Lacité d'Artémis, site antique le plus célèbre de toute la Turquie, la rue des Courètes, la fameuse bibliothèque de Celsius, le temple d'Hadrien, la fontaine de Trajan, le splendide théâtre de 24 000 spectateurs et les vestiges du temple d'Artémis qui fait partie des sept merveilles du monde.
Par Tristan Tottet Mythe ou légende des siècles ? Les Routes de la Soie font référence à un imaginaire collectif qui relie l’Occident à l’Orient en passant par l’Asie centrale. C’est celui insufflé par les récits des voyageurs, marchands ou explorateurs, de Fa Xian au Ve siècle à Marco Polo aux XIII-XIVe siècles, du berbère Ibn Battuta au XIVe siècle aux missions des jésuites dès le XVIe siècle. Rappel la soie, source de légendes multiples est une invention chinoise longtemps exclusivité gardée secrète. Au IIe siècle avant Jésus-Christ, l’empire chinois doit faire face à des peuples nomades venant des steppes de Sibérie. Pour contrer cette menace et faire face à cet ennemi, les empereurs chinois ont fait alliance à l’ouest avec le royaume gréco-bactrien- 1. C’est ainsi que les premières Routes de la soie ont vu le jour, afin d’assurer la sécurité territoriale chinoise et du territoire gréco-bactrien. Pour les Européens, il est difficile de localiser le centre de l’Asie centrale. L’espace eurasien se caractérise comme un espace complexe et longtemps refermé sur lui-même car dominé par des empires. Cette hétérogénéité de l’Asie centrale est fondamentale pour la compréhension des enjeux actuels. Cette partie du continent eurasiatique se trouve être le carrefour des Routes de la soie, ainsi qu’une zone de convoitise et de sphères d’influence. Les ruines de Merv au Turkménistan, jadis point de jonction des caravanes Sur le seul plan culturel, ces vastes mouvements d’ouverture et de fermeture, volontaires ou imposés, font partie de la longue histoire du continent eurasien, avec comme têtes de pont l’Europe d’un côté et la Chine de l’autre. Cette interaction entre les peuples a permis une diffusion religieuse, le zoroastrisme dans la région persique ou le bouddhisme en Chine. C’est aussi un vecteur culturel, la diffusion de l’art gréco-bouddhique du Gandhara2, avec l’expansion des techniques chinoises de l’acier ou bien encore la diffusion du papier vers l’Europe. Le XVe siècle est marqué par la disparition des premières Routes de la soie. En une période réduite, cet effacement s’explique en même temps, par le repli sur soi chinois après les expéditions maritimes de Zheng He au XVe siècle et par la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb en 1492. Pendant cinq siècles, l’expression de Routes de la soie disparaît. Elle ne réapparaît qu’en 1979, dans le contexte des réformes économiques en Chine engagées par Deng Xiaoping et en Europe avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1991. Les caractéristiques des Nouvelles Routes de la Soie . La fin de la Guerre Froide permet un désenclavement de l’Asie centrale. En 2013, Xi Jinping, président de la République populaire de Chine, arrive au pouvoir et lance une initiative connue sous l’appellation » les Nouvelles Routes de la soie ». Le projet se base sur la définition originelle faire du commerce de marchandises de l’Asie vers l’Europe avec comme centre nodal l’Asie centrale à travers un réseau complexe de lignes de chemin de fer et de routes navales. Après la crise financière qui a secoué le monde avant et au début des années 2010, les États-Unis restent la première puissance mondiale, mais la Chine, seconde puissance économique mondiale et première détentrice des bons du Trésor américains gagne de plus en plus d’influence. Ce nouveau statut lui permet d’affirmer sa puissance financière et de lancer des investissements massifs en Asie centrale, zone traditionnellement considérée par les grandes puissances comme un Heartland. Les Nouvelles Routes de la soie se développent autour d’une ceinture terrestre et maritime qui doit relier la Chine à l’Union Européenne. Concrètement, elles s’organisent avec une série d’investissements dans des projets ferroviaires, autoroutiers, portuaires ou énergétiques, avec à la clef, la création de parcs industriels ou de zones franches en Asie, en Europe centrale et au Moyen-Orient, qui s’élèvent à plus de 1 000 milliards de dollars. La Commission nationale chinoise pour le développement et la réforme CNDR, le ministère chinois des affaires étrangères et le ministère chinois du commerce, ont publié en mars 2015 en France le document Vision et Actions. Il souligne la vision précise de Beijing dans le développement des Nouvelles Routes de la soie. Toutefois, elle est encore à l’état de projet même si celui-ci semble s’accélérer. D’après les prévisions officielles chinoises, le projet est au milieu de la phase 2. Pour mémoire, la phase 1, de 2013 à 2016, a été l’émergence d’une classe moyenne chinoise. La phase 2 correspond à la mise en œuvre des Routes de la soie et a débuté en 2016. Cette phase doit se terminer en 2021. Ensuite pour 2035, la République populaire Chine doit avoir fini sa phase de modernisation pour qu’à la célébration de son centenaire en 2049 elle soit une nation puissante, riche et ancrée au sein du reste du continent eurasien. Le résultat doit être, sauf imprévu, un marché intégré de 4,5 milliards de personnes utilisant pour la plupart leurs monnaies locales pour les échanges bilatéraux et multilatéraux. Les conséquences des Nouvelles Routes de la Soie pour l’Eurasie ? Actuellement, l’initiative des Nouvelles Routes de la Soie regroupe 65 pays qui représentent 60% de la population et environ le tiers du PIB mondial. Pour être à la hauteur des prétentions du projet, Beijing s’est aussi lancé dans la création d’une grande banque d’investissement la Banque de développement de Chine. A elle seule, elle dispose d’une réserve de plus de 800 milliards d’euros d’investissements qui peuvent financer jusqu’à 900 projets. Les autres bailleurs de fonds du projet sont au nombre de trois la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, la Nouvelle Banque de développement des BRICS Brésil, Russie, Inde, Chine Afrique du Sud et le Fonds de la Route de la soie. Par cette explosion des projets, le géant chinois cherche aussi à rendre plus sûr son approvisionnement en matières premières en maîtrisant l’acheminement de ses produits vers ses principaux marchés, particulièrement l’Europe, et en mettant en place un système monétaire régional dominé par la monnaie chinoise, le yuan. Les Nouvelles Routes de la Soie entrent dans une volonté d’intégration transcontinentale en faveur de Beijing. Les corridors de développement et d’intégration doivent prospérer. Ces corridors passent normalement par l’Asie centrale et la Russie. Cette route terrestre est complétée par une route maritime. Celle-ci doit relier une trentaine de ports au départ de la mer de Chine en passant par le Golfe du Bengale, la côte orientale de l’Afrique et le canal de Suez pour arriver en Méditerranée. Le principal corridor économique correspond à un axe Chine, Asie centrale et Europe occidentale. Il part de la région autonome ouïgoure peuple turcophone et sunnite au Xinjiang, et relie le réseau ferroviaire d’Asie