Contexte Le jeune Alfred de Musset - de six ans son cadet - et George Sand vécurent une relation, houleuse, passionnée, agrémentée de trahisons et de ruptures. Cet épisode donna lieu à une intense correspondance qui compte des lettres d'amour parmi les plus belles de la langue française. George Sand et Alfred de Musset ont souhaité
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Résumé Détails Compatibilité Autres formats Tout commence par une trahison amoureuse. Octave, trompé par sa maîtresse, se jette à cœur perdu dans les bras de la débauche. Mais quand survient un nouvel amour, la passion prend le goût amer de la jalousie pour Octave, marqué au fer rouge de la désillusion, aimer, c’est souffrir, et surtout faire souffrir… Autel de douleur dressé par Musset à George Sand au lendemain de leur rupture, la Confession 1836 dépasse pourtant le seul cadre de l’expérience personnelle. Cherchant à toucher du doigt ses blessures et à trouver dans la fiction une vérité consolatrice, Musset, enfant du siècle, chante la désespérance de toute une génération en proie au mal de vivre. Lire plusexpand_more Titre La Confession d'un enfant du siècle EAN 9782081520707 Éditeur Flammarion Date de parution 19/08/2020 Format PDF Poids du fichier Inconnue Protection Adobe DRM L'ebook La Confession d'un enfant du siècle est au format PDF protégé par Adobe DRM highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur application iOs et Android Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur My Vivlio. highlight_off Cet ebook n'est pas compatible pour une lecture sur le lecteur Vivlio. check_circle Cet ebook nécessitera un logiciel propriétaire pour une lecture sur liseuse. De plus, la liseuse ne permet pas d'adapter la taille de la police d'écriture sur ce format. Je crée ma liste d’envies Vous devez être connectée pour pouvoir créer et sauvegarder votre liste d’envies cancel Déjà cliente ?Se connecter Pas encore inscrite ?Mon compte Un compte vous permettra en un clin d’oeil de commander sur notre boutique consulter et suivre vos commandes gérer vos informations personnelles accéder à tous les e-books que vous avez achetés avoir des suggestions de lectures personnalisées Livre non trouvé Oups ! Ce livre n'est malheureusement pas disponible... Il est possible qu’il ne soit pas disponible à la vente dans votre pays, mais exclusivement réservé à la vente depuis un compte domicilié en France. L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! check_circle Chaque mois, bénéficiez d’un crédit valable sur tout le catalogue check_circle Offre sans engagement, résiliez à tout moment ! L’abonnement livre numérique Vivlio shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite ! Vous allez être redirigé vers notre prestataire de paiement Payzen pour renseigner vos coordonnées bancaire Si la redirection ne se fait pas automatiquement, cliquez sur ce lien. Bienvenue parmi nos abonnés ! shopping_basketL’abonnement credit_cardInformations bancaires local_libraryEt j’en profite !

Laréponse d’ Alfred de Musset à la lettre de George Sand. Quand je mets à vos pieds un éternel hommage, Voulez-vous qu’un instant je change de visage ? Vous avez capturé les sentiments d’un cœur Que pour vous adorer forma le créateur. Je vous chéris, amour, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n’ose dire.

La célèbre lettre de Georges Sand à Alfred de MussetIl y a quelques années en été je me promenais dans une rue touristique dans un village de montagne. Et devant une boutique, le commerçant avait affiché cette lettre. Je ne la connaissais pas à l'époque et n'en compris le sens qu'une fois que le code m'ait été lu depuis que cette lettre n'aurait pas été écrite par l'écrivaine mais qu'importe ! Cela m'a donné envie d'écrire également des textes avec du double sens et ce fut l'origine principal de ce blog qui est entremêlé d'histoires double sens poésie ou sketch et d'articles de management je sais ! cela n'a rien à voir ...mais les 2 sujets me passionnent et je ne suis pas prêt à animer deux blogs est né en partie de cette rencontre avec cette ceux qui ne l'ont pas encore découverte, je vous laisse lire la lettre légèrement érotique Georges à AlfredCher ami,Je suis toute émue de vous dire que j'aibien compris l'autre jour que vous avieztoujours une envie folle de me fairedanser. Je garde le souvenir de votrebaiser et je voudrais bien que ce soitune preuve que je puisse être aiméepar vous. Je suis prête à montrer monaffection toute désintéressée et sans cal-cul, et si vous voulez me voir ainsivous dévoiler, sans artifice, mon âmetoute nue, daignez me faire visite,nous causerons et en amis franchementje vous prouverai que je suis la femmesincère, capable de vous offrir l'affectionla plus profonde, comme la plus étroiteamitié, en un mot la meilleure épousedont vous puissiez rêver. Puisque votreâme est libre, pensez que l'abandon ou jevis est bien long, bien dur et souvent bieninsupportable. Mon chagrin est tropgros. Accourrez bien vite et venez me lefaire oublier. À vous je veux me sou-mettre poupéeRéponse d'Alfred à GeorgesQuand je mets à vos pieds un éternel hommageVoulez-vous qu'un instant je change de visage ?Vous avez capturé les sentiments d'un cœurQue pour vous adorer forma le vous chéris, amour, et ma plume en délireCouche sur le papier ce que je n'ose soin, de mes vers lisez les premiers motsVous saurez quel remède apporter à mes maux...Et Georges répondit Cette insigne faveur que votre cour réclameNuit à ma renommée et répugne mon âme. Vous avez trouvé les codes ?Sinon, les voici Georges à AlfredCher ami,Je suis toute émue de vous dire que j'aibien compris l'autre jour que vous avieztoujours une envie folle de me fairedanser. Je garde le souvenir de votrebaiser et je voudrais bien que ce soitune preuve que je puisse être aiméepar vous. Je suis prête à montrer monaffection toute désintéressée et sans cal-cul, et si vous voulez me voir ainsivous dévoiler, sans artifice, mon âmetoute nue, daignez me faire visite,nous causerons et en amis franchementje vous prouverai que je suis la femmesincère, capable de vous offrir l'affectionla plus profonde, comme la plus étroiteamitié, en un mot la meilleure épousedont vous puissiez rêver. Puisque votreâme est libre, pensez que l'abandon ou jevis est bien long, bien dur et souvent bieninsupportable. Mon chagrin est tropgros. Accourrez bien vite et venez me lefaire oublier. À vous je veux me sou-mettre poupéeRéponse d'Alfred à GeorgesQuand je mets à vos pieds un éternel hommageVoulez-vous qu'un instant je change de visage ?Vous avez capturé les sentiments d'un cœurQue pour vous adorer forma le vous chéris, amour, et ma plume en délireCouche sur le papier ce que je n'ose soin, de mes vers lisez les premiers motsVous saurez quel remède apporter à mes maux...Et Georges répondit Cette insigne faveur que votre cour réclameNuit à ma renommée et répugne mon âme.
