgies sus et rĂ©tro-orbitaires ou dentaires, verrues, tumeurs bĂ©nignes. GUERMONPREZ affirme que PENICILLINUM se situe entre SULFUR et HEPAR SULFUR ou THUYA. Sa fiĂšvre Ă©voque FERRUM PHOSPHORICUM, son angine et certaines algies PHYTOLACCA, ses suppurations traĂźnantes et sa frilositĂ© SILICEA et ARSENICUM ALBUM. MUCOR MUCEDO culture d’une variĂ©tĂ© de champignon mycĂ©lien. Ce biothĂ©rapique sera d’autant plus efficace que la mycose apparaĂźt ou se trouve aggravĂ©e au printemps et amĂ©liorĂ©e par un sĂ©jour prolongĂ© au bord de la mer. Il ne faut pas attendre de miracle de ce mĂ©dicament. LE LICHEN PLAN BUCCAL Le lichen plan est une affection dermatologique, caractĂ©risĂ©e par des Ă©ruptions inflammatoires, prurigineuses, rĂ©cidivantes, faites de petites papules discrĂštes, Ă  contours polygonaux, qui finissent par confluer en plaques rugueuses et squameuses. La prĂ©sence de lĂ©sions buccales est frĂ©quente 50% des cas. Il ne faut pas sĂ©parer arbitrairement le lichen plan buccal du lichen plan tout court, maladie gĂ©nĂ©rale mais Ă  localisations diverses. Il s’agit de la mĂȘme maladie. Cependant, cette maladie reste assez rare, elle touche Ă  peu prĂšs 0,5 Ă  1,5% de la population. Le lichen plan buccal siĂšge sur la face interne des joues face postĂ©rieure, sous forme de ponctuations blanches, isolĂ©es, ou de rĂ©seaux et d’arborisations brillantes, sur le dos de la langue stries blanchĂątres, plaques ou arborisations, ou nappes ou traĂźnĂ©es opalescentes, sur le bord libre des lĂšvres fines arborisations brillantes et encore sur le palais, sur la gencive notamment derriĂšre les dents de sagesse. Au niveau de la langue, ces plaques sont dues Ă  un Ă©paississement de l’épiderme lingual qui submerge les papilles, elles-mĂȘmes moins dĂ©veloppĂ©es, voire atrophiĂ©es. Les lĂ©sions plus importantes donnent un aspect sclĂ©reux, avec des zones dĂ©papillĂ©es, le tout formant un rĂ©seau. Il existe une forme circinĂ©e assez rare avec des taches ovalaires de 7 Ă  8 mm de long sur 3 ou 4 mm de large, avec une zone centrale d’aspect sain. Classiquement, plusieurs formes cliniques sont dĂ©crites La forme banale avec les taches en rĂ©seaux sus-dĂ©crites, le plus souvent peu active absence d’érythĂšme. La forme sclĂ©reuse hypertrophique, siĂ©geant le plus souvent Ă  la face postĂ©rieure de la joue, autour de la dent de sagesse infĂ©rieure. Les lĂ©sions s’étendent en nappes, d’épaisseur irrĂ©guliĂšre, parfois mamelonnĂ©es, ou vĂ©gĂ©tantes. Une forme sclĂ©reuse atrophique, plus frĂ©quente, sur la face interne des joues ou sur la langue. La lĂ©sion donne un aspect lisse, avec quelques sillons blanchĂątres, qui peuvent Ă©voquer la syphilis lorsqu’ils sont profonds. Enfin, une forme Ă©rosive, assez frĂ©quente, pratiquement la seule Ă  donner des douleurs, notamment au contact des aliments. La lĂ©sion est rouge, Ă©rosive, Ă  fond oedĂ©matiĂ©, de forme irrĂ©guliĂšre, parfois losangique, frĂ©quemment sur-infectĂ©e. Le problĂšme du diagnostic et de l’étiologie Histologiquement, le lichen plan est assez bien caractĂ©risĂ©. Mais cliniquement, le diagnostic diffĂ©rentiel doit ĂȘtre fait avec une leucoplasie, une candidose, voire une lĂ©sion carcinomateuse, ou mĂȘme des aphtes atypiques, ou une stomatite herpĂ©tique ou enfin un Ă©rythĂšme polymorphe. La kĂ©ratose tabagique doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e. On doit penser Ă©galement au lupus Ă©rythĂ©mateux dissĂ©minĂ©, qui donne des lĂ©sions en forme de taches arrondies saillantes, rouges avec des points ou des traĂźnĂ©es blanchĂątres. Le diagnostic est confirmĂ©, Ă©ventuellement, par la prĂ©sence de papules arrondies de 1 Ă  2 mm, rosĂ©es et brillantes, parfois recouvertes de squames. A l’heure actuelle, la cause reste