centrale, jusqu’à la Péninsule arabique et au littoral méditerranéen. Il traverse cinq pays d’Asie centrale le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan, un pays du Moyen-Orient, l’Iran ainsi que la Turquie. Des infrastructures complètes Toutefois, le projet chinois développe d’autres axes comme par exemple celui de la péninsule indienne. Cela se traduit par la création d’un corridor qui raccorde la région Xinjiang en Chine au port en eau profonde de Gwadar au Pakistan. En plus du projet ferroviaire sont englobés également plusieurs projets de développement d’infrastructures, tels que des gazoducs, oléoducs et un réseau de télécommunications. Theory de sir Mackinder 1861_1947 L’initiative chinoise s’intègre au sein d’un espace transnational, s’inscrivant dans la volonté de création d’un espace commun. Pour comprendre l’importance géopolitique de l’espace eurasiatique, il faut revenir à la théorie du Heartland de Mackinder. Ce dernier en 1904, a soumis un article à la Royal Geographical Society intitulé The Geographical Pivot of History, dans lequel il formule cette fameuse théorie, qu’il résume plus tard par une anaphore Qui contrôle l’Europe de l’Est contrôle l’Heartland, qui contrôle l’Heartland contrôle l’Île Monde, qui contrôle l’Île Monde contrôle le Monde. » Au XXIe siècle, cette théorie trouve un écho dans la relation sino-russe. C’est pourquoi en 2015, la déclaration commune de Xi Jinping et du président russe Vladimir Poutine est importante. A cette occasion, le président russe a exprimé sa volonté de coordonner l’Union économique eurasiatique dont la Russie est le chef de file, avec la ceinture économique chinoise. Il a noté que la Russie détient 6% des parts de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures, ce qui la place à la troisième place des investisseurs. Cette bonne entente entre la Russie et la Chine se constate encore aujourd’hui avec la participation, de Xi Jinping au Forum économique oriental qui se tient annuellement à Vladivostok dans l’Extrême-Orient russe. Cette visite du dirigeant chinois dans le forum de prédilection de Poutine renforce le message selon lequel les deux dirigeants veulent renforcer leurs liens malgré un isolement russe en Europe. Tristan Tottet 1-Les royaumes gréco-bactriens ont été formés par des souverains hellénistiques dans la partie de l’Asie conquise par Alexandre. 2° Gandahara région antique du nord du Pakistan, haut-lieu de l’Art gréco-boudhique. Le deuxième volet vous sera offert le WE prochain. La situation décrite s’élargit cette fois plus précisément à l’Europe sous le titre La Chine et l’Union Européenne, un mariage de raison?
Continuationde la visite avec l'Observatoire d'Olough Beg créé par le petit-fils de Tamerlan. Dusommet du côteau Koukhak, la vue donne sur le site archéologique d'Afrasiyab, le berceau de Samarcande dont les premières traces datent du Ier millénaire avant J.C. Jour 12 • Samarkand -
Vous voulez suivre la route de la soie ? DĂ©couvrir PĂ©kin et Shanghai mais aussi l’extrĂŞme Nord-Ouest de la Chine ? Vous voulez visiter la rĂ©gion du Yangzi et vous arrĂŞter Ă la frontière tibĂ©taine ? Vous avez environ 2 semaines de vacances devant vous ? Alors cet itinĂ©raire va vous plaire ! Partez pour un pĂ©riple aux frontières de la Chine en avion et en train pour une dĂ©couverte inĂ©dite du pays ! Ne tenez pas compte de l’itinĂ©raire en train et en bus calculĂ© par Google Maps les durĂ©es et correspondances ne sont pas bonnes. Pour rĂ©server votre trajet et calculer votre itinĂ©raire, rendez-vous sur le site ? Vous souhaitez acheter un guide papier ? Nous vous recommandons celui-ci ! Il est selon nous le plus complet, le plus visuel et le plus Ă jour ! ? Besoin d’une carte routière pour prĂ©parer votre itinĂ©raire ? Nous vous conseillons celle-ci , la plus dĂ©taillĂ©e et la plus agrĂ©able Ă lire ! 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Visitez le temple bouddhique tibĂ©tain le plus renommĂ© hors du Tibet le Temple des lamas. DĂ©couvrez des toits merveilleux, de magnifiques arches dĂ©coratives, des fresques fabuleuses, des moulins Ă prières tibĂ©tains, des pièces de menuiseries, des statues tantriques et baignez dans un nuage d’encens sacrĂ©. Un must ! Grimpez sur la Grande Muraille de Chine Ă Badaling, la portion la lus facile d’accès depuis Beijing le mĂ©tro s’arrĂŞte Ă proximitĂ©. Le mur est bien conservĂ© mais il y a foule. Si vous prĂ©voyez de rester plus longtemps en ville, prĂ©fĂ©rez vous rendre Ă Jiankou et Zhuangdaokou, vous aurez beaucoup moins de monde. Que faire Ă Mogao Caves ? TrĂ©sors d’art bouddhique Ă l’extrĂ©mitĂ© Nord-Ouest de la Chine. Visitez ce site historique datant de l’an 366 qui compte aujourd’hui 492 grottes, 45000 mètres carrĂ©s de peintures murales et plus de 2000 statues peintes. AccĂ©dez Ă une dizaine de grottes avec un guide pour une visite de 2 heures. Restez sans voix face aux deux Grands Bouddhas, haut de 34,50m et 26m ! Que faire Ă Xiahe ? Vie tibĂ©taine Ă 2920 mètres d’altitude. Promenez-vous dans la ville et dĂ©couvrez un environnement d’une sĂ©rĂ©nitĂ© incomparable. Dès le lever du soleil, observez les tibĂ©tains rejoindre le dora chemin du pèlerinage qui fait le tour du monastère pendant que les moines en robe pourpre se rendent au temple pour la prière matinale. Plongez au coeur du bouddhisme tibĂ©tain en visitant le Monastère de Labrang Ă©clairĂ© par des lampes alimentĂ©es au beurre de yak, qui renforcent l’atmosphère spirituelle très prenante. Ecoutez le grincement ininterrompu des moulins Ă prières longs de 3 kilomètres et l’écho des trompes tibĂ©taines depuis les sommets voisins. Savourez juste le moment prĂ©sent. Que faire Ă Xi’an ? Ancien point de dĂ©part de la route de la Soie. Ne manquez pas les remparts de la ville. 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Xian est située à l’extrémité Est de la Route de la Soie et sert souvent de base pour tous les circuits reposant sur ce thème. Informations pratiques. Superficie : 1066 km² Température moyenne annuelle : 13 degrés Géographie : Située sur le bassin central du lœss Population : 12 952 900 hab. (2021) Altitude: 400 m Minorités ethniques : Principalement peuplé de Han, la