Fichede révision Baccalauréat général Littérature. 1. Quelques éléments biographiques importants. Musset est né en 1810 (sous le Premier Empire) et mort en
Lettre envoyée par Aurore Dupin romancière francaise du XIXe siècle, dite George SAND son nom de plume à Alfred de MUSSET écrivain francais. Cette lettre est authentique. A vous de découvrir l’érotisme caché. Je suis très émue de vous dire que j’ai bien compris l’autre soir que vous aviez toujours une envie folle de me faire danser. Je garde le souvenir de votre baiser et je voudrais bien que ce soit là une preuve que je puisse être aimée par vous. Je suis prête à vous montrer mon affection toute désintéressée et sans cal- cul, et si vous voulez me voir aussi vous dévoiler sans artifice mon âme toute nue, venez me faire une visite. Nous causerons en amis, franchement. Je vous prouverai que je suis la femme sincère, capable de vous offrir l’affection la plus profonde comme la plus étroite amitié, en un mot la meilleure preuve que vous puissiez rêver, puisque votre âme est libre. Pensez que la solitude où j’ha- bite est bien longue, bien dure et souvent difficile. Ainsi en y songeant j’ai l’âme grosse. Accourez donc vite et venez me la faire oublier par l’amour où je veux me mettre. NB Relisez-la en sautant les lignes paires George Sand 1835 ————————– Alfred de Musset à Georges Sand Quand je vous jure, hélas! un éternel hommage Voulez-vous qu’un instant je change de langage ? Vous seule possédez mon esprit et mon cœur. Que ne puis-je pas avec vous goûter le vrai bonheur ! Je vous aime, ma belle, et ma plume en délire Couche sur le papier ce que je n’ose dire Avec soin, de mes vers, lisez les premiers mots, Vous saurez quel remède apporter à mes maux. La réponse de Georges Sand Cette grande faveur que votre ardeur réclame Nuit peut-être à l’honneur, mais répond à ma flamme…
Frustrationdéchirante, qui inspirera à Aurore ses premières rébellions. Elle aura pour compensation dix années d'enfance campagnarde, à Nohant, au fond du Berry dont elle s'imprègne et qu'elle décrira si poétiquement plus tard. Pensionnaire de 1818 à 1820 dans un couvent parisien, elle y traverse une crise de mysticisme.
Françoise Genevray Texte intégral 1 Publiques au lieu de publiées pour celles IV, V, VI, IX qui ne sont pas simplement des lettres co ... 2 À la différence des trois premières lettres, que Sand destine d’emblée à la Revue des Deux Mondes b ... 1Lettres fictives, vraies lettres publiées, lettres publiques1, lettres ouvertes ? Les Lettres d’un voyageur, en mêlant ces dispositifs, se dérobent aux appellations exclusives. Parler d’épître aidera du moins, selon la tradition purement profane venue d’Horace et relayée par Boileau, à clairement distinguer de lettres ordinaires correspondance celles que George Sand destine d’emblée à la publication ou qu’elle retravaille dans cette optique le recueil illustre ces deux cas. Nous traiterons en priorité des numéros IV, V et IX, dont la texture intègre des fragments de lettres envoyées à Jules Néraud et à François Rollinat2. La perte de tous les avant-textes manuscrits, épreuves interdit de mener une étude génétique fondée sur la comparaison entre les missives initiales et les versions retravaillées. Le dosage de l’authentique et du fictionnel nous échappe donc nécessairement, et n’aurait d’ailleurs pas d’incidence sur le propos qui va suivre. Celui-ci consiste à examiner un dispositif d’énonciation singulier, qui s’apparente à l’épistolaire sans pour autant s’y enfermer. 3 B. Diaz, L’Épistolaire ou la Pensée nomade, Paris, 2002, PUF Écriture. 4 Ibid., p. 90. 2Si l’étiquette générique semble incertaine, n’est-ce pas d’abord en vertu de catégories qu’il faut décloisonner pour tenir compte de l’histoire des normes et des pratiques ? Brigitte Diaz montre fort bien que l’épistolaire n’a rien d’un genre verrouillé, fermé sur lui-même3. Son ouverture lui permet au contraire, surtout depuis le XVIIIe siècle, d’investir des genres, des sous-genres et des types de discours fiction, philosophie, échanges savants, expression politique auxquels il prête son dehors, ses ressources, ou simplement son concours à titre de forme insérée dans une autre. Cette porosité des genres » se manifeste en particulier quand ils se subordonnent à un propos qui les traverse – l’écriture de soi en l’occurrence, registre assez diffus pour que s’opèrent des déplacements de l’un à l’autre des supports investis lettre, épître, journal intime, album, carnets, autobiographie. Si l’on admet à titre général que dans l’immense territoire des écritures personnelles les limites ne sont pas nettes » et que la lettre, singulièrement, les franchit volontiers »4, la remarque vaut tout spécialement quand des voisinages formels et chronologiques favorisent contacts et transferts ainsi en vat-il de 1834 à 1836 lorsque Sand rédige les Lettres d’un voyageur et son Journal intime tout en restant une épistolière assidue. La même observation mérite d’être poussée plus avant quand l’auteur transforme une lettre en épître pourquoi et comment publier l’écriture privée ? Quelle démarche commande sa première divulgation arrangée en revue, puis ses remaniements dans les deux éditions ultérieures 1837, 1843 ? 5 Ibid., p. 158. 6 Voir notre étude des diverses fonctions rhétoriques, pragmatiques, psychologiques du destinataire ... 