encore inconnue. Comme toujours dans ces cas, on incrimine divers facteurs dĂ©clenchants comme certaines intoxications arsenic, bismuth, or, produits photographiques couleur. Enfin, on a constatĂ© dans un grand nombre de cas que l’éruption faisait suite Ă  un choc Ă©motionnel ou Ă  un stress, comme d’ailleurs lors de poussĂ©es d’aphtes ou d’herpĂšs. Le traitement en mĂ©decine classique Faute d’une connaissance suffisante de la cause, le traitement classique va de l’abstention dans les formes asymptomatiques Ă  la suspension d’un Ă©lĂ©ment toxique mĂ©dicament par exemple. En cas de formes cutanĂ©es, on propose un anti-histaminique lorsqu’il y a prurit intense. Enfin, pour les formes cutanĂ©es et/ou buccales importantes, la corticothĂ©rapie par voie gĂ©nĂ©rale est pratiquĂ©e, mais pour de courtes pĂ©riodes. Les formes naturellement rĂ©solutives sont exceptionnelles. On constate le plus souvent une Ă©volution chronique, durant des annĂ©es, avec des poussĂ©es plus ou moins intenses ou prolongĂ©es. Il existe tout de mĂȘme un risque d’évolution vers un carcinome 1 Ă  10% des cas. Cela implique une surveillance constante. Le traitement en homĂ©opathie Il faut d’abord constater que ce sujet n’a pas passionnĂ© les auteurs. Sur environ 10280 titres d’articles rĂ©fĂ©rencĂ©s, il n’y en a qu’un seul ! Dans une communication prĂ©sentĂ©e en 1973 Ă  la Semaine HomĂ©opathique de Paris, R. PERNOT Ă©crit ceci " Pour en terminer...deux mots sur le lichen plan buccal. Il est tenace, demande une longue patience et une rĂ©gularitĂ© parfaite dans le traitement. Je ne dĂ©crirai pas les remĂšdes possibles. Je me bornerai Ă  les Ă©numĂ©rer Aurum metallicum, Fluoric acid., Graphites, Nitri acid., Phytolacca, Silicea, Tabacum. Ce sont ceux que j’ai trouvĂ©s citĂ©s au cours de mes lectures. Mais le principal est, Ă  mon avis, MERCURIUS SOLUBILIS et si le sujet se plaint d’une nette irritation des muqueuses buccales = Mercurius corrosivus. Il m’a dĂ©jĂ  rendu service dans l’un ou l’autre cas de lichen buccal ". On trouve Ă©galement des indications sur ce sujet dans au moins deux livres. D’abord dans l’ouvrage princeps de Paul CHAVANON 1898-1962 " ThĂ©rapeutique homĂ©opathique ". C’était un praticien trĂšs actif, un enseignant vĂ©hĂ©ment dans ses convictions, un pluraliste convaincu et enfin un chercheur Ă  qui on doit plusieurs mĂ©dicaments dont certains sont encore commercialisĂ©s HomĂ©oplasmine et SEDATIF On trouve dans ce livre, Ă  la page 575, seulement quelques lignes sur le lichen plan buccal et la leucoplasie. " J’ai, plusieurs fois, rĂ©ussi Ă  faire disparaĂźtre ou Ă  diminuer considĂ©rablement des plaques importantes de leucoplasie ou de lichen plan de la face interne des joues avec l’association suivante Graphites 30 et 200, Fluoric acid. 30, Nitri acid. 30, Silicea 30 et Phytolacca 30.... Bien entendu, j’ai fait supprimer tout tabac pendant le traitement. Dans l’une de mes observations, la fonte des plaques a semblĂ© s’accĂ©lĂ©rer nettement dĂšs que j’ai ajoutĂ© aux remĂšdes ci-dessus Tabacum 30, deux granules une fois par 24 heures ". Dans cet ouvrage, il est prĂ©cisĂ© que la 30° K correspond Ă  peu prĂšs Ă  4 ou 5 CH, la 200°K Ă  la 7 ou 9 CH. Le premier commentaire est inspirĂ© par cette formule complexe " passe-partout " que l’on peut donner Ă  tous les patients, sans individualisation. Cela choque en homĂ©opathie, mĂȘme si les partisans de cette pratique avance l’argument de l’efficacitĂ©. Il y a lĂ  une maniĂšre de pratiquer l’homĂ©opathie qui s’apparente Ă  la mĂ©decine classique. Mais cette critique faisait " hurler " Paul Chavanon, paraĂźt-il. On peut remarquer que R. PERNOT cite les mĂȘmes mĂ©dicaments. Le deuxiĂšme ouvrage est en fait l’ EncyclopĂ©die MĂ©dico-Chirurgicale, qui a consacrĂ© deux tomes Ă  l’HomĂ©opathie. Dans le premier rĂ©fĂ©rence tome 1 - 38. 