La Route de la soie à travers les siècles Bien que la dénomination de Route de la soie soit relativement tardive, cette voie d’accès commerciale existe depuis l’Antiquité. La Chine est alors le seul pays à cultiver le mûrier, à pratiquer la sériciculture et à produire des soieries. Les découvertes archéologiques récentes attestent que déjà sous les Shang et les Zhou les techniques de production de la soie ont atteint un niveau de développement relativement élevé. Pendant cette période, la soie circule depuis le Nord-ouest chinois jusqu’à l’Asie centrale et l’Inde. Au début de la dynastie des Han, en 139 av. l’empereur Wudi envoie en expédition Zhang Qian ouvrir les voies d’accès vers l’ouest. En 133, l’empereur fait établir les comtés de Jiuquan, Wuwei, Zhangye et Dunhuang, et construire des relais de Dunhuang jusqu’à Yanze dans l’actuel Xinjiang. En 119 av. Zhang Qian est envoyé à nouveau en mission vers l’ouest. À sa suite, une expédition couronnée de succès franchira les monts Tianshan dans l’actuel Xinjiang jusqu’à l’empire Parthe et l’Inde en passant par la Transoxiane. La communication entre la Chine des Han et l’Ouest est établie. En 60 av. le gouvernement fait défricher des terres et établir des sous-préfectures le long de la route pour garantir une meilleure circulation. Depuis l’ouverture réalisée par Zhang Qian, les envoyés impériaux et les commerçants atteignent facilement les régions occidentales, participant à accroître et à améliorer les échanges et la diffusion des biens matériaux et des idées. Les marchands sont de plus en plus nombreux, les matières précieuses, la soie et le brocart transportés en grandes quantités vers l’ouest valent l’appellation de Seres » à la Chine, pays de la soie ». Il est dit qu’à cette époque, 1 livre de soie vaut 1 livre d’or. Parallèlement, toutes sortes d’objets rares et exotiques sont introduits en Chine. Sous les Han postérieurs, le grand officier Ban Chao détache son second Gan Ying vers Rome, ce dernier atteindra la Méditerranée, effectuant ainsi la plus longue expédition de fonctionnaires menée à bien sous la dynastie des Han. En 65 ap. l’empereur Mingdi des Han envoie le long de la Route de la soie les ministres Cai Yin et Qin Jing s’enquérir sur le bouddhisme. En chemin ils rencontrent les deux moins indiens Kasyapa Matanga et Dharmaratna prêchant l’enseignement de Buddha en Asie centrale. Les envoyés impériaux les invitent à venir en Chine présenter les contenus de la doctrine bouddhique. À dos de cheval blanc ils font transporter jusqu’à Luoyang des écrits que les moines traduiront. À leur arrivée, l’empereur ordonne la construction d’un temple imitant l’architecture indienne qu’il nomme Temple du cheval blanc en mémoire du voyage réussi. Kumarajiva 344-413 de nom chinois Luo Shi est un illustre savant bouddhiste dont les travaux qui exercèrent une influence fondamentale dans la théorisation et la sinisation du bouddhisme indien ont pu être réalisés grâce aux échanges le long de la Route de la soie. Né à Qiuci actuelle Kutcha dans le Xinjiang d’un père indien Brahman et d’une mère princesse locale il débute dès l’âge de 7 ans sous l’influence de sa mère l’étude des textes sacrés. Doté d’un naturel perspicace, il maîtrise plusieurs langues ; érudit, il est versé dans les textes du Grand véhicule et du Petit véhicule et dispense un enseignement profond. En 382, le grand officier Lü Guang en déplacement dans l’ouest l’invite à se rendre en Chine. Arrivé à Chang’an, Luo Shi organise la première entreprise de traduction de l’histoire sous l’autorité des fonctionnaires impériaux, qu’il mettra en œuvre durant douze ans pour traduire accompagné de huit cents disciples plus de soixante-quatorze canons présentant principalement la doctrine du Grand véhicule. Il est avec les moines Yi Jing et Xuan Zang l’un des trois plus grands traducteurs bouddhistes de Chine. Ses cendres sont inhumées dans le temple Luo Shi situé dans la ville de Wuwei, étape importante de la Route de la soie dans le Corridor du Hexi avant d’arriver à Dunhuang. En 399, période florissante du bouddhisme chinois, le moine Fa Xian part pour l’Inde en quête des canons des commandements bouddhiques. Au départ de Chang’an actuelle Xi’an accompagné d’un groupe de condisciples, il passe par Dunhuang, traverse le désert, le plateau du Pamir, et à l’issue d’un long périple finit par atteindre l’Inde. Il voyage à travers le pays et entreprend la copie des canons bouddhiques auxquels il a accès. De retour par la mer en 412, il se consacre à la traduction des Sutra recueillis. Il rédige également un mémoire de son voyage, le Récit sur le pays de Buddha, ou Chroniques de Fa Xian, œuvre qui constitue un important témoignage des liens entre Route de la soie et échanges sino-indiens. Sous les dynasties Wei et Jin, alors que les échanges culturels et commerciaux entre Orient et Occident sont en plein essor, Dunhuang, située à une jonction stratégique de la Route de la soie à la sortie du Corridor du Hexi, est un lieu d’accueil et de rencontre de commerçants issus de tous horizons. Des documents écrits exhumés dans les environs attestent de relations fréquentes avec les marchands sogdiens venus de Samarcande. Aux Ve-VIe siècles les liens commerciaux entre la Chine et le reste du monde s’intensifient alors que les échanges diplomatiques, scientifiques et religieux prospèrent. Les villes de Datong et Luoyang par leur éclat témoignent de l’abondance des marchandises et de l’amitié prospère entre peuples circulant le long de la Route de la soie du Pamir en Chine jusqu’à Rome en passant par les riches contrées de l’Asie centrale, il n’est pas un marchand qui ne participe aux transactions florissantes. Mercure, verre, substances médicinales, parfums, raisin, luzerne, fèves, carottes, instruments de musique, chorégraphies, peintures, terres cuites sont introduites en Chine depuis les régions occidentales alors que de Chine sont transportés vers l’extérieur des objets en or, en argent, en fer, des miroirs et toutes sortes de produits précieux. Les échanges entre envoyés diplomatiques, moines, marchands et peuples de civilisations différentes conduisent à des avancées remarquables notamment dans les domaines scientifiques, artistiques et socioculturels. tels que philosophie, astronomie, mathématique, physique, chimie, géographie, art pictural, architecture, agriculture, médecine ou transports. En 627, le moine Xuan Zang, aspirant à la découverte des textes sacrés du bouddhisme, entreprend au départ de Chang’an un périple vers l’ouest qui le conduira jusqu’au nord de l’Inde. Il retournera en Chine dix-neuf ans plus tard, après avoir accompli un merveilleux pèlerinage. Le Récit sous les illustres Tang des régions occidentales dépeint les cent dix pays traversés au cours du voyage, ainsi que les paysages, les villes et villages, les produits locaux et les coutumes des contrées parcourues. L’un des quatre chefs-d’œuvre de la littérature chinoise, Pérégrinations vers l’Ouest de Wu Cheng’en, relate ce voyage important du moine Xuan Zang et de ses compagnons à travers la magie de la Route de la soie. La dynastie des Tang marque la période de pleine apogée des échanges le long de la Route de la soie. Sur le vaste territoire désertique et montagneux à l’ouest de Dunhuang des sous-préfectures sont établies et des villages sont aménagés afin de faciliter les échanges et d’assurer la sécurité des voyageurs le long du réseau de segments de la Route de la soie. Ainsi les villes de Chang’an, Luoyang, Jiuquan, Dunhuang et autres passages obligés deviennent des sites en vogue, lieu d’accueils des échanges sino-étrangers où matières précieuses et idées savantes s’entremêlent en rivalisant de richesses. Le faste de la cour impériale à Chang’an accompagne ce moment de fervente splendeur. Visiteurs issus de l’Asie centrale, à la Perse, l’Inde jusqu’à l’Asie mineure et l’Europe se retrouvent au sein de la capitale internationale Chang’an. Diplomates, religieux, négociateurs, étudiants, entrepreneurs, artistes, en brève visite ou résidents de longue durée, participent au foisonnement de la vie culturelle et intellectuelle de l’époque. Certains deviennent fonctionnaires