3Écrire à l’autre, c’est aussi parler à soi-même se tourner vers Néraud ou vers Rollinat fournit bien au voyageur » sandien une occasion du même ordre. La structure dialogique inhérente à l’épistolaire n’enraye aucunement cette logique de l’auto-destination »5, tacite ou déclarée, en vertu de laquelle une lettre s’écrit souvent de soi à soi non moins qu’à l’autre. Gardons-nous pourtant de durcir la thèse au détriment de cas d’espèce qui invitent à la nuancer. Qu’autrui serve peu ou prou de prétexte ne le rend pas moins nécessaire à qui se penche sur soi plume en main le caractère adressé des Lettres d’un voyageur ne relève donc pas d’un pur artifice, d’un leurre formel plaqué sur un texte autocentré6. Il n’en reste pas moins vrai que Sand parle surtout d’elle-même dans ces lettres IV, V et IX où s’enchevêtrent réflexions, peinture de sentiments personnels et plaidoyer pro domo. La confidence virant souvent à l’autodéfense incite à examiner d’abord les rapports de l’épître et de l’autobiographie, qui comporte chez Sand une dimension apologétique non négligeable. Épître et autobiographie 4Le préambule d’Histoire de ma vie raccorde expressément les Lettres d’un voyageur à l’entreprise autobiographique 7 G. Sand 1970-1971, Œuvres autobiographiques [désormais abrégé en OA., suivi du numéro de tome en ... J’ai pris la plume alors pour épancher quelque vive souffrance qui me débordait, ou quelque violente anxiété qui s’agitait en moi. La plupart de ces fragments n’ont jamais été publiés […]. Quelques-uns seulement ont pris une forme à demi confidentielle, à demi littéraire, dans des lettres publiées à certains intervalles et datées de divers lieux. Elles ont été réunies sous le titre de Lettres d’un voyageur7. 5 Fragments » n’indique aucun genre ni support particulier le contexte suggère des feuilles volantes, un carnet peut-être, voire un journal épisodique. Un passage plus tardif d’Histoire de ma vie V, 7 s’intéresse tout spécialement aux numéros IV et V du recueil définitif Je viens donc de relire les Lettres d’un voyageur de septembre 1834 et de janvier 1835, et j’y retrouve le plan d’un ouvrage que je m’étais promis de continuer toute ma vie. Je regrette beaucoup de ne l’avoir pas fait. 8 Ibid., II, 298-300. Les dates indiquées par cet extrait sont exactement celles inscrites en tête de ... 9 Le 5 décembre 1834, Sand cède à Buloz la propriété de ses œuvres posthumes qui se composeront de ... 6Le plan visait à […] rendre compte des dispositions successives de mon esprit d’une façon naïve et arrangée en même temps »8. De ce commentaire, assez proche en substance de la préface à l’édition Perrotin 1843 sans doute relue par Sand pour l’occasion, il ressort finalement que la prose du voyageur fut moins une amorce de l’autobiographie à venir qu’une autofiction délibérée, un biais inventé pour écrire de soi sans trop en avoir l’air, sous le couvert d’un moi fantastique » substitué au moi réel », mais tout aussi vrai que lui. Le plan » inabouti aurait donc coexisté avec l’intention annoncée en 1834 de publier de vrais Mémoires, un récit continu de sa vie réelle9. De l’autofiction à l’autobiographie sandiennes, plusieurs différences méritent qu’on les éclaire sur ce fond commun d’ égographie ». 10 Ph. Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil Poétique, 1975, p. 14. 11 OA., II, 739-740. 12 Ibid., 752. V. Alfieri, La Vie de Victor Alfieri écrite par lui-même et traduite de l’italien par M ... 13 C., II, 591. 14 Voir l’étude signalée en note 6. 7Si l’autobiographie déroule le récit rétrospectif en prose qu’une personne réelle fait de sa propre existence lorsqu’elle met l’accent sur sa vie individuelle, en particulier sur l’histoire de sa personnalité »10, Sand pourrait aussi bien commencer la sienne dès 1834 quand elle lance à Néraud lettre IV Tu ne sais pas les événements qui m’ont amené à cet état moral […] », ou encore Et pourtant il y aurait bien des choses à ma décharge si je pouvais raconter l’histoire de mon cœur »11. Dès lors, pourquoi ne pas raconter, car effectivement elle s’en abstient ? Le motif d’humeur aussitôt allégué Mais ce serait si long, si pénible ! » en recouvre un autre, que la suite suggère indirectement lorsqu’elle évoque la Vie de Victor Alfieri, par Victor Alfieri »12 cette légère altération du titre véritable exhibe le redoublement spéculaire qui préside à l’écriture de soi quand elle prend forme monologique. Sand fait un vibrant éloge de l’ouvrage, mais l’assortit d’une réserve juché sur sa tardive gloire de dramaturge, le bouillant Alfieri s’est calmé, refroidi, et son récit n’aide pas le lecteur à vivre. Sous la critique visant le possible modèle italien se profile l’idée du livre à faire par l’épistolier-voyageur pris sur le vif, palpitant comme un cœur qui saigne, aussi immédiat qu’un cri, mais où sonder les blessures n’aggraverait pas le mal. Condition impossible à tenir si l’auteur reste seule avec elle-même Il m’est impossible de parler de moi dans un livre, dans la disposition où je suis », écrit-elle à Musset le 12 mai 183413. Il lui faut opérer une relative déprise, se décaler d’elle-même et que je » cesse de coïncider avec moi ». La semi-fiction du voyageur » répond à un tel besoin, et y répond assez bien pour que Sand continue de l’entretenir jusqu’en 1836, soit deux ans après le retour de Venise. C’est au même besoin qu’obéit le décentrement qui s’opère, ou du moins qui se cherche quand elle inscrit l’expression personnelle dans le dialogue amical14. 15 M. Blanchot, Le Livre à venir, Paris, Gallimard Folio-Essai, 1975, p. 254. 