255 A 20, Émile ILIOVICI Ă©crit les lignes suivants " Les stomatites lichĂ©noĂŻdes restent un peu Ă  part. Elles sont souvent rebelles et ARNICA peut utilement lever l’anamnĂšse sic d’un trĂšs frĂ©quent choc nerveux. Quant aux donnĂ©es locales, elles orientent surtout vers Mercurius corrosivus, Aurum metallicum et ses dĂ©rivĂ©s en particulier Aurum thiosulfuricum natronatum, Arsenicum album, et aussi Berberis, Euphorbium ". oOo Pour une affection comme le lichen plan ou d’autres, pour lesquelles les ouvrages de rĂ©fĂ©rence restent trop discrets, il n’y a pas d’autres mĂ©thodes que d’appliquer la dĂ©marche homĂ©opathique la plus Ă©prouvĂ©e d’abord prendre une observation aussi complĂšte que minutieuse. Rechercher ainsi le remĂšde de fond, celui qui correspond aux signes et symptĂŽmes les plus valables sur le plan de la hiĂ©rarchisation qualitative = les circonstances Ă©tiologiques, les signes psychiques, les signes gĂ©nĂ©raux, les modalitĂ©s gĂ©nĂ©rales, enfin les signes loco-rĂ©gionaux. Comme l’on vise surtout Ă  dĂ©barrasser le patient de cette affection chronique, cette mĂ©thode est la seule possible. Si l’on a la chance de mettre en Ă©vidence une circonstance Ă©tiologique, il faut alors et toujours commencer par une neutralisation Ă©tiologique. Dans le cas du lichen plan buccal, les auteurs semblent d’accord sur le rĂŽle possible d’un toxique ou d’un stress ou choc psychique. S’il s’agit de l’action d’un toxique, et si l’on peut l’identifier, il faut donner ce mĂȘme toxique en moyennes, puis hautes dilutions. Depuis les travaux sur la cinĂ©tique d’élimination d’un toxique conduits il y a prĂšs de 50 ans par Lise WURMSER, il est dĂ©montrer que des dilutions de ce mĂȘme toxique sont capables d’entraĂźner son Ă©limination, alors qu’il n’est plus spontanĂ©ment Ă©liminĂ©. Chaque fois que possible, il faut commencer par ce traitement. Lorsqu’il y a une cause psychogĂšne, les mĂ©dicaments homĂ©opathiques sont nombreux. En voici, pour rappel, une liste non exhaustive Suite d’émotions GELSEMIUM, IGNATIA, NUX VOMICA, PULSATILLA... Suite de peurs GELSEMIUM, IGNATIA, OPIUM, PULSATILLA, KALI BROMATUM, ARGENTUM NITRICUM, AMBRA GRISEA... Suite de colĂšres CHAMOMILLA, COLOCYNTHIS, NUX VOMICA... Suite de colĂšre, d’indignation ou d’humiliation " rentrĂ©es " STAPHYSAGRIA... Suite de jalousie LACHESIS, NUX VOMICA, PULSATILLA, STAPHYSAGRIA... Suite de chagrin, suivi de dĂ©pression avec irritabilitĂ© AMBRA GRISEA, CONIUM, AURUM METALLICUM, PHOSPHORIC ACID. mutisme, indiffĂ©rence..., IGNATIA, KALI BROMATUM, KALI PHOSPHORICUM et surtout NATRUM MURIATICUM... Suite de dĂ©ception sentimentale AURUM METALLICUM pense au suicide mais a peur de la mort, IGNATIA, NATRUM MURIATICUM refuge dans la solitude, anorexie...., PHOSPHORIC ACID., ACTEA RACEMOSA peur de la folie, troubles menstruels..., ANTIMONIUM CRUDUM pleurs, dĂ©goĂ»t de la vie, boulimie..., CALCAREA PHOSPHORICA anorexie, refuge dans la solitude..., HELLEBORUS NIGER hĂ©bĂ©tude, prostration..., STAPHYSAGRIA refoulement, somatisation = troubles urinaires, chalazion, carie avec dentine rĂ©actionnelle dure et brune...... Mais, il faut ensuite rechercher les autres signes les plus caractĂ©ristiques du patient, en privilĂ©giant ceux que l’on appelle " diathĂ©siques ", pour la raison Ă©vidente que tous les auteurs sont unanimes Ă  reconnaĂźtre la chronicitĂ© de cette affection, ce qui induit obligatoirement la participation du " terrain ". Dans les listes citĂ©es plus haut par R. PERNOT, E. ILIOVICI ou P. CHAVANON, il faut reconnaĂźtre que de nombreux remĂšdes du mode rĂ©actionnel luĂ©tique sont prĂ©sents AURUM METALLICUM, FLUORIC. ACID., NITRI