par le biais des concours impériaux alors que d’autres à travers des activités diverses teinteront de couleurs exotiques les composantes des modes architecturale, culinaire, vestimentaire ou littéraire. Les merveilles caractéristiques du haut degré de raffinement en vogue sous la dynastie Tang peuvent rayonner à travers le monde par l’intermédiaire de cette route des échanges et de l’amitié. Du IXe au XIe siècles, en raison du transfert du centre politique, économique et culturel vers le sud-est de la Chine, les échanges maritimes dont la fréquence s’amplifie prennent peu à peu le dessus sur les échanges terrestres. Sous la dynastie des Yuan l’activité le long de la Route de la soie est à nouveau florissante. Sous la dynastie des Ming, la voie qui part de Jiayuguan vers l’Asie centrale est active, les échanges maritimes sont cependant d’une plus grande envergure que la communication terrestre. Les itinéraires La Route de la soie partait de Chang’an, puis se séparait pour contourner le désert du Taklamakan par le nord et le sud avant que les deux tronçons ne se rejoignent à Kachgar. De là , les caravanes traversaient les massifs du Pamir et du Tianshan jusqu'à Samarcande, Boukhara et Merv, contournaient la mer Caspienne pour aller, par la Perse et la Turquie, jusqu'à Rome. Il y avait aussi plusieurs routes secondaires. L'une, au sud, traversait le massif du Karakorum pour aller jusqu'au Cachemire et à l'Inde ; l'autre, au nord, franchissait les monts Tianshan jusqu'à Almaty et, par la Mongolie, aboutissait à Minoussinsk. La signification La Route de la soie n’est pas seulement une voie commerciale de transport de marchandises entre est et ouest, elle a aussi été le véhicule des échanges multiples entre la Chine, l’Asie et l’Europe. Sciences et techniques et religions ont emprunté cette route pour se diffuser et se développer. Le filage et le tissage de la soie, la fabrication du papier ou de la porcelaine, l’imprimerie, la boussole, sont autant d’inventions chinoises qui ont pu traverser les frontières, de même que les contenus philosophiques tels que la pensée confucéenne ou le taoïsme. La Route de la soie par son rayonnement à travers le monde demeure ainsi symbole des avancées de la civilisation et de l’amitié des échanges entre Orient et Occident.
Découverteguidée des plus belles villes d’Ouzbékistan, dans les traces des conquérants de la route de la Soie. À mesure que la capitale s’éloigne, paysages ensevelis sous les vergers puis sous le sable du désert, les traces d’Alexandre
Les images affluent à l'esprit lorsque l'on entend les mots "route de la soie". Voulant découvrir la réalité qui se cache derrière cet ou plutôt ces itinéraire mythique, Arthur Thouret et Moussa Bourekba ont arpenté les chemins d'Asie centrale durant 6 mois. De l’Iran à la Sibérie orientale, des yourtes kirghizes aux steppes mongoles, ils ont découvert une mosaïque de peuples et de cultures, auxquels ils rendent hommage dans leur ouvrage Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie. Voici quelques-uns de leurs clichés. À lire également, l’interview d’Arthur Thouret et Moussa Bourekba. Bergères du côté afghan de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret Dans la vallée du Wakhan, la rivière Piandj est la frontière entre le côté afghan et tadjik du haut de la route, l’Afghanistan est tout proche. Sur un désert de pierres traversé par les torrents, deux bergères avancent avec leurs troupeaux. On se fait signe. Que nous aimerions pouvoir les rencontrer, de l’autre côté… Madrasa Mir-i Arab à Boukhara, Ouzbékistan © Arthur Thouret A l’heure du soleil couchant, les pierres prennent une teinte orange des plus jolies. Certaines faïences brillent de mille éclats. Nous aimons penser que nous touchons ici à la cité d’antan… Le jour se lève sur le Pic Lénine, Kirghizistan © Arthur Thouret Dehors, un tendre ciel bleu nous entoure, sans un nuage à l’horizon. Le Pic Lénine apparaît, du haut de ses sept mille cent trente-quatre mètres d’altitude. Un seigneur vêtu de blanc. Au pas du lac Song Koul, Kirghizistan © Arthur Thouret Au lever du jour, une prairie chauffée par le soleil s’étend près du lac Song Koul. Le ciel, d’un bleu très clair, semble lui aussi se réveiller doucement lorsque résonne le son de galop. Pas de quoi inquiéter le dormeur de Song Koul. Atelier de tisserands à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur leurs machines, les artisans se font pianistes. Le pied bat la mesure quand les mains jouent des cordes. Les fils s’enroulent, s’échappent et se retrouvent. La route de la Soie nous a appelés. Ancien port de Muynaq, Ouzbékistan © Arthur Thouret Ils ont tué la mer. Asséchée, vidée. Des carcasses gisent sur le sable. Ce sont des bateaux, éventrés. Cavaliers et bergers à Tach Rabat, Kirghizistan © Arthur Thouret Alors qu’un troupeau passe, nous repensons à ce caravansérail de Tach Rabat, qui devait si aisément relier la Chine aux contrées d’Asie centrale, probablement pas ces mêmes chemins que nous avons empruntés… Le Transsibérien, l’autre temporalité, Russie © Arthur Thouret Seize heures et trente-sept minutes. En gare d’Irkoutsk, un gigantesque train gris et rouge arrive à quai. Dans quatre jours, nous serons à plus de quatre mille kilomètres d'ici. Y songer donne le vertige. Nomades du Kharkhiraa Dorj et sa famille, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, la photo a une valeur solennelle dans chaque yourte, les photos sont encadrées au-dessus du meuble principal, celui qui trône face à l’entrée. Dorj demande donc à chaque enfant de se joindre à lui pour la photo. Qu’elle est belle cette famille. Il ne manque que la mère, partie vers le ciel. Désert du Lout, Iran © Arthur Thouret Au beau milieu de vastes étendues de sable, d’impressionnantes roches, aux formes tantôt arrondies, tantôt abruptes, sont là . Immobiles. Immuables malgré le vent. Comme pour nous rappeler à quel point nous sommes petits… Femme de la vallée du Wakhan, Tadjikistan © Arthur Thouret A l’ombre d’un arbre, un vieil homme et une vieille femme nous regardent fixement. La dame s’amuse à nous imiter avec nos bâtons de randonnée qui s’apparentent à de vieilles cannes. Elle fait mine de vouloir les troquer contre sa vraie canne. Nous lui disons au revoir à la wakhani main droite en l’air, main gauche sur le cœur. Drapeaux de prières bouddhistes dans le massif du Kharkhiraa, Mongolie © Arthur Thouret Un lac à l’eau turquoise apparaît au détour d’une colline. En haut, des drapeaux de prières bouddhistes flottent au vent. Là où nous ne l’attendions pas, la route de la Soie apparaît, à nouveau. Main bleue d’un tisserand à Kashan, Iran © Arthur Thouret Sur les toits du bazar de Kashan, Reza se faufile entre les dômes. Dans un recoin, des fils bleus sont étendus, l’origine de ses mains bleues… La préparation du thé dans la yourte, Mongolie © Arthur Thouret En Mongolie, on ne salue pas les habitants d’une yourte on entre chez eux, on s’installe et, une fois le thé servi, la conversation peut commencer. Le village kurde d’Uraman, Iran © Arthur Thouret Le soleil se couche, les fidèles sortent de la mosquée, les lumières s'allument, les maisons s'emplissent et le village d’Uraman