8La narration rétrospective est-elle écartée pour autant ? Les Lettres d’un voyageur ont une manière bien spéciale d’envisager le passé. Quand elles revisitent l’expérience vécue, ce n’est pas pour la raconter, pour en faire une histoire » et suivre un tracé. Qu’il soit fictionnel ou biographique, tout récit surimpose son ordre et ses contours aux brouillons informes de l’expérience. On raconte ce que l’on ne peut rapporter »15 si ces Lettres… ne racontent guère, c’est qu’elles prétendent rapporter les dispositions du moment. Peuvent-elles aussi les explorer sans perdre le tremblé de la vie, le jaillissement de l’émotion, la confusion des sentiments ? Double exigence à tenir consigner et analyser. Faute de surmonter cette tension à l’époque, Sand abandonne le plan » évoqué par Histoire de ma vie. Puisque le présent reste insaisissable, le retour sur une histoire censée l’éclairer perd sa raison d’être l’autobiographie, décidément, attendra. 16 OA., II, 793. 17 Ibid., 741. 18 Ibid., 751. 19 Ibid., 669. 9Non que la mémoire soit bannie des Lettres d’un voyageur, loin s’en faut. La première s’attendrit sur le souvenir de Musset, comparé à l’odeur persistante d’une sauge cueillie en chemin. Autre variation sur le même objet dans la lettre VI, où la petite sauge du Tyrol » évoque les heures anciennes d’une solitude bénie. Mais, ajoute Sand, ce sont les seules de ma vie que je me rappelle avec délices »16, car la réminiscence peut être aussi fâcheuse que suave si elle éveille trop de nostalgie. Quand l’auteur de la lettre IV remonte vers sa jeunesse Cela me rappelait nos courses au grand arbre, nos récoltes de champignons dans les prés, et la première enfance de mon fils […] »17, il ne s’agit pas de rassembler des souvenirs pour les arracher à l’oubli, ni d’ordonner la collecte dans une narration suivie. L’écriture tend plutôt à filtrer le passé pour extraire des années lointaines ce charme indéfinissable » qui, jeté sur le présent amer, l’adoucit car c’est dans le présent que gît un obstacle semblable à une montagne écroulée »18. Ainsi le souvenir n’a-t-il droit de cité dans ces textes que s’il peut enchanter le moment de l’écriture, lui apporter la consolation et la force, les rêves du passé, l’oubli du présent »19. Les rêves du passé avant sa réalité il s’agit d’une mémoire décantée. 20 Ibid., 673-674. 10L’épître n’est donc pas le lieu de la remémoration directe et frontale elle ouvre une durée spécifique où l’événement révolu se reconfigure selon les besoins actuels du scripteur. Une enquête autobiographique restaure le passé, examine un itinéraire et ses étapes, mesure le chemin parcouru. L’écriture du voyageur œuvre en sens contraire, exauçant un vœu d’oubli et de légèreté, oblitérant la continuité temporelle qui fait de l’histoire individuelle un fardeau. La divagation tyrolienne » de la lettre I Je fermai les yeux au pied d’une roche, et mon esprit se mit à divaguer » déroule un rêve éveillé où s’abolit la durée, où tout le passé se rassemble en un point, se contracte et se condense en annulant les décomptes Les jours de ma vie passée s’effacèrent et se confondirent en un seul »20. Le récit de la matinée aux Couperies lettre IX rapporte une expérience inverse et néanmoins convergente. Cette fois le promeneur solitaire contemple et note en simultané ce qui s’offre à lui. Au contact de la nature se déploie la magie d’un temps vécu lentement, une heure après l’autre, tandis que la vallée s’éveille 21 Ibid., 874-879. J’ai quitté ma chambre au jour naissant […]. Il doit être huit heures, le soleil est chaud, mais à l’ombre l’air est encore froid […]. Le soleil est en plein sur ma tête ; je me suis oublié au bord de la rivière […]21. 11Contempler n’abolit pas le temps comme dans la rêverie du Tyrol », mais déleste l’esprit de son poids en le réinscrivant dans la matière, l’étendue, l’espace. L’écrivain découvre une plénitude gagnée sur l’oubli de soi, ou d’une partie de soi, le sujet s’absorbant – je » absorbant moi » – dans le dehors qui l’entoure. Épître et journal intime 22 Ibid., 1448 ce paragraphe de la Revue des Deux Mondes disparaîtra dès l’édition Bonnaire 1837. ... 23 B. Diaz, L’Épistolaire ou la Pensée nomade, p. 75 et 90. 24 Voir la lettre du 14 décembre 1853 à Éliza Tourangin, C., XII, 196. 25 OA., II, 740. Les lettres IV, V, IX comme VI et X se présentent doublement fragmentées les sect ... 26 Ibid., 752. 12L’exemple précédent indique la voie des affinités possibles entre l’épître amicale et le journal intime. Les deux pratiques se frôlent spontanément et paraissent même chez Sand se relayer, comme si elles se substituaient l’une à l’autre. De plus, l’auteur des Lettres d’un voyageur imite délibérément l’aspect du journal quand elle révise ses textes pour les éditer en volume. D’un journal, l’épître emprunte souvent l’allure en égrenant les jours IV, V, VI, les heures IX, les lieux X où le voyageur prend la plume. Qu’elle adopte aussi sa visée ressort du préambule de la lettre IV où Sand énonce son projet d’ écrire ma vie jour par jour en m’épanchant dans le sein de l’amitié ». L’exposé du programme succède en fait à la rédaction, puisqu’il figure dans un paratexte éditorial postérieur aux vraies lettres22. Mais cette mise au point n’invalide pas le constat d’une étroite parenté, tant de forme que d’intention, entre épistolaire et journal23. L’affinité qui les unit constitue pour Sand une sorte d’évidence, fondée sur le côté informel, sinon informe de deux sortes d’écrits qui dispensent à ses yeux d’organiser le propos24. Elle se marque plus d’une fois dans les Lettres d’un voyageur, par exemple au