ACID., PHYTOLACCA, et surtout les deux MERCURIUS, SOLUBILIS et CORROSIVUS. Pour les autres mĂ©dicaments, SILICEA est avant tout un dĂ©minĂ©ralisĂ©, mais il a quelques signes luĂ©tiques, comme la tendance aux hypertrophies et indurations lympho-ganglionnaires. Pour GRAPHITES, il s’agit d’un remĂšde " carrefour " indiquĂ© lorsque le malade hĂ©site entre deux modes rĂ©actionnels le mode psorique qui ne parvient plus Ă  maintenir l’équilibre et le mode sycotique, tout de ralentissement mĂ©tabolique. L’indication de MERCURIUS peut Ă©voquer le rĂŽle des amalgames dentaires et de leur toxicitĂ©. Quelques auteurs incriminent le rĂŽle de l’électro-galvanisme buccal dans le dĂ©veloppement ou la persistance d’un lichen plan buccal ou d’une leucoplasie. L’un des MERCURIUS peut jouer le rĂŽle d’un dĂ©sensibilisant ou d’un neutralisant Ă©tiologique, en dehors d’une indication basĂ©e davantage sur la similitude symptomatique. Il faut encore penser Ă  d’autres causes, non citĂ©es par les auteurs, comme l’alcoolisme chronique ou les convalescences difficiles Ă  la suite d’une maladie grave. Il ne faut pas oublier que le lichen plan est classĂ© parmi les affections auto-immunes. Il faut alors en cas d’échec des traitements homĂ©opathiques, penser aux techniques encore marginales mais trĂšs prometteuses que propose l’immuno-thĂ©rapie Ă  doses infinitĂ©simales. Quelques prĂ©cisions sur les " petits remĂšdes " citĂ©s, comme BERBERIS, PHYTOLACCA et EUPHORBIA semblent utiles, car les autres mĂ©dicaments ont Ă©tĂ© dĂ©crits Ă  plusieurs reprises dans cet ouvrage. BERBERIS VULGARIS Berberis vulgaris ou Ă©pine vinette est un arbrisseau Ă©pineux berbĂ©ridacĂ©es. Son principal constituant est la berbĂ©rine qui possĂšde des propriĂ©tĂ©s cholagogues, cholĂ©rĂ©tiques et spasmolytiques on retrouve de la berbĂ©rine dans HYDRASTIS et CHELIDONIUM. Son action concerne essentiellement les fonctions hĂ©pato-vĂ©siculaires et urinaires. Il est souvent utilisĂ© comme " draineur " de ces appareils, en basse dilution = lithiase uratique avec diurĂšse variable, le plus souvent insuffisante - douleurs rĂ©nales et urĂ©trales gauches - colique hĂ©patique, arthralgies uricĂ©miques, goutte ou rhumatisme aprĂšs suppression d’une fissure anale... A cela s’ajoutent quelques indications cutanĂ©es eczĂ©ma sec, prurit avec desquamation fine Arsenicum album, psoriasis, pityriasis versicolor, dermatoses circinĂ©es. GUERMONPREZ ajoute une observation personnelle lithiase salivaire. En parcourant plusieurs MatiĂšres MĂ©dicales, on constate qu’il n’y a pratiquement pas de signes bucco-dentaires. Il faut donc les glaner ça et lĂ  et surtout les rechercher dans les diffĂ©rentes rubriques du RĂ©pertoire de KENT. Ainsi trouve-t-on les indications bucco-dentaires suivantes aphtes, sensation de brĂ»lure, ulcĂ©rations et saignement de la gencive, goĂ»t acide, amer, de sang ou de savon, haleine fĂ©tide, bouche sĂšche avec une salive cotonneuse et Ă©paisse, douleurs dentaires, surtout la nuit, glossite avec brĂ»lure, notamment au bout de la langue ou sur les bords, vĂ©sicules sur la langue. Le lichen est l’une des indications, dans le contexte buccal sus-dĂ©crit, chez un sĂ©dentaire atteint des troubles urinaires et hĂ©patiques dĂ©crits. Ajoutons quelques sensations qui peuvent parfois confirmer l’indication sensation de bouillonnement ou comme s’il y avait de l’eau ou quelque chose de vivant en diffĂ©rents endroits parfois au niveau de l’A. T. M., sensation qu’on arrache ses dents. PHYTOLACCA C’est encore un arbrisseau raisin d’ AmĂ©rique - PhytolaccacĂ©es. Parmi ses constituants, on trouve le " pokeweed mitogĂšne " qui induit in vitro la transformation lymphoblastique et stimule Ă  la fois les lymphocytes B et T. Ceci confirme notre