s'éteint dans un silence que seul le ruissellement de la rivière avoisinante ose défier. Questions à Arthur Thouret et Moussa Bourekba Le Routard Comment est née l'idée de ce projet ? Arthur et Moussa Étudiants, nous rêvions d'arpenter les routes de la Soie par lesquelles tant de voyageurs, de noms connus, d'épices et de tissus ont transité. Fraîchement débarqués dans le monde du travail, nous nous sommes alors donnés rendez-vous en 2017. C’était la route de la soie, ou rien. Ou plutôt les routes de la soie… Derrière cette intransigeance, nous avons, avec du recul, des explications. La principale est liée à l’histoire de cette route c’est ici que l’Est et l’Ouest ont communiqué pour la première fois, et c’est par ces routes que les idées, le commerce, les religions et cultures ont transité. Il y a avait donc la volonté de mettre notre petite pierre à ce pont millénaire. Partir sur les routes de la soie, c’était aller à contre-courant de cette époque marquée par le repli sur soi et la haine de l’autre. Enfin, nous avions envie de voir ce qu’il y avait vraiment sur cette route de la soie. Etait-ce un mythe dépoussiéré par les marchands de voyage ? Un songe où se croisent Marco Polo et Ibn Battuta ? La réponse est dans notre livre… Le Routard Quel a été votre itinéraire ? Arthur et Moussa Nous aurions aimé partir d’Antioche malheureusement, la mort est passée avant nous en Syrie. C’est donc en Iran que nous avons commencé notre route avant de prendre les chemins où transitait autrefois la soie en Ouzbékistan, au Tadjikistan et au Kirghizistan. Faute de visa, nous n’avons donc malheureusement pas pu finir notre voyage à Kashgar en Chine. Notre route de la soie a donc mis le cap vers le berceau des peuples turcophones la Mongolie. De ces contrées nomades, nous avons rejoint la Russie. Nous avions tant entendu la langue de Pouchkine durant ces mois qu’il nous fallait aller à la rencontre de la maison-mère », de l’ancien colonisateur de ces pays d’Asie centrale. C’est donc par le transsibérien que nous sommes rentrés, au bout de six mois de voyage, sur notre Vieux Continent, ici s’achève notre route de la soie. Le Routard Comment organise t-on la logistique d'un tel voyage ? Arthur et Moussa Il y a un travail de recherche préparatoire, notamment pour aller à la rencontre des peuples nomades comme les Qashqaï en Iran ou pour découvrir des lieux historiques comme le village de Vrang dans la vallée du Wakhan au Tadjikistan, où se croisaient les routes de la soie. L’aspect pratique ne doit pas être négligé non plus dans ces contrées arides, un matériel adapté est nécessaire ! Enfin, il faut surtout garder de la flexibilité face aux imprévus de la route… Le Routard Quels ont été vos coups de coeur et vos mauvaises expériences ? Arthur et Moussa Une bonne étoile a veillé sur notre route nous n’avons connu aucune mauvaise expérience. Accompagner les nomades Qashqai durant leur transhumance en Iran, marcher dans la vallée du Wakhan à la lisière du Tadjikistan et de l’Afghanistan et être accueillis à bras ouverts par les habitants dans des paysages à couper le souffle, marcher dans le massif du Kharkhiraa en Mongolie, de yourte en yourte avec les nomades… Il y a tellement de souvenirs ! Le Routard Arthur, quel équipement photo utilises-tu, retravailles tu tes photos au retour ? Arthur J’utilise un Nikon D750 avec deux focales fixes 28mm et 50mm. Je travaille ensuite le post-traitement sur Lightroom. Le Routard Et maintenant, de nouveaux projets en perspective ? Arthur et Moussa Nous souhaitons maintenant partager notre route de la soie au plus grand nombre avec notre livre, des rencontres, des conférences… Avec bien sûr des idées dans un coin de la tête retourner en Iran, découvrir le côté afghan de la vallée du Wakhan, rencontrer les aigliers kazakhs… Le monde est vaste ! Pour en savoir plus, visitez le site du Caravansérail Le livre Le Caravansérail, Au bout de notre route de la soie est disponible aux Editions du Caravansérail et dans toutes les bonnes librairies. Ces articles peuvent également vous intéresser - Peuples nomades d’Asie centrale - À la rencontre du peuple iranien - Kirghizistan, dans les montagnes d'Asie centrale À voir également nos autres portfolios et toutes les photos de la communauté. Mise en ligne le 18 avril 2018
Loindes sentiers battus, partez à la découverte du Guizhou lors de votre circuit sur-mesure dans le sud de la Chine et découvrez un territoire authentique, animé d'une multitude d'événements - La Route des Voyages
27 mai 2017 La fascinante ville de Samarcande Samarkand © Leonid Andronov - Fotolia La mythique route de la Soie est enfin rouverte et offre à tous ses magnifiques trésors dignes des Mille et Une Nuits. Pour en parcourir une bonne partie, direction l’Ouzbékistan pas de méprise, ce pays d’Asie centrale pratique un islam très modéré où les femmes ne sont même pas voilées. Ce n’est plus une dictature depuis quelques mois l’autocrate, mort d’un AVC en août 2016, a été remplacé par un 1er ministre plutôt bienveillant. Tous les compteurs sont donc au vert pour découvrir des lieux magiques, souvent restaurés par des archéologues russes de talent eh oui ! Perdez-vous à pied dans Khiva qui fut le plus important marché d’esclaves d’Orient. Les magnifiques remparts en pisé ont traversé les siècles en toute majesté. L’atmosphère devient particulièrement magique la nuit. Personne n’est là lorsqu’on déambule, en toute sécurité, à la lumière de la lune, entre mosquées et minarets recouverts de magnifiques céramiques bleues. Plus loin, la mythique Boukhara, une des plus anciennes et des plus secrètes villes du monde. Magnifiquement restaurée, elle renferme les mausolées de grands saints de l’islam. Pas étonnant que le site soit en bonne place dans la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. N’oubliez pas le marché couvert et ses étals de soieries, souvenirs de la richesse d’antan. On termine par la découverte de Samarkand, au nom tant chargé d’épopées et perle d’Orient. La célèbre place Reghistan, entourée de trois madrasas imposantes, compte parmi les plus belles au monde ! Le grand Tamerlan y jeta son dévolu à tel point qu’il y fit bâtir son mausolée. Un bâtiment majestueux qui inspira plus tard…le Taj Mahal en Inde. Voici donc l’Ouzbékistan, si mal connu et à l’origine de l’Asie telle qu’on la rêve. Pour tout renseignement Silk Road Destinations. Tél 998-66231-05-48 et 210-10-08. alika Prix serrés. Et Alika parle impeccablement français. Mieux ? On ne l’a pas dans le magasin. Infos destination Ouzbékistan Rencontres et paysages grandioses à l'écart des circuits classiques, dans les pays en... Des yourtes kirghizes aux steppes mongoles, Arthur Thouret et Moussa Bourekba ont... De l’Iran au Kazakhstan, Kares Le Roy a voyagé pendant 16 mois pour témoigner d’une... Dès 1378 € CIRCUITS Couleurs éternelles de l'Ouzbékistan - 8J/7N HÔTELS Besoin d'évasion ? Réservez votre hébergement dès à présent LOCATION DE VOITURES Le plus grand service de réservation de locations de voitures au monde