début des segments, quand l’énoncé part du moment de la rédaction, du moi actuel ou très récent saisi dans un état transitoire Avant-hier j’étais assez bien […] »25 ou parmi ses activités Je lis immensément depuis quelques jours »26. Mais Sand renforce encore la similitude lorsqu’elle révise ses textes. Plusieurs changements apportés au no IV accentuent et régularisent la forme-journal l’édition Bonnaire 1837 aère la version initiale en introduisant deux coupures temporelles, jeudi » variante 740 c et samedi » variante 747 d. Ces retouches en entraînent une autre, qui remplace le jeudi soir » initial par vendredi soir » variante 744 g comme pour parfaire la série le découpage devient alors presque quotidien. Quelle intention dicte ces aménagements ? Il s’agit de coordonner après coup un ensemble initialement disparate, car l’épître IV réunit des morceaux envoyés à deux destinataires différents. Ayant écrit à Néraud le jeudi, l’auteur attend censément vendredi pour se tourner vers Rollinat le suivi temporel permet d’estomper l’effet de collage et de mieux unifier les pièces rapportées. Amorcé en 1837 sur la lettre IV, ce formatage à l’imitation d’un journal se poursuit en 1843 édition Perrotin au no V, où la variante 766 c ajoute un dimanche » qui subdivise le texte jusqu’alors très compact en deux segments presque égaux – que leur manière d’inscrire la date rend néanmoins dissymétriques la manipulation ne vise pas au système. 27 Imitation approximative du protocole épistolaire. 28 OA., II, 1447-1448 variante 735 b. L’italique est de Sand. 29 Ibid., 1454-1 456 variante 757 a. 13D’autres retouches tendent plutôt à raffermir l’ancrage épistolaire. C’est ainsi que l’édition Bonnaire ajoute À Jules Néraud » en tête du no IV et À François Rollinat » en tête du no V27. La lettre IV subit des amputations contribuant au même résultat. La version initiale Revue des Deux Mondes incluait deux passages symétriques – un préambule, un appendice final – qui justifiaient la publication par un souci d’entraide. Dans le premier, l’auteur disait vouloir secourir ses amis inconnus », ceux qui souffrent maintenant loin de nos regards les mêmes maux dont je souffrais hier »28. Le deuxième réaffirmait ce mobile charitable et l’étayait d’une page lyrique intitulée Prière d’une matinée de printemps. Avril 1835 », tirée par Sand d’un album » pour illustrer sa guérison personnelle et pour clore l’épître sur un exemple encourageant29. L’édition de 1837 retranche ces deux morceaux. On se l’explique assez bien par la conjoncture extra-littéraire, autrement dit par le calendrier du procès qui oppose l’écrivain à Casimir Dudevant. Le 1er juin 1836, quand paraît la lettre IV, le procès n’est pas terminé. Sand prend alors l’opinion à témoin et dresse deux lignes de défense l’épître plaide pour sa personne, le préambule et l’appendice final pour l’épître. Le litige une fois conclu par l’accord du 29 juillet 1836, ces précautions deviennent superflues et la version nouvelle supprime les plus voyantes. Ce changement retentit sur l’aspect général de la lettre une fois délestée de l’encombrant paratexte, sa forme devient plus homogène à celle des premiers envois les trois lettres de Venise et l’unité du volume s’en trouve renforcée. Autre avantage le lecteur de la version nouvelle entre plus directement in medias litteras, dans le vif de l’échange reliant l’auteur à ses amis. Imiter une lettre véritable, ce n’est point tant inscrire au début les date et lieu d’émission, car un journal intime ferait de même. Mimer l’épistolaire authentique consiste surtout à gommer la place du lecteur non-destinataire, celui que visait le paratexte conçu pour la revue et plus tard supprimé. 14Ainsi l’épître balance-t-elle entre deux modèles concurrents, la lettre et le journal. Loin de stabiliser les textes dans un genre défini, leur révision aiguise cette rivalité en consolidant simultanément les deux protocoles d’écriture. Mais une concurrence ne s’engage que sur un terrain commun ou frontalier l’écriture de soi évolue dans cet espace limitrophe où la matière circule entre des formes voisines. Il suffira pour le vérifier de faire quelques pas de côté et d’aller observer le Journal intime. 30 Pour le détail des copies l’autographe ayant disparu et des interprétations, voir l’Introduction ... 31 Voir Diaz qui récapitule la discussion dans Sand et Musset Le Roman de Venise, Diaz ... 32 C., I, 175-261 lettres échelonnées du 11 octobre au 14 novembre 1825. 33 OA., I, 8. 34 Voir note 7. 15Ce titre, à vrai dire, fait problème plusieurs ont vu dans le dit journal un recueil de lettres, justement… Son contenu et les circonstances incertaines de sa transmission obligent en effet à s’interroger sur la destination initiale de cet écrit. Paul de Musset l’enregistra sous la mention Copie de lettres de George Sand à Alfred de Mt en 1834 après le voyage de Venise et la rupture »30. Mais Sand n’adresse pas directement ces pages au poète, elle les lui fait parvenir en différé, peu avant ou peu après la date est discutée la rupture définitive de mars 183531. Quoi qu’il en soit, elle n’écrit pas au poète, mais sans doute pour lui, avec l’arrière-pensée ou le vague espoir de lui montrer un jour ces feuillets. Qui plus est, elle les rédige en partie comme une lettre, quoique de manière discontinue l’énonciation oscille entre le pour moi » et le à toi » ou à vous ». Enfin la quotidienneté, ou le minimum de succession datée qui caractérise un journal fait ici défaut, et Georges Lubin n’a reconstitué qu’avec peine une chronologie resserrée sur treize jours 15-28 novembre 1834. Il ne s’agit donc pas d’une lettre-journal du type de celles, dûment datées, écrites à Aurélien de Sèze en 182532. Journal-lettre conviendrait mieux aux détails observables, et journal adressé mieux encore, surtout au vu de certains morceaux. Peut-être est-ce d’ailleurs à ce tout dernier mot qu’il faut s’arrêter. Sand ne tient pas de journal comme on tient registre, mais il lui faut exhaler certaines agitations »33 nullement journalier, tout juste épisodique le temps d’une crise, le journal de novembre 1834 regroupe vraisemblablement une partie des fragments » dont parlera le préambule de l’autobiographie, cité plus haut34. 