recommandation dĂ©jĂ  ancienne d’ajouter ce mĂ©dicament en associĂ© Ă  CALENDULA dans diverses inflammations buccales gingivites bien sĂ»r mais Ă©galement ulcĂ©rations dont les aphtoses action sĂ©dative due sans doute Ă  la rĂ©duction de la surinfection des lĂ©sions. PHYTOLACCA est utilisĂ© depuis longtemps dans l’angine ou la rhino-pharyngite, avec sensation de courbature gĂ©nĂ©rale ou de meurtrissure, douleurs en avalant, < par le froid humide. On le donne souvent comme complĂ©mentaire de MERCURIUS, certains auteurs le considĂ©rant comme " un mercure vĂ©gĂ©tal ". On l’utilise aussi en pathologie mammaire mastoses, mastodynies, syndrome prĂ©menstruel, fissures du mamelon... Parmi ses composants, il y a une saponoside la phytolaccoside qui possĂšde une action anti-inflammatoire et anti-rhumatismale. MĂȘmes remarques concernant les signes buccaux, absents des MatiĂšres MĂ©dicales aphtes, gingivite gencive douloureuse, enflĂ©e, rĂ©tractĂ©e, ulcĂ©rĂ©e, saignement, leucoplasie, lichen, muguet, mycose, bouche sĂšche avec salive Ă©paisse ou hypersalivation, dentition douloureuse, langue gardant l’empreinte des dents, langue sĂšche et ulcĂ©rĂ©e, ulcĂ©rations dans toute la bouche et au palais, mucositĂ©s tenaces. EUPHORBIA RESINIFERA Ce " petit " mĂ©dicament a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ© comme complĂ©mentaire d’ ARSENICUM ALBUM dans les cancers Ă©voluĂ©s, cutanĂ©s ou mĂ©tastasĂ©s Ă  la peau = cancers cutanĂ©s ulcĂ©rĂ©s et infectĂ©s dont il calmerait les douleurs. Ou encore dermites atrophiques et inflammatoires aprĂšs irradiation. Les troubles cutanĂ©s dominent Ă©ruptions vĂ©siculeuses ou bulleuses, phlyctĂšnes, sur fond inflammatoire avec des douleurs brĂ»lantes plus ou moins amĂ©liorĂ©es par les compresses froides. Le RĂ©pertoire de KENT prĂ©cise les signes buccaux suivants gingivite, goĂ»t amer, insipide ou mauvais, lichen, mucositĂ©s, salivation intense malgrĂ© une sensation de sĂ©cheresse, douleurs dentaires Ă  la mastication, carie avec Ă©miettement des dents. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une rĂ©sine extraite d’une plante commune en Afrique du Nord et aux Canaries, Euphorbia resinera. Cette plante est utilisĂ©e depuis l’ AntiquitĂ©, elle doit son nom Ă  Euphorbus, mĂ©decin de Juba, roi des Numides. La premiĂšre pathogĂ©nĂ©sie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par HAHNEMANN et ses collaborateurs, mais Ă  partir d’un mĂ©lange de plusieurs rĂ©sines d’euphorbes. Du fait d’une tendance aux inflammations avec induration, de la sialorrhĂ©e, des douleurs brĂ»lantes, EUPHORBIA peut ĂȘtre un complĂ©mentaire de MERCURIUS ou de MEZEREUM dans les troubles cutanĂ©s vĂ©sicules brĂ»lantes type zona ou Ă©rysipĂšle. LA LEUCOPLASIE La leucoplasie fait partie des kĂ©ratoses buccales. Ce qui signifie que cette lĂ©sion apparaissant sous forme de taches blanches est constituĂ©e d’une kĂ©ratinisation de l’épithĂ©lium. Selon le Dictionnaire de MĂ©decine Flammarion, la " kĂ©ratinisation est un processus complexe au cours duquel les cellules de l’épiderme issues des cellules de la couche basale ou kĂ©ratinocytes, deviennent au terme de profondes transformations, des cellules cornĂ©es superficielles, anucléées et riches en kĂ©ratine ". Selon M. DECHAUME, la leucoplasie est une lĂ©sion double, portant sur l’épithĂ©lium mais Ă©galement sur le chorion sous-jacent. Au niveau de ce dernier, il existe une infiltration variable de cellules rondes autour des vaisseaux, parfois des lĂ©sions d’endo-pĂ©rivascularite et de sclĂ©rose conjonctive. A l’évidence pour les homĂ©opathes, l’endo-pĂ©rivascularite Ă©voque le mode rĂ©actionnel luĂ©tique. Par ailleurs, DECHAUME affirme que lorsque la leucoplasie rĂ©sulte d’irritations externes, c’est