LaRoute de la Soie fait rĂŞver plus d'un voyageur. Cette terre mythique des caravanes a depuis longtemps Ă©tait laissĂ©e Ă l'abandon du commerce mais le tourisme y foisonne maintenant. Avec ses paysages dĂ©sertiques, ses anciennes citĂ©s aujourd'hui en ruines, sa culture diversifiĂ©e et son architecture hors du commun, la Route de la Soie compte parmi les voyages incontournables Ă
Xi Jinping a accueilli un forum sur les nouvelles routes de la soie à Pékin. © DAMIR SAGOLJ / POOL / AFP CopiéLa Chine a lancé un chantier pharaonique de milliards d’euros pour relier l’Europe à l’Asie. Mais l’Union européenne est encore dubitative quant à l’intérêt du y a plus de ans, la curiosité réciproque des Chinois et des Romains pour leurs lointaines civilisations respectives aboutissait à la création de la célèbre "route de la soie". Un avant-goût de la mondialisation, où transitaient pierres précieuses, étoffes, épices, armes et matériaux, qui s’est progressivement éteinte au 15ème siècle à cause des trop nombreux dangers. Plus de 500 ans plus tard, le président chinois Xi Jinping rêve de redonner vie à ce corridor commercial à grands renfort de milliards d’investissements publics. Un projet titanesque qu'il a présenté dimanche et lundi lors d'un sommet à Pékin. Tandis que les États-Unis ont zappé, l'Europe veut faire entendre ses route terrestre… C’est en 2013 que le projet de nouvelles routes de la soie fait surface. L’idée est simple relier plus rapidement la Chine et l’Europe par le biais de deux routes. La première, ferroviaire, partirait du centre de la Chine et passerait pas le Kazakhstan, la Russie, la Pologne, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. Une partie des rails nécessaires existe déjà , notamment en Europe de l’Ouest et il suffirait de les relier à de nouvelles lignes. En sus des chemins de fer, un réseau routier tentaculaire doit venir en complément.… et une route maritime. L’autre route, maritime, partirait des ports européens France, Grèce, Pays-Bas, traverserait la Méditerranée, le canal de Suez, la mer Rouge, l’Océan Indien jusqu’au Sri Lanka, descendrait jusqu’à Singapour puis remonterait vers Shanghai. Serait ainsi créée une ceinture commerciale en anglais, le projet est nommé "One Belt, One Road" visant à mieux intégrer économiquement l’ projet à milliards d’euros. Sans faire de bruit, le gouvernement chinois a lancé ces deux dernières années les premiers travaux de ce chantier pharaonique. En 2015, la Banque de développement de Chine avait prévu, à elle seule, de débloquer plus de 800 milliards d'euros d'investissements sur 900 projets. Lors du sommet sur les nouvelles routes de la soie qui s’est tenu dimanche et lundi à Pékin, Xi Jinping a ajouté 113 milliards supplémentaires. Et il faut compter les contributions plus modestes d’une vingtaine d’autres pays d’Asie au "Fonds de la route de la soie". Une manne financière l’équivalent du PIB de l’Indonésie, 16ème puissance mondiale destinée à financer des milliers de kilomètres d’autoroutes, des ports, des chemins de fer, des gazoducs, etc. En retour, la Chine entend récupérer de la croissance, au moment où son marché intérieur arrive à gouvernance mondiale. "Ce qui nouveau, c’est que le sens des routes de la soie s’est inversé", analyse Jean-François Di Meglio, président du think tank Asia Centre, interrogé par "La première route de la soie marchait avant tout dans l’intérêt de l’Occident. Cette fois, c’est la Chine qui prend l’initiative et compte en profiter." Lors du sommet, Xi Jinping a ainsi vanté les mérites de son projet devant une trentaine de responsables étrangers, parmi lesquels Vladimir Poutine, Recep Erdogan, Alexis Tsipras ou encore la présidente du FMI Christine Lagarde et le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. "Cela ressemblait à un G20 réapproprié", souligne Jean-François Di Meglio, présent à Pékin. "C’est d’ailleurs l’idée sous-jacente de ce projet montrer qu’une gouvernance mondiale alternative est possible." Xi Jinping a ainsi réitéré son discours de Davos, en janvier, présentant la Chine comme le moteur d’une nouvelle émet des doutes. Les nouvelles routes de la soie ont beau englober une soixantaine de pays et 4,4 milliards d’habitants, les ambitions de Xi Jinping ne plaisent pas à tout le monde. Donald Trump n'a pas fait le déplacement à Pékin. "Les États-Unis ignorent complètement les nouvelles routes de la soie", assure Jean-François Di Meglio. A l'exception de l'Italien Paolo Gentiloni, aucun dirigeant du G7 n'a participé au sommet la France a envoyé Jean-Pierre Raffarin, donnant l'impression que les Occidentaux craignent que la Chine ne cherche avant tout à tirer à elle la couverture du commerce rencontré ce matin le Président XI Jinping et je lui ai remis un message du Président Macron Amitie, Respect et Indépendance Jean-Pierre Raffarin jpraffarin 15 mai 2017Plusieurs pays européens ont refusé de s'associer à un communiqué sur le commerce préparé par la Chine. Ces pays - parmi lesquels l'Allemagne, l'Estonie et la Hongrie - ont jugé que ce texte ne faisait pas suffisamment mention des préoccupations des Européens en matière de transparence des marchés publics ou de normes sociales et environnementales. "Les nouvelles routes de la soie posent deux problèmes à l’Union européenne. D’abord, elle ne partage pas la vision de la Chine de l’échec de la gouvernance mondiale actuelle. Ensuite, cette route ne contient que peu de projets qui bénéficieraient à l’Europe occidentale", explique Jean-François Di Meglio. L’absence d’implication des États-Unis, partenaire structurel et historique de l’Europe, déstabilise également le Vieux continent qui craint désormais de perdre son influence en Asie centrale au profit de la s’inquiète. Autre pays soucieux l’Inde. L’autre géant émergent n’a même pas envoyé de délégation à Pékin et critique vertement les nouvelles routes de la soie, un projet qui risque de créer un "fardeau de la dette insoutenable" et qui compromet sa "souveraineté". En effet, l’une des liaisons passe par le Cachemire, contrôlé par le Pakistan mais revendiqué par New Delhi. "L’Inde se sent cernée de toutes parts avec ce projet", précise Jean-François Di Meglio."Une vision de coopération". D’autres pays, en revanche, ont salué la volonté de la Chine d’ouvrir le projet des routes de la soie à des acteurs nouveaux comme le Chili et l’Argentine. "En ces temps où la tentation est grande de répondre à la crise de la mondialisation par l'isolement et par les murs, cette initiative offre une vision de connectivité, de coopération et de dialogue", s'est félicité le chef du gouvernement grec, Alexis Tsipras. Il est particulièrement concerné puisque le port du Pirée, cédé à des capitaux chinois doit devenir "un pont entre l'Asie et l'Europe".Quoi qu’il en soit, la Chine compte mettre en place son rêve de route de la soie moderne. Mais pour l’instant, le géant asiatique est un peu seul dès qu’il s’agit de parler financement. "La présence de pays investisseurs tiers aiderait vraiment la Chine. En réalité, les nouvelles routes de la soie ne pourront se faire dans le concours des États-Unis et de l’Europe. L’UE ne doit pas se braquer et analyser finement le projet car il y a de belles opportunités à saisir. Il faut simplement faire attention au risque de subordination", avertit Jean-François Di Meglio.