35 OA., II, 962 Journal intime. 36 Ibid., 589 Sketches and Hints. 37 Ibid., 963 Journal intime c’est moi qui, par l’italique, souligne la similitude entre cette cit ... 38 Ibid., 751. 16Le matériau dit intime », largement habité et même hanté par l’autre à certains moments, circule d’autant mieux entre formes voisines que les trois supports lettre privée, épître et journal coexistent à l’époque dans un intervalle de temps assez court quelques exemples illustreront ces transferts. Le numéro IV, daté de septembre 1834, peint l’auteur au bord de la tombe, ainsi que fait le journal de novembre sur un ton non moins solennel L’heure de ma mort est en train de sonner »35. Mais sans doute y a-t-il là chez Sand un ancien topos élégiaque, à la mode de Charles Millevoye Le Poète mourant, repérable dès les premiers vers qu’elle aligne au couvent36. Le transfert entre écrits concomitants apparaît de manière plus probante dans l’obsession amoureuse et le souvenir physique de Musset. Mon petit corps souple et chaud, vous ne vous étendrez plus sur moi, comme Élisée sur l’enfant mort, pour me ranimer »37, cette phrase du journal fait écho à la lettre IV Et pourquoi ce spectre livide est-il venu étendre sur moi ses membres lourds et glacés ? »38, même image sous d’autres atours, moins sensuels ; le spectre désigne le désespoir, métaphore qui désincarne le corps étendu comme pour neutraliser son pouvoir d’attraction charnelle. On ne sait quand furent rédigés les passages rassemblés au no IV sous la date de septembre 1834 ont-ils véritablement précédé le fragment du journal de novembre ? N’ont-ils pas été remaniés en 1836 pour la publication ? Dans quelque sens chronologique qu’opère la réécriture, le terme convient pour caractériser un tel va-et-vient thématique et métaphorique. De ces échos intertextuels il ressort que l’épître façonne des matériaux communs à l’épistolier authentique et au diariste occasionnel ; l’écriture intime circule entre supports voisins plutôt qu’entre des genres proprement dits. 17Toutefois les dispositifs restent distincts et ne se ramènent pas à des équivalents interchangeables. La lettre a pour avantage d’atténuer le tropisme narcissique propre au journal. L’épître fait mieux encore s’il s’agit bien pour Sand, selon notre hypothèse, d’échapper au journal intime et d’objectiver l’écriture de soi. Objectiver l’écriture de soi 39 Ibid., 962-966. 40 Ibid., 966-967. 41 Ibid., 958-962. Exemples analogues ibid., 954 et 967-968. 18Le propos largement dialogué du journal de novembre 1834 a de quoi intriguer qui voudrait identifier des catégories tranchées. Certains fragments ressemblent à une entrée de journal39, certains à un morceau de lettre40, d’autres combinent les deux postures énonciatives. S’écrivent là des pensées orientées, aimantées par l’interlocuteur possible – mais le dialogue ne communique pas, et l’obsession tourne en rond dans le soliloque. Le fragment Tu ne m’aimes plus, tu ne m’aimes plus » révèle qu’un billet » fut envoyé, auquel Musset n’a pas voulu répondre » le journal recueille donc une part du dialogue épistolaire refusé. Ce cadre explicatif une fois posé, la lecture continue néanmoins de buter sur le caractère instable de l’énonciation dialogique. L’allocutaire change fréquemment, le discours saute de l’un vers l’autre et s’éparpille en des directions multiples. Le fragment du 19 novembre offre un échantillon frappant de cette démarche erratique l’entame évoque Buloz à la troisième personne, la suite interpelle tantôt Buloz et tantôt Musset, apostrophant ce dernier tour à tour par tu » et par vous », le désignant parfois d’un il » narratif41. Les Lettres d’un voyageur forment ici contraste, car elles stabilisent l’interlocuteur intime que le journal appelle sans le fixer. En polarisant le discours vers un être bien défini, la lettre authentique ou retravaillée en épître, la différence n’importe guère ici canalise le tourbillon émotif, régule le flux mental et permet le ressaisissement d’un sujet éclaté dans la souffrance. L’adresse amicale met une sourdine au tumulte que répercute le journal, à ce brouhaha intérieur qui chez Sand contredit le monologisme couramment attribué au genre. Le journal n’offre à l’aliénation passionnelle qu’un exutoire, non une thérapie la reconquête de soi ne saurait advenir pour Sand dans l’écriture autocentrée. 42 Ibid., 960. 