la couche superficielle de l’épithĂ©lium qui se kĂ©ratinise, alors que la leucoplasie syphilitique dĂ©bute dans le chorion. L’étiologie de la leucoplasie valorise certains causes locales tabac surtout, ensuite les irritations provoquĂ©es par des dents cariĂ©es avec arĂȘtes vives, l’électrogalvanisme buccal favorisĂ© par la prĂ©sence de plusieurs mĂ©taux, puis l’abus d’alcool ou d’épices. Parmi les causes gĂ©nĂ©rales, seule la syphilis est citĂ©e. Dans le Manuel MERCK, la leucoplasie est citĂ©e dans le chapitre des cancers buccaux, mais contrairement Ă  une idĂ©e rĂ©pandue, la leucoplasie n’est pas une lĂ©sion prĂ©cancĂ©reuse frĂ©quente puisqu’elle ne concernerait que moins de 5% des cas. La leucoplasie concerne surtout les hommes entre 30 et 50 ans. La localisation la plus frĂ©quente est la rĂ©gion rĂ©trocommissurale sur la face interne des joues leucoplasie labiale des fumeurs dĂ©crite par Lortat-Jacob. Puis la langue arrive en deuxiĂšme position moitiĂ© antĂ©rieure, face dorsale. Plusieurs formes cliniques sont dĂ©crites la leucokĂ©ratose encore appelĂ©e leucoplasie verruqueuse, qui selon DECHAUME serait le prĂ©lude habituel Ă  la cancĂ©risation - l’ulcĂšre leucoplasique s’aggraverait Ă©galement par cancĂ©risation. L’évolution est gĂ©nĂ©ralement longue. Avec une bonne hygiĂšne, la lĂ©sion peut rester stable, parfois guĂ©rir, mais aussi rĂ©cidiver ou donner lieu Ă  une Ă©volution cancĂ©reuse, minimisĂ©e par les auteurs du Manuel MERCK. Le traitement en mĂ©decine classique La suppression des causes locales est obligatoire, et c’est normal suppression du tabac, de l’alcool, des Ă©pines irritatives locales. DECHAUME reconnaĂźt que le traitement antisyphilitique amĂ©liore mais ne guĂ©rit pas la leucoplasie. Il conseille la biopsie, puis l’extirpation chirurgicale en cas de menace nĂ©oplasique. La radiothĂ©rapie est dĂ©conseillĂ©e, de mĂȘme que les cautĂ©risations. Le traitement en mĂ©decine homĂ©opathique Comme pour le lichen plan buccal, les rĂ©fĂ©rences bibliographiques sont nulles. Dans un article de l’ Information dentaire n°1 du 29 mai 1969, J. JAKOWSKI reprend textuellement la formule de P. CHAVANON dans son livre dĂ©jĂ  citĂ© et dans lequel il y a quelques lignes sur " Lichen buccal et leucoplasie ". Pour rappel, la formule est la suivante, exprimĂ©e ainsi par JACOWSKI GRAPHITES 7 CH 5 granules au rĂ©veil tous les 14 jours. FLUOR ACID. 5 CH SILICEA 5 CH 2 gr. au rĂ©veil en alternance un jour sur deux. TABACUM 5 CH 2 granules vers midi. NITRI ACID. 5 CH PHYTOLACCA 5 CH 2 gr. vers 18 heures, en alternance un jour sur deux. Dans le RĂ©pertoire de KENT Broussalian, on trouve citĂ© les mĂ©dicaments suivants Chapitre Bouche - § Éruptions - page 233 Hydrocotyle asiatica, Kali iodatum, Mercurius solubilis, Mercurius corrosivus, Mercurius iodatus ruber, Nitri acid., Sanguinaria. Il semble utile de donner quelques prĂ©cisions sur les mĂ©dicaments citĂ©s et peu connus. HYDROCOTYLE ASIATICA Il s’agit d’une ombellifĂšre originaire d’ Asie, indiquĂ©e dans les hypertrophies et les indurations du tissu conjonctif et de la peau avec desquamation. Dans les MatiĂšres MĂ©dicales, on ne trouve pas l’indication de la leucoplasie buccale. C’est un " petit " remĂšde de psoriasis, d’ichtyose, de sclĂ©rodermie, de lupus non ulcĂ©rĂ©, de prurit de la plante des pieds avec sueurs profuses des pieds, de la lĂšpre. VOISIN ajoute des indications gĂ©nitales ulcĂ©ration du col de l’utĂ©rus, cancer utĂ©rin, mĂ©trite, prurit vaginal, leucorrhĂ©e profuse, brĂ»lante et irritante. KOLLITSCH [P. KOLLITSCH " HomĂ©opathie - MatiĂšre mĂ©dicale, thĂ©rapeutique " Maloine 1955] le classe dans le groupe " magnĂ©sium " et cite la syphilis cutanĂ©e. MERCURIUS IODATUS RUBER OU BIIODATUS Ce bi-iodure de