Construità la fin du 10e siècle et situé dans l’actuel district de Zanda, le monastère de Tholing est le berceau de « la Route supérieure de diffusion du bouddhisme tibétain ». Terminé au début du 11e siècle, le monastère de Tholing, dont le nom signifie « voler », a été fondé par le prince du royaume du Gugé, Yeshe Ö. Son histoire remonte à près de mille ans. Sa
Retour en page d'accueil - Découvrez nos autres articles Les voyages du président chinois à l'étranger se multiplient. Ils s'accompagnent souvent de signatures de mémorandums de coopérations avec les pays positionnés sur les voies terrestres et maritimes de la Route de la soie » du 21ème siècle, nouveau grand projet de la République populaire, porté par Xi Jinping en personne. La renaissance de cette ancienne route commerciale n'est guère une fiction, comme en témoignent les multiples travaux d'infrastructures déjà programmés le long de son tracé. Parmi eux, l'on peut citer la ligne à grande vitesse reliant Belgrade à Budapest, construite par un consortium de compagnies chinoises, et dont l'ouverture est prévue pour 2018. Une zone de libre échange inclusive » Les briques fondatrices de cet immense maillage, traversant 65 pays et régions, représentant une population de 4,6 milliards, se mettent vite en place. Xi Jinping a évoqué pour la première fois son ambitieux projet à l'automne 2013, alors qu'il était en visite en Asie Centrale et en Asie du Sud-Est. Il a proposé à cette occasion au Kazakhstan puis à l'Indonésie de construire conjointement la Ceinture économique de la route la soie » et la Route maritime de la soie du 21ème siècle ». Depuis, le concept a été formalisé Voir l'encadré sur le tracé, ci-dessous. Le 28 mars 2015, la Commission des réformes et du développement national de la République Populaire de Chine a précisé que l'OBOR One Belt, One Road » / Une Ceinture, Une Route » serait le fer de lance de la connectivité des infrastructures, du développement des ressources, des coopérations industrielles et de l'intégration financière mondiale. Avec l'ouverture de l'Empire du Milieu et l'internationalisation du Renminbi, ce mouvement d'envergure devrait déboucher sur une nouvelle plate-forme mondiale de commerce et d'investissement, imbriquant les complémentarités des différents pays reliés. Autrement dit, il s'agit de créer une gigantesque zone de libre échange et de régions interconnectées. Quelle différence avec les divers traités d'échanges commerciaux actuels, tels le TPP accord de partenariat transpacifique ou le TTIP Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement ? Son inclusivité » N'importe quel pays intéressé peut y participer, lorsqu'il le souhaite, sans date limite, sans calendrier imposé », observe Pansy Yau, directrice adjointe de HKTDC Hong Kong Trade Development Council Research. Le numérique de la soie La modernité de l'OBOR repose aussi dans sa dimension numérique. Le projet chinois s'appuie en effet sur les nouvelles technologies et l'Internet des objets internet of things ». La Chine a d'ailleurs lancée concomitamment la Route de la soie numérique » Digital silk road », reliée au projet domestique "Internet Plus" de déploiement de l'électronique chinois et placée sous l'autorité chinoise du virtuel » Chinese cyberspace authority ». Sa mission ? Permettre aux entreprises investies dans l'OBOR de participer à la numérisation » de l'économie, tout en renforçant les relations commerciales entre la Chine et l'Europe. A cet égard, Luigi Gambardella, le président de ChinaEU association internationale jouant le rôle d'incubateur pour les startups novatrices du numérique, conjointement développées par la Chine et l'Europe, estime que la Route de la soie numérique est la route de l'avenir. La Chine et l'Europe doivent coopérer en matière d'Internet. » Afin de faciliter les collaborations, il serait bon selon lui, qu'un traité de la cyberroute de la soie » soit établi nous devrions analyser les réglementations de chacun afin de discuter de la politique future. », explique-t-il. Quoiqu'il en soit, plusieurs entreprises sont déjà passées à l'action. Des partenariats se concrétisent, à l'image de celui établi entre Deutsche Telekom et Huawei, pour proposer une offre nuage » cloud » au marché chinois. Des besoins colossaux Contrairement aux avis émis par certains observateurs à l'annonce du projet, la revitalisation de la Route de la Soie n'est pas seulement politique. Elle répond à des besoins réels, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la Chine. Un chiffre pour s'en convaincre selon la Banque asiatique de développement, les investissements nécessaires en infrastructure en Asie sont d'en moyenne 730 milliards de dollars US par an jusqu'en 2020, dont 68 % dédiés à de nouvelles capacités et 32 % au maintien et au remplacement des facilités obsolètes. La coopération ferroviaire qui vient d'être lancée entre la Chine et la Thaïlande, afin de construire une voie de 867 km, s'inscrit dans ce contexte. Il ne s'agit d'ailleurs que d'une petite » section de la future ligne à grande vitesse reliant Kunming à Singapour, en passant par le Laos, la Thaïlande et la Malaisie. De même, en Indonésie, la Chine a remporté la construction de 5,5 milliards de dollars d'une ligne de 150 km de train à grande vitesse. Au grand dam des partenaires historiques indonésiens, dont les industriels japonais. La Route de la soie est donc aussi en train de rebattre les cartes de la compétition mondiale, et ce, dans de multiples secteurs. D'ailleurs, ce que les entreprises chinoises attendent avant de l'OBOR d'après une étude réalisée par le HKTDC, qu'elle les aide à cibler directement de nouveaux marchés. Exportations de surcapacités La Chine espère en effet que la nouvelle Route de la Soie offrira de nouveaux débouchés à ses gigantesques capacités industrielles, que ne peut plus absorber son seul marché domestique. D'après le Premier ministre c, Li Keqiang, qui s'exprimait à ce sujet en octobre dernier, le ratio d'utilisation des capacités totales industrielles en Chine a tourné autour de 74 % au cours des trois premiers