43 Ibid., 1457 variante 760 a. 19En interposant les amis devant l’image obsédante de l’aimé, trop précise et incontrôlable, l’épître offre donc une alternative salutaire à la monodie plaintive et débilitante du diariste. L’entretien avec Néraud ou Rollinat détourne du tête-à-tête avec l’amant qui occupe la solitude dangereuse »42. La posture dialogale aide à déplacer les affects, à les remodeler pour mieux les maîtriser. Tandis que la passion s’éprouve dans le journal comme passivité souffrante, l’amitié confiée aux lettres aide à réinvestir une position active. Tout artifice est bon pour subvertir le face-à-face spéculaire du diariste. L’auteur de la cinquième épître, jouant devant les siens au vieil oncle, leur adresse une harangue mi-sentencieuse mes chers enfants », mi-facétieuse ô mioches ! » dont le ton va et vient entre hauteur solennelle et familiarité bonhomme. L’enchâssement des discours l’oncle parle de lui tantôt à la première, tantôt à la troisième personne, les figures et autres tournures rhétoriques accumulées sur cette page métaphores, anaphores, prétérition, prosopopée mettent le propos à distance43. Le sujet écrivant se déplace ici vers une fable qui transpose le sentiment exacerbé dans un registre ludique, mais qui sonne tout de même un peu faux sous l’allure enjouée percent l’effort et la pose. Sand supprima ce passage en 1837, jugeant sans doute que tant d’apprêts contrariaient l’impression d’immédiateté, de spontanéité attendue d’une lettre. 44 Ibid., 298 extrait d’Histoire de ma vie V, 7. 45 OA., II, 1448 variante 735 b. On pense à l’Exegi monumentum d’Horace Odes, III. 20Il est clair pourtant qu’il n’y a plus de vraie lettre » dès lors que des manipulations textuelles accompagnent publication et rééditions. Or la mutation de la lettre en épître reste le point aveugle des commentaires fournis par Sand ultérieurement Je sentais beaucoup de choses à dire, et je voulais les dire à moi et aux autres »44 – comme si dire » ces choses » et les divulguer revenait au même. Publier permet en réalité d’objectiver plus encore l’écriture intime. Deux compléments donnés en 1837 au numéro V vont dans ce sens en authentifiant la lettre janvier 1835 » ordonne sa rédaction à la temporalité externe du calendrier, À François Rollinat » livre l’identité civile du destinataire. Mais que ce nom renvoie à un référent réel, jusqu’alors masqué sous le pseudonyme Paul », n’est pas l’essentiel. Le nom vaut surtout brevet de littérarité, il rapporte le texte à la catégorie des épîtres François s’inscrit dans la cohorte des amis célèbres Auguste, Mécène ou moins illustres Lucilius, Lollius, Julius Florus etc. qu’Horace honora de ses missives versifiées. Passer de la revue au livre, support moins éphémère, concourt au même effet qui est d’assurer à l’écrit privé une audience étendue et durable, non tant pour le plaisir d’exhiber l’intime que pour neutraliser le poison qu’il recèle. Ériger la lettre en monument »45, en mémorial ouvert à tous, permet au scripteur de se dessaisir d’un trop plein de particulier. 46 Ibid., 1460-1461 variantes 775 a, 776 a. 47 La variante 771 b remplace Paul » par vieux », qui dans le contexte équivaut presque à ami » ... 21L’examen des appellatifs fournit des indices concordants. Leur emploi atteste la même stratégie, qui met le discours personnel à distance. Logiquement, le Paul » opaque de la première version s’efface à présent derrière François » Rollinat dans les apostrophes émaillant le texte46, mais plusieurs retouches préfèrent tout de même interpeller l’ami la variante 772 b remplace En vérité, Paul » par En vérité, ami », la variante 776 b substitue Mais toi, ami » à Mais toi, Paul »47. L’épître veut en effet un mixte de particulier et de général tout en individualisant le destinataire, elle généralise suffisamment son propos pour l’arracher à la personnalité exclusive, de sorte que l’échange amical puisse valoir pour tout lecteur au gré de ses propres attentes témoignage, soulagement, soutien. On relève de surcroît l’apostrophe Pylade » cette marque de connivence semble réservée à l’intéressé, mais elle invite aussi le lecteur quelconque à entrer de plain-pied dans l’échange, car la référence culturelle Euripide, Racine accroche la relation Sand-Rollinat à un exemple illustre, parangon prestigieux d’amitié parfaite, modèle ayant traversé le temps. Alterner de la sorte François », ami » et Pylade » permet bien sûr d’éviter les répétitions mais aussi de conforter l’appartenance des Lettres du Voyageur au genre équivoque message publié ou déclaration publique ? de l’épître. Cet apparentement ménage une place au nouveau recueil dans un champ littéraire où le branle-bas romantique n’a pas balayé, loin s’en faut, les références classiques. Inscrire ses propres missives dans une tradition vénérable mérite bien l’effort de ces bricolages textuels… 48 J. Rousset, Le Lecteur intime de Balzac au journal, Paris, José Corti, 1986, p. 142. 49 G. Sand, Histoire de ma vie, OA., II, 298 […] j’en étais si vivement préoccupée, que j’avais be ... 22Que conclure de l’équation à quatre termes lettre, épître, autobiographie, journal qui vient de nous arrêter ? Les Lettres d’un voyageur ne côtoient peut-être la forme du journal que pour mieux esquiver la pratique d’un journal véritable. L’écriture adressée, et de plus divulguée, permet de déployer l’intime tout en le dramatisant sous le regard d’autrui à une époque où il n’est pas d’usage de publier son journal intime48, ce biais permet à Sand de ne pas écrire de soi rien que pour soi. L’argument du voyage je vous écris d’ailleurs donne certes une légitimité littéraire aux confidences, mais l’alibi permet aussi de se dérober à l’assignation identitaire je ne suis pas toute où l’on me croit, comme quoi le voyageur était moi, et comme quoi il n’était pas moi ». En effet, quoi qu’affirme après coup Histoire de ma vie, la quête de son identité, l’exploration de son individualité » en train de se faire »49 n’est peut-être pas le principal objet de ces textes où l’auteur se fuit autant qu’elle se cherche. Il lui faut se sauver, au double sens du terme. Dès lors, rendre compte des dispositions successives de mon esprit », ce plan » préconçu ou reconstruit après coup ? tourne court, l’écriture autocentrée prend des directions centrifuges, et le recueil se disperse mais qui le regrettera ? Notes 1 Publiques au lieu de publiées pour celles IV, V, VI, IX qui ne sont pas simplement des lettres confidentielles mises à la disposition des tiers Sand a réorganisé le matériau originel. 