mercure est surtout connu pour son indication dans l’angine prĂ©dominant Ă  gauche contraire mercurius proto-iodatus. Peut-on le donner comme complĂ©mentaire de MERCURIUS SOL. ou CORR., remĂšdes d’action plus gĂ©nĂ©rale, lorsqu’existe la localisation gauche ? De toute façon, les " petits " remĂšdes ne peuvent ĂȘtre compris que comme des complĂ©mentaires de mĂ©dicaments d’action gĂ©nĂ©rale, que l’on peut tenter dans le traitement de ces affections rĂ©cidivantes et tenaces que sont le lichen plan et la leucoplasie. Mais on notera la prĂ©dominance des mĂ©dicaments luĂ©tiques, ce qui n’étonne pas un praticien homĂ©opathe. Nous renouvelons notre conseil de rechercher systĂ©matiquement le remĂšde de fond. KALI IODATUM Son action toxique explique des signes voisins de ceux du mercure irritation catarrhale des muqueuses, atteinte ostĂ©o-pĂ©riostĂ©e, tendance aux ulcĂ©rations. La prĂ©sence d’iode explique une tendance aux oedĂšmes des muqueuses atteintes respiratoires, parfois une certaine tendance Ă  l’hyperthyroĂŻdie < chaleur, agitation - c’est le seul KALI aggravĂ© par la chaleur. RemĂšde de coryza spasmodique, de sinusite frontale aiguĂ«, de rhumatismes < nuit, vent humide et chaud, de douleurs osseuses nocturnes, de goitre, KALI IODATUM est sur le plan buccal, un remĂšde de gingivite ulcĂ©reuse, d’aphtes, d’éruptions vĂ©siculeuses, de glossite Ă©rythĂ©mateuse brĂ»lure au bout et sur les bords de la langue - langue hypertrophiĂ©e avec des vĂ©sicules brĂ»lantes Ă  la pointe. LA PERLÈCHE PerlĂšche et glossite Ă  candida albicans. Il s’agit d’une affection streptococcique des commissures labiales. Par extension, on parle de perlĂšche chaque fois qu’il y a atteinte inflammatoire de la commissure labiale mĂȘme si la cause n’est pas microbienne origine mĂ©canique par diminution de la dimension verticale Ă©dentĂ©, ou allergique ou mycosique Candida albicans, cryptococcus ou nutritionnelle carence en vitamine B2 ou riboflavine, carence en fer. Il existe encore ce que l’on appelle une pseudo-perlĂšche syphilitique papule fissuraire de la commissure. Le traitement en mĂ©decine classique tient compte de la cause, comme d’ailleurs en homĂ©opathie = pommade antibactĂ©rienne ou antimycosique, apport vitaminique ou nutritionnelle, pommade Ă  l’eau d’Alibour. Lorsqu’on parcourt la MatiĂšre MĂ©dicale ou un RĂ©pertoire, on retrouve une quarantaine de mĂ©dicaments Ă©ventuels, regroupĂ©s dans un chapitre au titre gĂ©nĂ©rique de " Crevasses, fissures, gerçures, excoriations des commissures labiales ". Citons en quelques-uns ANTIMONIUM CRUDUM, ARUM TRIPHYLLUM, CALCAREA CARBONICA, CAUSTICUM, CINNABARIS, GRAPHITES, HEPAR SULFUR, HYDRASTIS, KREOSOTUM, LYCOPODIUM, NATRUM MURIATICUM, NITRI ACID., PETROLEUM, PSORINUM, SEPIA, SILICEA, ZINCUM. Sont citĂ©s au degrĂ© fort ARUM TRI. , GRAPHITES, NITRI ACID. et CONDURANGO. Ce dernier mĂ©rite un commentaire, les autres Ă©tant trĂšs connus ou dĂ©crits dans d’autres chapitres. CONDURANGO Il s’agit d’une liane de la CordilliĂšre des Andes, appartenant Ă  la famille des AsclĂ©piadacĂ©es. Des Ă©tudes phytothĂ©rapiques ont confirmĂ© son action cicatrisante des plaies sur peau saine chez le rat et des propriĂ©tĂ©s cytostatiques in vitro sur divers sarcomes et adĂ©nocarcinomes. CONDURANGO est utilisĂ© en homĂ©opathie pour les douleurs du cancer de l’estomac ou de l’ulcĂšre gastrique, plus que sur le cancer lui-mĂȘme douleurs constrictives et intermittentes de l’ oesophage et de l’estomac avec sensation de brĂ»lure rĂ©trosternale. L’autre pĂŽle d’action concerne les fissures ulcĂ©rĂ©es des commissures labiales et de l’anus. M. GUERMONPREZ ajoute ce commentaire " La pathogĂ©nĂ©sie est bizarrement partagĂ©e entre une manifestation bĂ©nigne, la perlĂšche, et une