trimestres de 2015, un niveau nettement en dessous de la norme internationale d'environ 80 %. A titre indicatif, les capacités d'acier brut ont atteint 1 160 milliards de tonnes métriques en 2014, facteur à l'origine d'une chute de 71 % de l'utilisation des capacités de production du secteur selon la China Iron & Steel Association. Au delà des coûts qu'ils représentent pour les entreprises, les excès de production sont en train de provoquer une baisse dangereuse des prix industriels de production, au risque d'entraîner toute l'économie en déflation. Les prix de l'acier, par exemple, ont déjà baissé de 20 % en un an... Les autorités ne peuvent pas laisser cette tendance se prolonger trop longtemps, » rappelle Alicia Garcia-Herrero, chef économiste Asie Pacifique de Natixis, basée à Hong Kong. Cette situation constitue toutefois un avantage dès lors qu'il s'agit de concrétiser les appels d'offres remportés à l'étranger le coût des matériaux chinois utilisés lors des travaux d'infrastructures réalisés à l'extérieur du pays est quasiment nul. De plus, leur mobilisation est très rapide, puisqu'ils sont déjà produits. Hong Kong se mobilise Une fois les capacités matérielles destinées aux travaux de l'OBOR regroupées, il reste encore à rassembler les financements. Si la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures AIIB opérationnelle dès janvier 2016 a été créée dans cette optique, ses moyens ne suffisent pas à couvrir tous les besoins estimés. Même en ajoutant le Silk Road Fund de 40 milliards de dollars US, fondé par la Chine en décembre 2014. Divers projets d'infrastructures devront donc être financés via des partenariats publics privés PPP. Et c'est dans ce domaine que Hong Kong est appelée à se mobiliser fortement, du moins au départ. Ayant contribué, lors de la première phase de croissance de la Chine continentale, à l'élaboration des PPP destinés à la construction des autoroutes chinoises ou des centrales électriques, le Port au parfum sait maintenant gérer toutes les étapes de cet outil de financement. Premier centre mondial de Renmibi "offshore", la Région Administrative Spéciale de Chine dispose en outre des compétences requises pour lever des capitaux en dollars mais aussi en devise chinoise. Entre autres expertises, Hong Kong sait également coordonner, syndiquer, valoriser les projets, couvrir les montants de dette émise, apporter des services de conseil, de due diligence », de comptabilité, de droit des affaires, etc. La deuxième chance à saisir pour Hong Kong dans le cadre de l'OBOR est de promouvoir la présence croissante des acteurs internationaux sur son territoire. Le but est de faciliter les discussions entre les divers contacts concernant d'éventuelles coopérations économiques, de futures connexions de places de marchés. Ce rôle de "super-connecteur" a d'ailleurs été rappelé par le chef de l'exécutif hongkongais, CY, Leung à l'occasion de ses v?ux pour 2016, insistant fortement sur la nécessité accrue de s'impliquer dans cette ambition de la Chine continentale. Une autre contribution du Port au parfum envisagée est de participer à la construction de la plate-forme technologique électronique d'échanges d'informations, de documents et de paiements sécurisés, nécessaire pour répondre aux besoins futurs du commerce électronique de la Route de la soie du 21ème siècle. En attendant, le HKTDC a déjà ouvert une plate-forme d'information destinée à l'initiative Elle permet, notamment, de connaître l'ensemble des projets d'investissements de l'OBOR à l'ordre du jour. Une source d'information centralisée très utile. Edwige Murguet lundi 18 janvier 2016 en partenariat avec Lazuli International Un brin d'histoire .... L'OBOR n'est pas seulement portée par l'ambition de créer un nouvel essor économique. Elle revêt aussi une dimension culturelle. Très présente dans la littérature chinoise, la Route de la soie est partie intégrante de l'histoire de l'Empire du Milieu. La Route de la soie a été établie, il y a fort longtemps, sous la dynastie Han 206 avant Jésus-Christ jusqu'à 220 après Jésus-Christ. Partant de Chang'an Aujourd'hui Xian, elle s'arrêtait en Méditerranée, reliant la Chine à l'Empire Romain. Il est d'ailleurs plus exact de dire routes de la soie » car il ne s'agissait pas d'une seule route mais plutôt d'une série de voies terrestres et maritimes. Leur fréquentation atteint son apogée sous la dynastie Tang 18 juin 618 ? 1er juin 907 avant d'entamer un déclin sous la dynastie Yuan, dynastie mongole fondée par Kubilai Khan, régnant sur la Chine de 1279 à 1368. Finalement, la route de navigation dédiée à la soie s'arrête en 1453, à la suite de l'émergence de l'Empire Ottoman défavorable aux liaisons avec l'Occident. Source HKTDC Le tracé de la Route de la soie du 21ème siècleL'objectif de l'OBOR Une Ceinture, Une Route » est de connecter l'Asie, l'Europe et l'Afrique grâce à cinq itinéraires. Ceux de la Ceinture économique de la route la soie » terrestre 1 Relier la Chine à l'Europe via l'Asie Centrale et la Russie 2 Connecter la Chine au Moyen-Orient via l'Asie Centrale 3 Réunir la Chine, l'Asie du Sud Est, l'Asie du Sud et l'Océan Indien Ceux de la Route maritime de la soie du 21ième siècle » 4 Relier la Chine à l'Europe par la mer de Chine méridionale et l'océan Indien 5 Connecter la Chine à l'océan Pacifique Sud via la mer de Chine méridionale Avec, à la clé, 6 corridors de coopérations économiques internationaux. Le corridor de la nouvelle Eurasie De Lianyungang à Rotterdam Le corridor Chine ? Mongolie ? Russie Le corridor Chine ? Asie Centrale ? Asie de l'Ouest Le corridor Chine ? Péninsule d'Indochine Le corridor Chine- Pakistan Le corridor Bangladesh ? Chine ? Inde ? Myanmar
Q5l9M. b5ugmsfdul.pages.dev/509b5ugmsfdul.pages.dev/525b5ugmsfdul.pages.dev/132b5ugmsfdul.pages.dev/586b5ugmsfdul.pages.dev/435b5ugmsfdul.pages.dev/847b5ugmsfdul.pages.dev/509b5ugmsfdul.pages.dev/275b5ugmsfdul.pages.dev/684b5ugmsfdul.pages.dev/596b5ugmsfdul.pages.dev/477b5ugmsfdul.pages.dev/639b5ugmsfdul.pages.dev/349b5ugmsfdul.pages.dev/459b5ugmsfdul.pages.dev/601
berceau de la route de la soie du sud