2 À la différence des trois premières lettres, que Sand destine d’emblée à la Revue des Deux Mondes bien qu’elle les fasse transiter par Musset, les numéros IV, V, VI émanent d’envois privés que l’auteur réaffecte après coup à une publication littéraire. 3 B. Diaz, L’Épistolaire ou la Pensée nomade, Paris, 2002, PUF Écriture. 4 Ibid., p. 90. 5 Ibid., p. 158. 6 Voir notre étude des diverses fonctions rhétoriques, pragmatiques, psychologiques du destinataire amical L’ami dans les Lettres IV, V, VI, IX », communication faite au colloque Les Lettres d’un Voyageur de George Sand un traité de poétique romantique », Université Stendhal-Grenoble III, juin 2004, à paraître dans la revue Recherches & travaux. 7 G. Sand 1970-1971, Œuvres autobiographiques [désormais abrégé en OA., suivi du numéro de tome en chiffres romains et du numéro de page en chiffres arabes], G. Lubin éd., Paris, Gallimard La Pléiade, 1970-1971, 2 vol., t. I, p. 7. 8 Ibid., II, 298-300. Les dates indiquées par cet extrait sont exactement celles inscrites en tête des Lettres d’un Voyageur IV et V. 9 Le 5 décembre 1834, Sand cède à Buloz la propriété de ses œuvres posthumes qui se composeront de 4 ou 5 volumes de mémoires ». Voir G. Sand, Correspondance [désormais abrégé en C., suivi du numéro de tome en chiffres romains et du numéro de page en chiffres arabes], G. Lubin éd., Paris, Garnier, 1964-1991. 10 Ph. Lejeune, Le Pacte autobiographique, Paris, Seuil Poétique, 1975, p. 14. 11 OA., II, 739-740. 12 Ibid., 752. V. Alfieri, La Vie de Victor Alfieri écrite par lui-même et traduite de l’italien par M*** 1809, Paris, Nicolle, 2 vol. 13 C., II, 591. 14 Voir l’étude signalée en note 6. 15 M. Blanchot, Le Livre à venir, Paris, Gallimard Folio-Essai, 1975, p. 254. 16 OA., II, 793. 17 Ibid., 741. 18 Ibid., 751. 19 Ibid., 669. 20 Ibid., 673-674. 21 Ibid., 874-879. 22 Ibid., 1448 ce paragraphe de la Revue des Deux Mondes disparaîtra dès l’édition Bonnaire 1837. Notre étude de ces variantes repose sur l’édition de G. Lubin OA., II dont elle adopte la numérotation. 23 B. Diaz, L’Épistolaire ou la Pensée nomade, p. 75 et 90. 24 Voir la lettre du 14 décembre 1853 à Éliza Tourangin, C., XII, 196. 25 OA., II, 740. Les lettres IV, V, IX comme VI et X se présentent doublement fragmentées les sections délimitées par l’unité de destinataire Rollinat et Néraud pouvant alterner se subdivisent en segments selon les jours, les heures ou les lieux. 26 Ibid., 752. 27 Imitation approximative du protocole épistolaire. 28 OA., II, 1447-1448 variante 735 b. L’italique est de Sand. 29 Ibid., 1454-1 456 variante 757 a. 30 Pour le détail des copies l’autographe ayant disparu et des interprétations, voir l’Introduction de Georges Lubin au Journal intime, OA., II, 947-951. 31 Voir Diaz qui récapitule la discussion dans Sand et Musset Le Roman de Venise, Diaz éd., Arles, Actes Sud Babel, 1999, p. 539-540 et 545-546. 32 C., I, 175-261 lettres échelonnées du 11 octobre au 14 novembre 1825. 33 OA., I, 8. 34 Voir note 7. 35 OA., II, 962 Journal intime. 36 Ibid., 589 Sketches and Hints. 37 Ibid., 963 Journal intime c’est moi qui, par l’italique, souligne la similitude entre cette citation et la suivante. 38 Ibid., 751. 39 Ibid., 962-966. 40 Ibid., 966-967. 41 Ibid., 958-962. Exemples analogues ibid., 954 et 967-968. 42 Ibid., 960. 43 Ibid., 1457 variante 760 a. 44 Ibid., 298 extrait d’Histoire de ma vie V, 7. 45 OA., II, 1448 variante 735 b. On pense à l’Exegi monumentum d’Horace Odes, III. 46 Ibid., 1460-1461 variantes 775 a, 776 a. 47 La variante 771 b remplace Paul » par vieux », qui dans le contexte équivaut presque à ami » voir l’étude signalée en note 6. 48 J. Rousset, Le Lecteur intime de Balzac au journal, Paris, José Corti, 1986, p. 142. 49 G. Sand, Histoire de ma vie, OA., II, 298 […] j’en étais si vivement préoccupée, que j’avais besoin de l’examiner et de la tourmenter, pour ainsi dire, comme un métal en fusion jeté par moi dans un moule ». Auteur
Report ALFRED DE MUSSET. 11. 12. 1810 – 2. 5. 1857. Francouzský romantický básník a dramatik Alfred de Musset se narodil 11. prosince 1810 v Paříži a zůstal jí věrný až do své smrti. Jeho předkové z otcovy strany patřili k drobnější francouzské šlechtě, matka pocházela z dobré měšťanské rodiny.
Les crimes de l'amour Précédé d'un avant-propos, suivi des idées sur les romans, de l'auteur des crimes de l'amour à Villeterque, d'une notice bio-bibliographique du marquis de Sade l'homme et ses écrits et du discours prononcé par le marquis de Sade
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Prix pour l'ensemble. Un ensemble peu courant, avec des interprétations notamment par la Comédie Française ou le Théâtre National Populaire Au total, 18 albums relatifs au moyen-âge et au XVIe, 25 relatifs au XVIIe, 6 au XVIIIe, 32 au XIXe et 14 au XXe. Poids total de 33 Kg‎

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