maladie grave sur laquelle CONDURANGO est sans doute inefficace le cancer Ɠsophagien ou gastrique Ă©voluĂ©. Mais la perlĂšche ne traduit-elle pas la vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, avec fissure et ulcĂ©ration, de toute la muqueuse digestive, dans certains cas ? ". A noter que la localisation aux extrĂ©mitĂ©s du tube digestif Ă©voque MURIATIC ACID., tandis que la prĂ©dilection pour les jonctions cutanĂ©o-muqueuses fait penser Ă  NITRI ACID. H. VOISIN prĂ©cise que la perlĂšche apparaĂźt surtout chez des patients faibles et cachectiques. Si l’on se rĂ©fĂšre Ă  un article de LĂ©on RENARD paru dans la revue " L’ HomĂ©opathie moderne " 1935 n°5, il semble que les auteurs du XIX°siĂšcle Ă©taient plus affirmatifs sur le rĂŽle thĂ©rapeutique de CONDURANGO en cancĂ©rologie sein, gorge, estomac, langue, lĂšvre... BURNETT publia de nombreuses observations sur son efficacitĂ© dans la perlĂšche et dans les fissures de la langue. Quelques mots sur STREPTOCOCCINUM La perlĂšche peut ĂȘtre d’origine streptococcique. Cette cause implique au moins deux consĂ©quences. D’abord, et comme il s’agit d’une infection particuliĂšrement tenace et rĂ©cidivante, il convient, en dehors des poussĂ©es aiguĂ«s, de donner des doses de STREPTOCOCCINUM 9 Ă  15 CH une fois par semaine. Ensuite, il est frĂ©quent que le streptocoque entraĂźne une sensibilisation, voire une allergie. Il est donc logique d’ajouter POUMON HISTAMINE 15 CH en prises espacĂ©es, en alternance avec STREPTOCOCCINUM 9 ou 15 CH. La seule notion d’infection streptococcique chronique justifie la prescription de STREPTOCOCCINUM. Mais il existe pour ce " biothĂ©rapique mineur " une pathogĂ©nĂ©sie clinique que l’on peut retrouver dans la revue l’ HomĂ©opathie Française 1959/n°4, article signĂ©. SEVAUX et A. EMAR " Contribution Ă  l’étude de l’action biologique des dilutions homĂ©opathiques STREPTOCOCCINUM 7 CH et 9 CH. On lira aussi avec intĂ©rĂȘt l’article de R. ZISSU publiĂ© dans la revue " L’ ActualitĂ© homĂ©opathique " MASSON - 1989 N°4, intitulĂ© " Streptococcinum et les remĂšdes de couverture dans la prĂ©vention des rhino-pharyngites rĂ©cidivantes ". De cette pathogĂ©nĂ©sie clinique, voici quelques signes La langue se dĂ©pouille d’avant en arriĂšre scarlatine. Langue blanche avec pointe rouge Rhus tox.. Foyer infectant dentaire, arthrite dentaire. Gencives douloureuses, Ă  la mastication. Impression de lĂšvres salĂ©es. IntolĂ©rance aux courants d’air mĂȘme celui provoquĂ© par une personne auprĂšs du patient. IntolĂ©rance Ă  la lumiĂšre, au bruit. CancĂ©rophobie, vertiges en se levant et en se couchant, Romberg +. DĂ©sespĂ©rĂ©, se croit incurable. Pleure sans raison, redoute la pitiĂ©. Hallucinations auditives entend crier au secours et visuelles voit la chambre se remplir de milliers de mouches - craint devenir fou. ObsĂ©quiositĂ© exagĂ©rĂ©e. Migraines rebelles avec vomissements bilieux. Cauchemars, rĂȘve de bagarres. Etc.... CONCLUSION Ces affections reprĂ©sentent mĂȘme aujourd’hui, en mĂ©decine classique comme en homĂ©opathie, un vĂ©ritable problĂšme thĂ©rapeutique du fait de leur rĂ©cidive et de leur rĂ©sistance Ă  tous traitements. Il est nĂ©cessaire d’en prĂ©venir le patient, qui en est d’ailleurs souvent informĂ© ou qui en a fait la constatation. Nous avons vu un cas familial de mycose gĂ©nĂ©ralisĂ©e aiguĂ«, rĂ©sistant aux antifongiques chimiques Ă  hautes doses, disparaĂźtre en quelques jours aprĂšs quelques prises de CANDIDA ALBICANS 15 CH. La nature de ces affections autorise un traitement Ă  diffĂ©rents niveaux et il est trĂšs souvent nĂ©cessaire d’associer pour un temps antifongique chimique et homĂ©opathie. Copyright © Christian Garcia 2006.
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